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à propos de " Sarah Salamanovitch "
Apprenti Onirien
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19/11/2011 17:38
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Tout d'abord, merci beaucoup pour avoir lu ce texte et l'avoir commenté :) C'est vraiment agréable et stimulant de confronter son "travail" au regard des autres et avoir une idée des sentiments qu'il a pu faire naître en eux. Vos remarques et sensations sont aussi contrastées que celles des personnes à qui je fais lire ce que j'écris d'habitude... et je trouve que c'est très bien comme cela :) Ce qui m'a également fait très plaisir est que le style de l'écriture vous a plu. Je ne m'attendais pas à ce que cela soit relevé dans la plupart des commentaires :)

Quelques petites précisions qui répondront (peut-être) à vos interrogations.
Pour ma part, je ne vois pas l'écriture d'une nouvelle comme un récit linéaire ou qui doit nécessairement avoir un début, un milieu et enfin une chute, et préfère voir cet objet comme une photo (ou plusieurs) que l'on découvrirait, et qui nous ferait ressentir quelque chose sans que l'on ne sache rien ou presque des antécédents ou du contexte - Socque utilise d'ailleurs le mot 'instantané' au début de son commentaire, et c'est exactement cela, à la différence que le cadre du cliché ne limiterait pas l'espace autour du sujet, mais le temps et ce qui a pu se passer avant le récit. Il est donc normal que toute allusion au passé pose davantage de questions qu'elle n'apporte de réponses.
Lorsque j'écris, j'imagine entrer pour un moment plus ou moins long dans la vie - ou la tête - de quelqu'un, sans nécessairement avoir d'informations sur l'avant... et préfère imaginer ce qu'il adviendra après. C'est sans doute cela qui a pu "déranger" certains d'entre vous, en attente d'explications sur tout ce qui a pu être mentionné (révolver, autres personnages cités, etc...) et d'une fin plus nette. Finalement, j'ai envie d'écrire que c'est presque tant mieux qu'il reste des questions en suspend, comme cela le personnage peut vivre encore un moment, après la fin du texte, au gré de l'imagination et de l'humeur du lecteur.
Autre amorce d'explication, j'apprécie énormément des auteurs et cinéastes qui travaillent un peu de la même façon, et cela a-t-il sans doute aussi déteint sur moi ;) Je pense d'abord à toute cette cinématographie du Sud-Est asiatique (+ Japon) où il y a très peu de dialogues et pas toujours d'intrigue au sens où on peut l'entendre, mais seulement une succession de scènes anodines qui, à la fin, nous font ressentir une foule d'émotions parfois très fortes - par exemple le film 'Vive l'amour' de Tsai Ming Liang, pour n'en citer qu'un.
J'espère que ces quelques lignes vous auront un peu éclairés quant à mes intentions et mes envies en écrivant de cette façon plutôt que d'aller vers une construction plus conventionnelle.

Et pour vous répondre individuellement :
@ Socque : Je suis très content que tu a été intéressé(e?) par le personnage, et j'aime bien la description que tu en fais : 'fragile et volontaire'. J'espère que les bribes d'explications fournies ci-dessus répondent à tes remarques sur les manques que tu as ressentis concernant la narration et les situations.
Quant à l'utilisation du mot 'avortement' qui apparaît à la fin, je n'avais aucune intention de l'utiliser en guise de révélation, tant la situation me semblait évidente dès la scène dans la clinique... Je n'avais pas pensé que l'on pouvait le prendre de cette façon... Ça me donne à réfléchir.

@Pol-Henri : idem, pour tout ce qui est relatif à la trame proprement dite. Mon intention n'était pas de raconter une histoire au sens strict du terme avec une intrigue et une chute, mais plutôt faire un petit bout de chemin avec quelqu'un que l'on ne connaît pas et dont l'on ne sait rien... Mais je comprends parfaitement que cela peut dérouter, voire décevoir comme cela semble être ton cas.
Le " Non, non, ce n'est pas construit, ce texte. Ce n'est pas travaillé comme doit l'être une nouvelle. " m'a fait sourire autant qu'étonner. Je ne pensais pas qu'une nouvelle "devait" être comme ceci ou cela... Je trouve cela inquiétant que l'on puisse vouloir imposer des règles, même - et surtout - dans le domaine de la création.
Concernant la scène de l'avortement, j'ai seulement tenté de retranscrire et d'imaginer ce que pouvait ressentir à ce moment-là la narratrice, jeune femme d'un peu moins de vingt ans, rien de plus.
J'espère que le prochain texte que je proposerai bientôt te plaira davantage :)

@Jano : concernant les phrases sans sujet, c'est entièrement volontaire. Je n'ai pas réellement d'explication, mais cette forme s'impose à moi dans certaines scènes, et cela retranscrit ce que je veux faire passer, un terme de rythme, mais aussi face à la situation décrite et l'état du personnage.
J'ai adoré l'idée de 'spectateur perplexe'... même si je sais bien que ce n'est pas dans ce sens que je dois prendre ta remarque, à la vue de ce qui la précède... ;)

@rmfl : Je suis assez curieux de savoir pourquoi tu es admirative de quelqu'un comme Sarah. C'est à mon tour d'être intrigué !! (et pour ce que je peux en déduire - même si j'ai toute les chances de me tromper comme on ne se connaît pas - il y a beaucoup de chances que tu sois touchée par le personnage de la prochaine nouvelle que je proposerai :) )

@Melilot : Pas de suite à ce texte pour l'instant... mais tu me donnes des idées !
Effectivement, Sarah n'a ce révolver en poche que pour se rassurer, comme tu l'écris.
Et surtout, TRES touché par la fin de ton commentaire et cette 'furieuse envie d'en savoir davantage'. Très content d'avoir fait naître de la curiosité et de l'envie chez toi. Merci beaucoup.
Je suis également intrigué par ce que tu entends par "narration étrange".
Quant au pays, je n'avais pensé à aucun en particulier, mais en y repensant et en lisant les mots que tu as retenu, le premier qui me vient à l'esprit est l'Islande, pays qui m'avait tant impressionné par sa diversité et son âpreté et son atmosphère étrange lorsque j'y ai passé un moment.

Contribution du : 02/12/2011 19:58
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