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Adélaïde vous remercie
Expert Onirien
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22/11/2012 13:52
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« Adélaïde » a su toucher quelques lecteurs, et je remercie ici ceux qui lui ont fait la grâce d’un commentaire.

Ce texte parle bien du couple, du temps qui passe et de la désillusion, avec l’un(e) qui se réfugie dans le sommeil, l’autre qui comprend mais refuse de laisser l’être cher abandonner ses rêves.

Adélaïde (qui, pour répondre à Antinoos, n’a effectivement rien à voir avec mon pseudo) est-elle la narratrice, ou la dormeuse ? L’ambiguïté (relevée par Jfmoods) était volontaire, et en l’occurrence j’ai eu plaisir à constater que les deux angles pouvaient être adoptés selon la sensibilité du lecteur.
Adélaïde est aussi une ville australienne, une destination lointaine qui symbolise ici le rêve de jeunesse auquel l’un des deux veut encore croire, comme l’a justement souligné Lala.

Pourquoi ce « dead end » qui, inévitablement, devait faire grincer des dents ? « Impasse » me paraissait trop plat, trop sage, et trop disgracieux ainsi formulé : « Est-ce une impasse est-ce un passage » ; de plus « dead end » associé à « passage » comportait une dimension intéressante, relevée par Pussicat, celle de la mort. L’anglais, outre le fait d’être assez universellement compris, me paraissait acceptable dans ce contexte, en poésie contemporaine, et Adélaïde étant effectivement anglophone comme l’a rappelé Vincendix. J’entends néanmoins l’effet sonore un peu désagréable mentionné par Marie-Ange. Quant au trait d’union évoqué par Bingo, il me semblait ne pas être obligatoire, les deux formes étant couramment rencontrées ? Mais je peux me tromper, n’étant pas bilingue.

L’absence de ponctuation est un procédé courant chez moi lorsque je pose des émotions – les Yuccas, auxquels font gentiment allusion Arielle et Alexandre, avaient été au départ été écrits quasiment sans ponctuation, mais je les avais adaptés pour rester dans la catégorie classique qui me paraissait la plus adaptée pour ce poème-là. Ce procédé me permettait aussi, ici, de donner d’autant plus de force aux « mots titres » (formule joliment trouvée par Pussicat) ouvrant chaque sizain / chapitre. Mais je comprends que tout le monde n’adhère pas à ce parti pris.

Iloa, je voulais dire aussi que j’ai beaucoup aimé votre commentaire très poétique : « Ces mots posés en début de strophe qui nous arrêtent le temps d'un souffle pour ensuite lire ce qu'à eux seuls ils contiendraient si vous ne les dévoiliez ».
Pimpette, oui l’amour et l’espérance sont au cœur de ce texte, merci de l’avoir relevé.
Robot, vous n’étiez pas loin de l’intention de la poésie, mais de toute façon comme vous le dites, l’important c’est ce que ressent le lecteur.
Myndie, Antinoos, merci d’avoir remarqué la musicalité qui pour moi était aussi une composante importante de ce texte.
Jfmoods, pour les diérèses j’ai respecté en principe les préceptes de la prosodie classique – il y a en a une sur « insouciances », mais pas sur « lumière ».
Enfin Pizzicato, même si beaucoup de choses ont été en effet été exprimées, un regard complémentaire est toujours apprécié.

Voilà, je crois n’avoir oublié personne - hormis peut-être RB mais je n'ai pas pu lire votre commentaire.
Belle journée,
Ioledane

Contribution du : 21/01/2016 12:16
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