Bonjour à vous,


Le poème est là

Mieux vaut très tard que trop tard, je remercie tous ceux qui ont accompagné "Ancre" jusqu'à sa publication, bénévoles et lecteurs.

Pour une petite histoire des catégories, j'avais du proposer le texte dans une qui se nommait "alexandrins" et qui côtoyait je crois "vers libre", "prose" et "chanson/slam". Entre temps, il est passé en "néo-classique" à l'époque où débutait le "classique" onirien. Aujourd'hui, il relèverait sans doute du contemporain.

Voilà, au cas où ça rejoigne la préoccupation d'un prochain lecteur et qu'il pousse la curiosité jusqu'ici, la petite histoire sera racontée.

L'histoire proprement dite s'écrit un peu plus à chaque nouveau lecteur, pour ce qui a précédé, je crois avoir été en partie au moins influencé par une série de petites nouvelles qui s'appelait Confessions d'accessoires et que je trouvais très poétiques. L'auteur, Oxoyoz, est en plus un des pionniers d'Oniris, bénévole de la première heure.

Aussi, comme l'idée en est venue à la dernière lectrice Marie-Ange, c'est l'occasion de citer un poème plus ancien dont les vers trottent dans nos mémoires :

"Milly ou la terre natale (I)

Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie ?
Dans son brillant exil mon coeur en a frémi ;
Il résonne de loin dans mon âme attendrie,
Comme les pas connus ou la voix d'un ami.

Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
Vallons que tapissait le givre du matin,
Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne,
Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain,

Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide,
Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour
Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide,
Et, leur urne à la main, s'entretenaient du jour,

Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?... "

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/alphonse_de_lamartine/milly_ou_la_terre_natale_i.html

Bonjour David,

Belle attention de votre part d'avoir posté ce poème de Alphonse de Lamartine, il est toujours très plaisant de pouvoir relire ces textes qui traversent le temps, et dont la beauté garde un charme indéniable.

Intéressante est votre explication à propos de cet écrit "Ancre".

Passez un bon week-end