Je ne suis pas allée au bout, parce que parasitée par des considérations annexes:

je n'ai jamais, vraiment jamais croisée de religieuse en cornette. Cet accessoire encombrant à autant que je sache été completement abandonné au profit de coiffure plus pratiques, surtout pour les religieuses "de terrain".

J'ai même vu des religieuses appartenant à un ordre "a uniforme" l'abandonner lorsqu'il devenait incommode, troquant le surpli contre un pantalon, pour accompagner des camps scout, notemment.

Par acquis de conscience, je suis allée faire un tour sur le site des auxilliatrices, et elles sont en civil.

Par ailleurs, une religieuse ne sera jamais seule: même celles qui sont "bonnes de curée" vivent au moins à deux. La notion de communauté est primordiale. Dans l'église catholique il est en général admis qu'on ne peux pas être chretien tout seul.


Alors, est-ce que j'ai loupé un épisode? Ou est-ce que, comme je le pense, Jeff a travaillé en partie sur des stéréotypes (ce qui ne génera pas grand monde...). Mais ce procédé que je retrouve finalement assez souvent, d'utiliser un archaisme pour donner un côté pittoresque au scéne me semble assez douteux, et inutile dans ce cas précis: avec le talent de conteur qu'il a, pas besoin de faire du folklorisme inadéquat.

Chère Maëlle,
Loin de moi de vouloir entrer dans de quelconques polémiques. Mais votre message m’oblige à sortir d’une réserve que j’aurai apprécié garder.
Si vous étiez allée plus loin dans le récit vous auriez pu lire que le « sœur à cornette » utilise cet instrument ancestrale pour se démarquer de l’ambiance du camp… bien entendu, depuis longtemps les Auxiliatrices ont abandonné cet uniforme. Mais j’en ai connu quelques unes qui le portait encore dans les années 65… oui je sais, c’était au siècle dernier… et alors !!
Permettez-moi aussi, en tant qu’écrivaillon de service, d’utiliser, d’user et d’abuser de tous les clichés que je souhaite non pour la crédibilité de l’histoire mais plus pour typer les personnages. La bonne sœur de la série des Gendarmes porte cornette et plastron et personne n’y trouve à redire. Si vous la mettez en civil, elle disparaît totalement dans les figurants… et n’a plus lieu d’être avec sa 2 CV… Alors oui, de temps à autre, il faut abuser des clichés pour caractériser un personnage… et tant pis si cela doit « froisser » certains lecteurs qui pensent que le récit n’est plus exact.
Et oui aussi, je sais que rarement une religieuse fonctionne en autonomie… pas plus qu’une religieuse ne pouvait s’occuper de condamnés à mort, c’est le rôle du médecin de la prison…
Quant à une religieuse qui appliquerait les traitements décrits… alors là… je sais j’ai pris beaucoup de libertés, utilisé des clichés, abusé de situations particulières… mais n’est-ce pas là aussi le choix d’un auteur (que j’assume pleinement) et la possibilité qu’il s’offre pour crédibiliser autant que faire ce peu, une histoire…
Avec toutes mes amitiés…

Jeff, ignorez-moi si je vous embéte, autant de fois que vous voudrez , et le jour ou pour une raison ou pour une autre, même sans raison d'ailleurs, vous souhaitez de je modifie une de mes intervention, n'hésitez pas à le demander.

C'est valable en général, d'ailleurs.

Ce personnage là me semblait impossible, non pas par rapport au récit, mais par rapport à un vécu qui n'est pas spécialement partagé. J'ai donc préféré intervenir sur le forum que de le laisser en commentaire: ce n'est pas un problème du texte, ou du moins je le percevais comme tel, mais un problème de lecture, la mienne en l'occurence. Donc il ne me semblait pas souhaitable de "marquer" le texte, même si tel qu'est construit le site aujourd'hui les commentaires ne doivent pas beaucoup influer sur la lecture.

Là, pour moi, le personnage était une impossibilité. Par conséquent, je ne rentrait pas dans le récit, du tout (je suis allée à la moitié du texte, mais sans réussir à me concentrer sur ma lecture). Bizarrement, sa méthode opératoire, elle, ne m'a pas choquée plus que ça!

J'avais envie de lire ce texte, et je n'ai pas réussi... C'est pas dramatique.

Miam, des débats (polis en plus !) sur les personnages, les choix de l'auteur, les univers des lecteurs, les attentes, tout ça...
C'est chouette, on s'éloigne du Forum technique compliqué de la confection du site pour entrer dans un Forum littéraire !
Miam !

Pattie

Pattie, je te rapelle le nom de ce forum : Discussions sur les récits...

Ben oui, je sais, mais ça fait plaisir de lire un truc que je comprends, pour changer ! Donc je le soulignais ! C'est pas le plus fréquent, les discussions sur les textes, parce qu'on commence juste à se connaître, on n'ose pas ! Et pourtant c'est un des intérêts d'Oniris, on peut papoter du texte avec celui qui l'a écrit et l'auteur peut voir comment son texte est perçu par les autres avec leurs multiplicités.

Pattie

raaahhh... lovely, j'aime entendre ça.
(quoi? je flooode? bon, je sors.... mais j'aime quand même)