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À propos de "Admis"
Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55
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Salut, merci aux lecteurs, le poème est .

Quand j'ai écrit ce poème, j'avais en tête la structure du sonnet et des vers plus qu'une "poésie" qui m'aurait étreint et qu'il aurait fallu que je rende par ce biais. Comme pour une orgue de barbarie, j'en étais à poinçonner mes pages de carton pliées en accordéon.

Je voulais écrire un poème avec comme début de strophe "Alors... ", "Depuis... ", "Maintenant... ", "Il faut...", les quatre initiales m'ont donné le titre ADMI. Je ne l'ai pas laissé comme sigle, j'ai tourné autour du mot "admis" et je l'ai vu comme le rejeton improbable de "ami" et "adversaire", c'est à partir de là que j'ai pu imaginer le reste : une histoire de carnaval... électoral... des cinq nations.

J'extrapole un peu, c'est bien le carnaval qui était là au début, le point commun avec des élections, c'est que les deux évènements ne correspondent pas forcément à une attente du moment en particulier, mais sont envisagés dans la durée : on n'organise pas un carnaval à la moindre intention de faire la fête tout comme on ne le fait pas d'une élection au moindre désir de changement... enfin en général.

Arriver au premier tercet d'un sonnet, c'est comme d'avoir vingt ans en 1492, on sent comme quelque chose d'important qui se prépare sans trop savoir quoi, avec bien sûr, ses deux bras gauches pour seuls amis, et sa tête en nœuds pour adversaire.

Pour revenir un peu aux quatrains, j'ai pas trop chercher à enrichir les rimes parce que je voulais des masculines vocaliques, en la prenant au premier vers, je savais qu'elle allait se retrouver au dernier logiquement, pour le genre bien entendu. Ça ferait un poème finissant sur un son sec, comme un "oui" ou un "non", pas de "peut-être", "J'hésite" ou "j'espère", pas de son qui traine à l'oreille comme un vin qui reste bouche.

Pour le premier tercet, sa chute peut surprendre et d'ailleurs c'était bien ce qui se passait en l'écrivant. Dans un sonnet on peut faire de l'aquaplanning, on peut aussi faire un tête à queue : C'est une inversion en fait.

"Maintenant que les chefs se portent sur la tête,
Aux cous des libertés ne tranche que la fête,
Et c'est emprisonnés des bras contre nos reins (que se déroule ce qui se passe dans les deux vers précédents)."

ou, pour ré-écrire :

"c'est emprisonnés des bras contre nos reins
que (maintenant) les chefs se portent sur la tête
(et qu') Aux cous des libertés ne tranche que la fête"

L'image des "bras contre nos reins" c'est une empoignade mais je n'arrivais pas à la fixer visuellement, dans une mêlée au rugby, les joueurs ont bien les bras contre les reins de leur coéquipiers, je pensais aussi aux touches avec un joueurs en propulsant un autre en hauteur, et bien sûr les califourchons ou les étapes pour y parvenir dans une ambiance plus cohérente au carnaval.

La "fête" qui tranche les "cous", c'est peut-être parce que le cou disparait quand on a la tête basse, triste ou pensif, mais ça serait plutôt le contraire du coup comme mouvement pour l'image, le cou apparait mais ne disparait pas dans la joie... ou alors il faut trancher à coup de cimeterre avec un certain élan :) C'est l'expression "à gorge déployé" qui m'étais en tête à ce moment-là en tout cas, que j'ai voulu reformulé.

Je ne tiens pas à lâcher complétement la syntaxe, bien que la hiérarchie entre elle la poésie ne me pose pas non plus de question, c'est bien à la première de payer un tribut à la seconde. C'est à dire au moins de la suivre puisqu'elle sera aussi bien récupérée par la suite, l'usage ça commence par une fois.

Les "Gilles" ce sont des personnages de carnaval, des "chefs" à mettre sur la tête justement, comme une tête de minotaure sauf que ce n'est pas un taureau mais une sorte de tête de clown, avec le côté un peu atroce que peut avoir leurs sourires figés. L'image a pu être reprise dans des films d'horreurs.

J'aimais bien "tranquille" comme base de rime, c'est le son "récessif" de la graphie "ille", il y a "mille" aussi et peut-être d'autres mots pour l'illustrer.

Voilà, j'espère avoir recoupé chaque commentaire, je n'ai pas d'autres discours à poser face au poème, il ne se "traduit" pas, mais je ne refuserais de compléter au besoin bien sûr. Je pense qu'il manque sans doute une harmonie, un ensemble qui finisse de détourner l'attention, même si le sens pourra toujours être en question ; c'est plutôt un mouvement que je recherchais.

Contribution du : 09/10/2011 16:49
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Un Fleuve
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