je tiens à remercier en premier lieu les correcteurs de l'ombre pour avoir remis en forme ce texte que j'ai posté un peu vite, sans l'indispensable relecture pour respecter les conventions typographiques du site.
je remercie aussi le comité de lecture d'avoir décidé de sa publication alors même qu'il n'avait reçu aucun avis en espace lecture.
Merci à Yakamoz, Lapsus et Luz d'avoir laissé leur commentaire.
j'ai essayé dans cette nouvelle d'imaginer un monde dans lequel le fait de se soumettre à un fichage apporterait une reconnaissance d'appartenance sociale, donnerait une sorte de consistance à l'individu et lui épargnerait peut-être l'angoisse existentielle. Pas sûre d'avoir réussi à me faire comprendre( et peut-être à me comprendre moi-même!)
en tous cas, ce texte m'a sortie de ma zone de confort, je suis contente qu'il ait été publié et j'espère encore d'autres lecteurs!

Merci beaucoup EtienneNorvins pour votre lecture et votre commentaire qui m'éclaire sur ce que peut produire ce texte. " passer du soin de soi au contrôle social total" oui, c'est bien cela et , en effet cela fait frémir mais je reviens sur cette idée que certains peuvent se faire piéger en croyant trouver leur compte à un abandon de liberté et de libre arbitre si la contrepartie est de ne plus redouter la disparition totale. On est dans un monde où il n'y a plus de religion et où la vie éternelle est plus ou moins remplacée par cette promesse d'existence. Mais Lionel comprend in extrémis que c'est un leurre et que se sentir vivant " ici et maintenant " est plus précieux qu'exister par le pouvoir des autres.
Je vous suis reconnaissante d'avoir souligné la sobriété dans l'écriture et je rougis de plaisir vous avoir fait penser à Annie Ernaux dont j'admire le travail!

Merci pour votre retour, et ce que vous écrivez là entre en résonance avec cette pratique de faire ressusciter les morts grâce à l'IA, en allant puiser dans les traces digitales laissées sur le net par les défunts... On pourrait l'ajouter "en option" au certificat d'existence, via des hologrammes, ce que vous esquissez d'ailleurs dans la nouvelle.
Cela me rappelle aussi un passage du Journal d'un curé de campagne : "Le vide fascine ceux qui n'osent pas le regarder en face : ils s'y jettent par peur d'y tomber"...