Bonjour,

Je tiens à remercier le comité éditorial d’avoir publié cette nouvelle. Et aussi les commentateurs de l’Espace Lecture. et enfin les commentateurs arrivés après la publication.

Cette nouvelle, je l’ai commencée à Minneapolis et terminée à Salt Lake City. Elle garde néanmoins la marque du Minnesota, cet état du Nord des Etats-Unis où parfois les légendes ont la vie dure.

Je vais essayer de répondre aux commentaires, cette fois-ci dans le désordre à cause de Stony qui a pointé quelque chose d’essentiel dans cette nouvelle, du moins dans son inspiration.

@Stony : j’écris souvent sous influence d’une musique ou d’une chanson. Tu as repéré le poème de Jim Morrison, « The celebration of the lizard » mis en musique par son groupe « The Doors ». Que tu aies trouvé mystérieux ce poème est légitime ; Jim Morrison aimait martyriser la forme pour la forme, avec des thèmes pas toujours simples ou exposés. Moi, ce qui m’intéresse dans les textes de ce poète, que ce soit avec ou sans son groupe musical, ce sont les thèmes. Ils m’ont inspiré et j’en ai même fait la légende. Quant à la musique, celle des Doors, je n’ai pas choisi celle accompagnant le poème car elle est trop théatrale, mais celle de la chanson « The end », magnifiée par le film « Apocalypse Now » de Francis Ford Coppola.

@Sylvaine : le cri est une forme de prétexte métaphorique pour la légende. Je sais, ce n’est pas clair mais les légendes ne le sont jamais, surtout dans le Minnesota.

@Stéphane : merci, je suis content que cette légende paraisse réellement exister.

@Luz : ce serait intéressant en bandes dessinées, je le pense aussi.

@Alcirion : oui, il y a une forme de conte morale dans cette histoire, comme dans beaucoup de légendes d’Amérique du Nord quand elles sont reprises à la sauce moderne. Et c’est ce que j’aime. D’où le personnage du chauffeur de taxi.

@Andre48 : j’aime beaucoup ton interprétation (Ce n’est peut-être qu’un long rêve ; celui d’un vivant ou celui d’un mourant ? ).

@Hersen : tu sais que ça me fait plaisir quand mes écrits te plaisent.

@STEPHANIE90 : oui, le malaise et la peur de soi-même sont au cœur de ce récit.

@FANTIN : j’espérais que ce récit reste moderne. La légende est ancienne, du moins sur le papier, mais je voulais rester attaché au monde de 2018.

@maguju : pour moi aussi, ça a été le moyen de sortir de ce monde de verre, d’images et de fer.

@Wancyrs : rêve ou réalité, c’est une bonne question, comme celle que pose Andre48. Je pose mon joker.

@Femme-Cattleya : les « éléphemmes » aurait plu à Jim Morrison, le poète, qui aimait détourner la langue anglaise pour créer des mots.

Merci encore à toutes et à tous.
A bientôt pour un texte qui ne se déroulera pas dans le Minnesota.

Don

Merci de ton retour.
On ne peut jamais vraiment savoir si on écrit des bêtises, mais les correspondances étaient trop flagrantes.
Et je n'avais même pas noté que le héros s'appelle Jim :)

Intéressant, vraiment, mais je me répète.

Allez, je me mets un petit coup de "The end". Pour moi qui suis absolument clean, question substances illicites, les Doors, ça me fait toujours un petit effet virtuel, un peu comme si je buvais une bière sans alcool :)

Allez zou, moi aussi je me réécoute The end avec Stony !

Merci pour le retour, Don !

Merci Amélie,

Peut-être un jour écrirai-je ce qui travaille Jim au point d'en arriver là. Il est clair que passer de la Californie à Paris pour se retrouver dans le Minnesota, ça n'est pas banal.