Sincères mercis à tous ceux qui ont permis à ce texte de paraître, et à vous tous qui avez bien voulu laisser trace de votre lecture, autant de pistes de travail pour moi...

@lulu : merci à vous pour vos encouragements, et pour avoir cité votre passage préféré, ainsi que... celui que vous n'avez pas compris. Il est vrai que cette strophe est très liée à un contexte personnel, difficilement imaginable pour le lecteur... j'aurais pu tout aussi bien écrire "les mauvais souvenirs, à force de tourner en rond en se répétant à l'identique les mêmes scènes, finissent par en devenir ridicules ; mais ils n'en sont pas moins faits d'humiliations qui nous façonnent tout en nous cassant" (que c'est complexe à décortiquer, hors la poésie !)
j'espère vous avoir éclairée.

@corbivan : ton commentaire me touche beaucoup... il est vrai que j'étais "enragée" lorsque j'ai écrit ce poème, au fil de trois jours de "brassage". Je n'ai pas fait dans la dentelle, et oui, désinhibée j'ai dépassé la mesure ! Heureusement, l'écriture est là, parfois, comme un exutoire, qui permet l'épreuve du feu... oui, l'écriture m'apaise, très souvent. Merci de tes vœux.

@Pimpette : oh oh je suis très flattée que mon texte soit imprimé et conservé : merci de tous vos encouragements... je comprends que le titre vous chiffonne, je l'ai cherché longtemps et n'en suis moi-même pas très satisfaite, mais je l'assume quand même car le propos n'est pas seulement le coup de gueule : il y a aussi, le "nettoyage" que le coup de gueule impose à celui qui vient de le pousser : retour à l'innocence.

@PIZZICATO : vous écrivez "pour libérer l'âme de " l'enfance encore frustrée "." et je vous en remercie : c'est toujours très agréable de sentir que l'intention de son propre texte a été perçue par le lecteur, car en effet, ces mots sont là pour "libérer l'âme de l'enfance frustrée"... d'où le titre, et le final. Merci pour vos observations concernant l'image des poupées.

@Pivoine : oui, vous n'avez pas manqué de noter les sons en R : je m'étais donné cette consigne d'écriture, tant ce "combat permanent contre ce qui fait mal" (comme vous le dites si bien) m'encombrait la gorge, m'irritait la gorge. Après la colère, à la fin, un apaisement en effet. Merci d'avoir laissé votre commentaire.

@Marc-Selkis : je ne peux que vous remercier d'avoir souligné tout ce que vous avez apprécié dans mon poème. A bientôt de vous lire, j'espère.

Bonjour MissNode,

et merci pour votre explication.

L'avant dernière strophe ne me paraissait vraiment pas claire... or, vous parvenez bien à vous exprimer hors champ poétique, même si l'exercice vous semble difficile.
Du coup, je comprends mieux, mais trouve tout de même que cette strophe demeure complexe en l'état. En effet, je n'aurais pas deviné sans votre éclaircissement.

Bonne soirée et à bientôt.

@Lulu : je suis bien aise que mes explications aient été suffisamment claires pour lever l'ombre sur cette avant-dernière strophe, dont je reconnais qu'elle reste plus attachée à la forme (sonorités en R) qu'à la clarté du fond.

@Robot : oui, je reconnais, j'en ai fait beaucoup dans l'expression de la rage, dans ce poème ; je le voulais totalement désinhibé, comme un coup de gueule irrépressible, qui sert, à la fin, une fois la "charge de rage" relâchée, à déconstruire l'image de la mère-reine, pour calmer le jeu (le "je" ?) et retrouver l'innocence de l'enfant.
Merci pour vos sincères observations, et vos encouragements.

@MissNeko : Je suis ravie de votre visite sur mon texte "A l'innocence" et vous remercie de votre commentaire si positif. Je n'avais pas songé à le (faire) mettre en chanson, mais pourquoi pas ? Le rythme le permet peut-être, en effet. Merci encore de cette suggestion et de vos appréciations.