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A propos de Roulé dans l'herbe.
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Roulé dans l’herbe

J’avais le choix entre rien ou beaucoup. Je savais qu’en commençant, j’allais me ranger du côté des grands bavards du site. Mais c’est de votre faute, je ne pouvais pas laisser passer 19 commentaires aussi riches, et répondre est très long, si on aime comme moi aller dans le détail des choses. Disons qu’aujourd’hui je vous ai consacré tout mon temps d’écriture, après que vous m’ayez vous-mêmes consacré un peu ou beaucoup du vôtre.
J’ai essayé au mieux de faciliter le repérage de mes réponses.

Alors tout d’abord, comme il semble de tradition sur le site, merci à ceux qui ont permis la publication de ce poème, CE, correcteurs et commentateurs. Un seul mauvais avis en EL. Je progresse…

Merci évidemment aux nombreux lecteurs, même s’il est difficile d’interpréter le nombre de clics/lectures affiché (630+). Merci enfin à vous, commentateurs, la catégorie d’observateurs la plus attendue des auteurs.
J’ai trouvé vos débordements thématiques souvent brillants pour ce qui n’était au départ dans ma tête qu’un magma baroque et surréaliste. Si on cumule toutes vos idées, l’auteur pourrait avoir le sentiment d’avoir embrassé le monde, au sens de complétude. Merci pour ça, mais je vous dirai plus bas quels modestes et vagues sentiments ont en fait guidé ma plume. Je me suis tout de même appliqué à la finition, la versification étant toujours chez moi le socle de l’édifice.

Alors, le contexte c’était quoi ?
Une scène de mariage et de ses festivités vue à travers les fumées d’un type qui vient de s’en rouler un p’tit, couché dans l’herbe si on veut prolonger la métaphore. Alors évidemment, ce qu’il voit ne sort pas forcément du catéchisme.

Oui j’ai mis dans ce texte un peu de tout ce qui a été relevé par Cristale dans le premier commentaire : religion, drogue, politique, sexe.

Quelques détails supplémentaires :
L’orthographe de Queuleuleu est donc tout-à-fait admise, il suffisait de taper le mot sur Google pour être dirigé. Et puis, qui ne se souvient pas de la chanson A la queuleuleu ? De toute façon, correcte ou pas, si j’en avais eu envie, je n’aurais pas hésité à m’accorder cette licence bien plus innovante que le encor sans E.

Les expressions Riz brun (plutôt que blanc), jeté par des catéchumènes, c’est-à-dire des jeunes initiés qui malgré leur toute neuve instruction religieuse semblent ici avoir déjà fait leur choix doctrinaire, sac de jute, nervis, expriment évidemment une interrogation hallucinatoire du narrateur sur une certaine radicalité possible de la religion, et par les temps qui courent, une certaine tendance préventive à protéger ses symboles, comme celui de la croix. Et si les nervis sniffent, c’est peut-être pour soulager quelque chose. Qui sait, peut-être leur trouille ? Et plus Dieu veut nous protéger, plus le Diable est virulent, d’où ce partage équitable dans le poème.

Bien vu : ben oui, roulé dans l’herbe → fumées illicites. Oui encore pour la critique ironique du mariage (d’être enfin les tambours des galères humaines) exprimée bien sûr par le rêveur dans la fumée de son joint, qui voit dans les catéchumènes les déjà serviteurs zélés et tonitruants (les tambours) du légalisme religieux, après qu’ils aient fait vœu de pauvreté (les sacs de jute). Peut-être que mon rêveur considère que les marié du parvis planent encore plus que lui pour croire encore à ce sacrement.

Pour le reste, il n’y a pas de fête sans que le diable ne s’y invite (j’ai même voulu passer un balai bleu sur un éventuel et sordide ballet bleu, quand on pense aux enfants abusés, peu importe le nombre, qui hantent parfois les fêtes familiales ou religieuses, ces ambiances sanctifiées par la tradition. Ni sans le côté sombre qui en rejaillit lorsque l’heure avance vers le clair-obscur de la fête. J’ai essayé de concentrer au mieux ces deux tableaux dans le court espace que je m’étais accordé. J’avoue, Vincente, ne pas avoir pensé aux mariés en parlant de faux-amants, mais plutôt à certains couples d’encore jeunes ou moins jeunes invités, qui par contraste sont en phase terminale d’amour, et dont l’occasion dévoile le mal-être. Je crois qu’on a tous connu de telles scènes. Mais votre idée, rejointe par d’autres je crois, n’est pas hors-sujet non plus. Tant mieux si le tableau digresse dans plusieurs directions compatibles.

La poésie ne m’intéresse que par la qualité de sa forme. J’aime ce qui ne sert à rien. Je réserve les visions moralistes ou utilitaires à la prose. Celle des autres, bien sûr, parce que la mienne n’est pas très sérieuse.

Quelques mots plus personnels :

Cristale (Bcp+) : Ah Cristale… Je vous ai donc citée en premier dans les prémices de mon forum. Pour être actif dans le jury d’un concours national de poésie (en catégorie classique) et après avoir lu quelques unes de vos productions, je peux vous dire par instinct, que vous auriez sans doute été primée à plusieurs reprises. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce qu’on jette dès le premier tour. Et si les auteurs du site écoutaient quelques-uns de nos commentaires à la cantine, ils danseraient autour de moi pour ceux que je produis ici. Merci donc pour votre baume apaisant sur ma versification.

Angieblue (Passion) : « Provocateur et surréaliste » ; c’est donc que la poésie me permet de forcer ma nature. J’écris pour me transformer.
Merci pour votre appréciation totalement démesurée. Je ne sais pas encore me servir de cette touche.
Vision sombre et désenchantée de l’humanité ? Plus désenchantée que sombre, alors oui, sans doute. J’essaie de la combattre par l’ironie, selon le traitement longue durée prescrit par mon médecin, qui vient de se suicider.

Miguel (Pas) : Désolé, le texte est passé, malgré votre structure mentale, expression que vous employez vous-même. Pour l’orthographe de la queuleuleu, voir plus haut. Je regrette que pour un prof de français vous n’ayez pas fait l’effort de vérifier. C’est comme si vous commentiez dans la marge une rédaction d’élève : « je me demande si vous avez fait deux fautes ou vingt-cinq. »
Jamais plus je n’insulterai mes enfants pour leur carence orthographique et j’ai perdu les coordonnées du rectorat :)

Socque (Bcp) : Rien qui cloche dans mon poème ? Vous avez sniffé ou quoi ? Un coup de mou ? Remettez-vous vite et revenez-nous en pleine forme. Votre échelle de notation comporte quelques échelons de plus que la mienne :) Je n’ai pas encore utilisé la touche Beaucoup. Merci, forcément, de votre passage stimulant, comme disait Duras dans ses siestes adverbiales.

Donaldo (Bcp) : Vous avez raison, je ne suis pas un laborieux, même si je peux mettre une semaine à trouver le bon mot ou la bonne rime. Mais c’est pas du labeur, juste un plaisir qu’on laisse et qu’on reprend. Une seconde jeunesse à la poésie classique, dites-vous ? J’en suis d’autant plus heureux que j’essaie de maintenir une rigueur de la versification.

Cat (passion) : « roulée dans l’herbe », vous avez tout compris, maintenant ? Oui, la syntaxe est un dogme chez moi. Merci aussi pour le travail sur le style et la rime. Comment vous savez que j’ai été pâtre grec ? Homère, vous connaissez ? C’est le nom de mon Shar Pei.
Pour mes commentaires, je me désole moi-même. Merci à vous pour les fruits de la passion.

Corto (Un peu) : Un peu, c’est déjà pas mal. Pour les catéchumènes, voir plus haut. Et puis vous avez raison, convaincre n’est vraiment pas mon souci. J’ai expliqué plus haut ma conception de la poésie.

Malitorne (Bien) : Bravo pour votre niveau olympique de compréhension. J’ai ajouté quelques compléments, car dans ce genre de textes vous voyez bien qu’il vaut mieux éliminer les ambigüités.
Les deux derniers vers accrochent à voix haute ??? Vous sortiez pas de la noce, par hasard ? :) Ça m’est arrivé une fois après m’être bituré avec des potes, la veille de mon entrée au conservatoire. J’avais oublié qu’il me faudrait le lendemain réciter la phrase culte d’admission : Gros Gras Grand Grain d’orge. C’est comme ça que j’ai fini dans l’Import-Export.

Provencao (Beaucoup+) : Des vérités sans artifice… dites-vous. Elles sont surtout réservées à la prose, c’est même ma signature. Paul Valéry pense la même chose, je me sens moins seul. La poésie n’a que faire de la vérité. Merci beaucoup pour vos compliments.

Sympa (Pas+) : Votre commentaire était intéressant, dommage qu’il ait été un peu discrédité par l’allusion à la difficulté du vocabulaire. Vous dites avoir passé votre temps à chercher le sens des mots. Sans doute caravansérail et danses baladoires ne sont-ils pas très courants, mais pas techniques non plus. Mon travail d’auteur est de fournir un effort constant pour trouver le mot le mieux adapté à l’idée. Je trouve donc dommage, sur un site littéraire, d’avancer de tels arguments. C’est clair, vous ne serez jamais une lectrice attentive de mes textes.
Je respecte néanmoins votre avis, mais pour imiter votre ton détaché, je vous répondrai que je n’ai pas vocation à alimenter les épisodes de Coin-Coin tous les jeudis en kiosque.

Myo (Beaucoup) : Oui, le narrateur a sans doute une vision pessimiste. Je crois surtout qu’elle est ironique et enfumée. Sinon, moi ça va. Merci de votre appréciation.

Papipoète (Pas) : Pour vous dire la vérité, et sans vouloir vous vexer, je ne prête pas beaucoup d’attention aux expériences personnelles de mes commentateurs, qui viendraient contredire celles de mes narrateurs. C’est eux que je fais parler, pas vous, et moi-même je n’ai pas souvenir d’avoir participé à des bacchanales, des saturnales ou des orgies privées, ou alors on n’était pas nombreux. Je laisse à mes personnages leurs opinions religieuses ou philosophiques. Je peux vous dire en connaissance de cause, que dans un concours national de poésie, aucune critique de la qualité d’un texte n’est admise de la part d’un juré, sous le prétexte d’un jugement de valeur, sauf si le texte contrevient à la loi. Dans le cas extrême où le juré ferait porter un quelconque chapeau à l’auteur, cela vaudrait même un sévère rappel à l’ordre.

Je vous remercie de votre patience à lire un texte qui semble vous avoir profondément choqué. J’espère que les explications données au début, c’est-à-dire celles d’une vision des choses hallucinatoire, atténueront un peu votre rejet. Je suis d’autant plus désolé que je pense n’avoir rien de mieux à vous offrir à l’avenir.

Mokhtar (Beaucoup+) : Pour le balai bleu, vous trouverez une piste plus haut. Merci pour l’écriture haute en couleur. J’ai longtemps aimé le noir et blanc, jusqu’à ce que mon Shar Pei me dise que c’était nul de ne pas voir en couleur. Puisque vous vouliez tester la sensibilité de mon épiderme, je vous dirai que je n’ai pas été froissé par sa remarque.

Merci de défendre l’exacerbation lyrique dans la poésie. Prosodie sans faille, travail remarquable sur les rimes, cela est soumis au bon goût du lecteur. Disons que je suis content d’être tombé sur vous. J’approuve votre questionnement sur les catéchumènes laïques de la bien-pensance médiatisée. Pour finir, mon héros n’a pas tiré sur l’ambulance, plutôt sur son joint.

Vincente (Beaucoup+) : Quel beau commentaire ! De ceux que je suis bien incapable de produire, moi qui divague plus facilement dans des zones saugrenues. La poésie, comme tous les arts je suppose, crée des espaces de compréhension et donc de développement qui échappent à l’auteur. Il s’est probablement écrit des milliers d’essais sur Les Fleurs du mal, mais qui irait penser que Baudelaire a voulu y mettre tout ça ? Chacun son travail. Encenser ou démolir un auteur, n’est-ce pas finalement se tromper sur l’essence de son art ? Merci encore.

Archibald (Beaucoup) : Permettez-moi d’aborder votre commentaire par le sujet original que vous évoquez. Vous avez raison sur le plan grammatical, mais Grévisse était un piètre poète. Bien sûr qu’il faudrait prosaïquement une virgule plutôt qu’un point à la fin du deuxième quatrain. Mais vous connaissez beaucoup de poèmes, ici ou ailleurs, ou même parmi ceux de nos plus grands auteurs, qui aient une ponctuation grammaticalement correcte ? La raison en est simple, c’est qu’à l’origine, la strophe est considérée par les classiques (sauf en de rares exceptions), je dis bien les Classiques, comme une entité entière et fermée, occupant l’espace d’une phrase, les seuls signes conclusifs admis à s’intégrer dans cet espace, étant le ! et le ? . Donc, vous noterez que la plupart du temps, le point est remplacé par une virgule ou plus justement par un point-virgule. A l’origine, une strophe doit trouver toutes ses rimes dans la strophe elle-même. Si on veut être précis, le tercet d’un sonnet n’est pas une strophe. Je suis de cette école-là, et ma faute de ponctuation est aussi vénielle que celle des cas cités. Le sens n’en est pas modifié, puisque vous l’avez très bien compris comme une prolongation de la liste des compléments d’objet de « J’ai vu… » Je ne me souviens pas d’avoir jamais terminé une strophe par une virgule, mais ça ne me gêne pas de le voir chez les autres. Baudelaire en est assez familier dans les Fleurs du mal. Merci, on a si peu l’occasion de parler ici de choses sérieuses :)

Dream (Beaucoup+) : Plus on approche de la fin et plus de choses ont déjà été dites. Merci pour les éléments de compréhension que vous apportez. Oui surréalisme, oui faux-semblants, oui causticité, oui cruauté, oui tragédie ; mille fois oui. Non, aucune leçon, aucune vérité, ce qui serait contraire à ma conception de la poésie.

Arsinor (passion) : Merci, forcément, même si je ne conçois pas le sens de Passionnément. Merci donc d’avoir, disons-le plus simplement, apprécié mon travail.

Vous soulevez la question intéressante du Je. Mais attention, il ne s’agit pas ici du Je du poète comme vous le dites, c’est-à-dire de Moi en tant qu’auteur, à la manière des Romantiques du 19e siècle (Hugo, Lamartine, Musset…). Ici le Je est un narrateur/locuteur, un personnage (le fumeur de joint) que j’utilise avec le procédé de la focalisation interne à la première personne. Votre idée m’interpelle car elle mènerait à remplacer « J’ai vu… » par quelque chose du genre « Il y avait… ». C’est parfaitement concevable, votre idée est intéressante mais j’avoue qu’elle ne m’a pas effleuré l’esprit. Il me semble toutefois, si vous permettez, que le Je du narrateur est plus convaincant pour décrire sa vision. J’aime votre manière d’aborder une piste fondamentale de l’écriture, celle du point de vue, dans votre commentaire. La poésie n’en est pas dispensée. C’est une richesse pour ma réflexion et peut-être celles d’autres auteurs. Merci encore.

Louis (Beaucoup+) : Ma culture philosophique se limite au premier paragraphe de la préface de l’Etre et le néant, et bien plus tard, le Monde de Sophie, à cause de son jeu de pistes dans la boîte aux lettres.
Moi qui suis fervent de Mythologie grecque, vous ne pouvez pas savoir à quel point vous me faites plaisir en évoquant Apollon et Dionysos. Oui aussi pour Le Caravage, artiste baroque, grand maître du clair-obscur, inspirateur de Vermeer, dont parle sur le site, le magnifique poème de Horatio, Lecture en bleu. Tout ça me va comme un gant aux doigts difformes.
Et puis, vous avez tellement bien vu sans juger, que ce texte était construit de visions, de rêves, de mirages, de délires et d’hallucinations. Vous comprendrez que je ne puisse pas abuser de compliments, mais je ne m’attendais pas à trouver de tels cadeaux dans la botte fourchue de mon diable de poème. Vous remercier serait presque grotesque.

Yannblev (pas noté) : Comme je l’ai dit plus haut à un autre commentateur, convaincre n’est vraiment pas mon souci. Ce n’est pas mon idée de la poésie. Ce fumeur de joint m’a juste transmis son inspiration, sans calicot revendicatif face caméra. Vous noterez que le texte est plus souvent descriptif que moralement intrusif. Le fumeur de joint n’a pas les idées très claires. Sa vision est hallucinatoire, comme l’ont fait remarquer beaucoup de commentateurs.

Merci encore à tous.
Bellini

Contribution du : 18/09/2020 11:15
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
Expert Onirien
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Merci de nous avoir répondu de manière si détaillée!
J'avoue ne pas apprécier quand un auteur ne prend pas le temps de répondre personnellement à chacun de ses commentateurs.
Pour moi, l'intérêt d'un forum est d'échanger dans le but d'apprendre, de comprendre et d'évoluer.
J'apprends beaucoup en vous lisant. Je me régale à chaque fois, même si vous êtes parfois un peu cynique ou ironique. J'aime beaucoup votre style que je trouve truculent. Donc, n'hésitez jamais à nous partager votre savoir, votre culture, votre point de vue personnel, des anecdotes et des histoires.
J'ai hâte de trouver le temps d'aller lire ce que vous avez posté concernant Paul Valéry.
Sincèrement un grand merci!

Contribution du : 18/09/2020 20:11
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
Visiteur 
Pour vous dire la vérité, Angieblue, je m’étais donné jusqu’à 20H15 avant de me suicider. Je n’oublierai jamais que je vous dois la vie.

Vous savez, le savoir, la culture, les anecdotes, les histoires, tout ça est partagé entre nous tous. Moi c’est la poésie classique, vous c’est la fumée bleue de la clope et les yeux verts du haschich (Dites-moi, ce serait pas un peu pour ça que vous avez apprécié mon poème ?). D’autres nous enchantent ici avec leurs connaissances musicales, d’autres encore avec des débats philosophiques de haute volée. Je suis naïf dans beaucoup trop de domaines, mais j’ai une passion, c’est apprendre sans trop me disperser. Lorsque je transmets quelque chose que je crois à peu près connaître, je peux avoir tendance à le faire avec force et autorité, et il est normal que ça puisse en agacer certains. Rien ne me fait plus peur que l’unanimité. Mais je sais me taire et écouter lorsque le sujet me passionne et que je n’y comprends rien, ce que je fais assez souvent ici.

Cynisme et ironie ? Quand on se connaîtra mieux, vous verrez que vous aurez oublié ça. Moi aussi je prends des coups, vous l’avez vu à propos de mon texte. Alors dans ces cas-là j’essaie d’entrer raisonnablement dans mon égo et de le brasser un peu pour en dégager une conscience productive.
Sommes-nous vraiment ici pour dépasser Victor Hugo ou la Bande à Basile ?

Je vous demande pardon à l’avance pour toutes mes méchanceté futures.
Merci encore à vous, Angieblue (un des plus beaux pseudos du site)

Bellini

Contribution du : 18/09/2020 21:19
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
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La poésie classique, ça aussi ça me plaît comme trip! et j'avoue être au fond une obsessionnelle de la technique, mais de la bonne , pas celle qui enfume...

Pas grave pour les méchancetés! on est condamné à souffrir..., nous les (apprentis) poètes!


Contribution du : 18/09/2020 22:27
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
Maître Onirien
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bonsoir cher poète
bravo pour ce remerciement collégial, et personnalisé à la fois ! Tout un poème en fait !
je vous trouve bien indulgent avec moi, qui n'ai guère goûté la teneur de vos vers, bien que je leur trouvai une grande qualité d'écriture !
vous n'auriez rien de mieux à déposer sous mes yeux " effarouchés ", mais si, mais si, et même que dans un registre similaire, il se pourrait que je goûte à une nouvelle aventure née de votre encre ?
écrivez, écrivez encore, je suis sûr que vous me surprendrez...favorablement !
passez une douce nuit !

Contribution du : 18/09/2020 23:35
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
Visiteur 
Davide (Bien+) : Bonjour et merci de votre passage.
Je suis heureux de voir un commentateur qualifier cette cérémonie de mariage d’hilarante dans le grotesque. Critique des traditions, humour noir, ironie, ou simple amusement dans les limbes de la poésie classique, oh oui j’en veux encore. Je crois que ça résume bien une partie de ma production poétique.

J’ai écouté Le songe d’une nuit de sabbat. Il me semble que je connaissais mais je suis une vraie quiche en musique. Je suis rarement capable de reconnaitre de quel instrument vient tel ou tel mouvement de l’orchestre. L’autre jour j’ai revendu deux cymbales de mon grand grand-père en croyant que c’était un tue-mouches. Avec l’argent, j’ai offert Sardou à ma femme en croyant lui avoir acheté le Lac des cygnes. Du coup elle me réclame l’intégrale (de Sardou, hein, pas de Tchaïkovski). Je suis dégoûté.
Bellini

Contribution du : 19/09/2020 09:52
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
Maître Onirien
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Bonjour Bellini.

Merci pour cet agréable retour sur commentaires.

Vous écrivez : "Je me suis tout de même appliqué à la finition, la versification étant toujours chez moi le socle de l’édifice.
...La poésie ne m'interesse que par la qualité de sa forme. J'aime ce qui ne sert à rien."
Je ne vous contredirai pas sauf peut-être sur "ce qui ne sert à rien" car je pense que la poésie sert à stimuler les neurones non seulement de l'auteur mais aussi ceux du lecteur en élargissant le champ de la réflexion, de l'un et de l'autre, et permettant à de parfaits inconnus des échanges souvent fructueux, ainsi qu'un nombre de lectures conséquent, comme c'est le cas sur ce forum et sur ce fil d'échanges.
Personnellement, votre poésie, à cent lieues de la mienne, m'apporte un air nouveau qui me sort de ma propre routine et m'interpelle.
Votre art de la versification classique est plutôt moderne...et ça me plaît. Vous et moi, deux styles différents mais où nous nous retrouvons pour deviser : voyez que cela sert à quelque chose de positif ^^
"... actif dans le jury d’un concours national de poésie (en catégorie classique)"
Vous savoir dans le jury titille ma curiosité...je proposerais bien quelques textes si je connaissais les références de ces concours. Par contre, j'espère que vous et vos collègues m'accorderez de mauvaises notes car je suis incapable, en cas d'honneurs, de lire mes poèmes devant une assemblée de parfaits inconnus


Encore merci à vous.
Au plaisir de vous lire lors d'une prochaine publication.
Cristale

Contribution du : 19/09/2020 09:55
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
Visiteur 
Cristale,
Quand je disais, j’aime ce qui ne sert à rien, j’avais en tête la doctrine de Théophile Gauthier puis des Parnassiens, résumée par « l’Art pour l’Art ». L’Art n’aurait pas à être utile ou vertueux et le but en serait uniquement la beauté. Ça me convient. Ce qui n'empêche pas la beauté de provoquer le débat.

Quand à mon rôle de juré classique dans un concours national de poésie, vous comprendrez mon devoir de réserve et mon envie de rester anonyme. Et si vous veniez, comment ferais-je pour les gagner tous ? Vous me prenez pour un naïf ?

Bellini

Contribution du : 19/09/2020 10:18
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
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Hey Bellini,
File nous les coordonnées de ton concours classique! Cristale et moi, on serait peut-être intéressées...

Contribution du : 19/09/2020 10:41
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Re : A propos de Roulé dans l'herbe.
Visiteur 
Angieblue,
Désolé, je ne peux pas, les auteurs primés connaissent ensuite le nom des jurés. Je tiens à rester anonyme.

Contribution du : 19/09/2020 10:49
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