@Bellaeva

Eh oui Bellaeva, le ridicule « tue ceux qui visent la perfection en tout », mais surtout ceux qui, au-delà de leur soin à bien paraître, n’ont pas grand-chose sous le vernis.

Imaginons qu’Honoré ait eu un peu d’humour, un peu de modestie, un peu de lucidité pour relativiser…probable qu’il aurait rigolé de l’incident avec ses copains.

Perdre son pantalon, ce n’est en soi qu’une petite péripétie, mais cela un côté burlesque qui déclenche le rire facile, au premier degré. Et quoi de plus blessant que le rire, pour celui « qui se la pète », comme disent mes neveux.

Merci pour votre lecture attentive.

@Bidis

Pour décrire un personnage dans ses actes et ses habitudes, l’emploi du participe présent est très tentant. J’essaye de le réfréner en poésie, mais il est vrai qu’en prose aussi il peut lasser.

Votre remarque est pertinente et m’incitera à plus de « fantaisie » dans les formes narratives. Merci.

@Gilles P

Merci pour votre passage et vos appréciations. Effectivement, les échos des ressentis que j’ai situent ce texte à l’époque que vous dîtes. Il y aurait alors quelques anachronismes à corriger.

@papypoète

Merci, Papypoète, pour votre incursion dans le monde prosateur. Mon texte était surtout destiné à faire sourire, et je suis heureux que vous soyez entré dans le jeu.

Il est sûr que l’époque choisie doit éveiller des souvenirs surtout aux plus anciens. Mais il n’y a pas que des perdreaux de l’année sur Oniris. C’est d’ailleurs loin d’être mon cas, mais je n’ai pas connu le corbillard trainé par un cheval. Dommage, j’aurais eu du « grain à moudre » avec les jurons que vous évoquez. Et aussi avec les endeuillés recueillis marchant doctement dans le crottin.

Merci encore pour votre commentaire qui m’a beaucoup touché.

@Taquari
Merci pour votre commentaire que je viens seulement de voir.
La première partie, la description des personnages, est celle que j'ai eu plaisir à écrire. C'est poucela que je me suis laissé un peu aller à développer.

@Jocelyn
"patafolié" quel joli mot ancien vous m'apprenez. Si je l'avais connu, sûr que je l'aurai fourgué dans le texte ! Très heureux de vous avoir fait rire.

Merci, Herline, d'être allée dépoussiérer ma petite histoire farfelue.
Je garde un excellent souvenir des commentaires de l'époque, nombreux et de qualité. Il y a aussi de bons moments sur Oniris.
Cronin, cela doit bien faire 50 ans que je ne l'ai pas lu. Il faudrait avoir deux vies.
Encore merci pour votre sympathique message.
M.

Merci, Pepito, de vous être égaré sur les délires douteux de votre (inefficace) attaché de presse.

Je note avec bonheur que vous m’avez honoré d’une lecture intégrale, et, qui plus est, d’une analyse soigneuse et détaillée.

Je passe pudiquement sous silence vos considérations les plus désagréables : celles qui, hélas, sont pertinentes.

Quelques observations toutefois :
- Les redondances sont particulières à cette version destinée aux lectures après repas. Il faut qu’une concentration réduite par l’activité digestive soit soutenue par des répétitions, afin que rien n’échappe.
- « On ne naît pas lourd ». Si,si. J’en connais des « lourds depuis toujours, et lourds pour toujours ».
- La « boyard » est une ancienne marque de cigarette. Pas de majuscule à cette gitane que l’on fume. C’est un objet.

Pour la chute, votre suggestion est très intéressante, mais il m’aurait fallu mettre en scène une Kalachnikov (majuscule : nom propre). Engin du coup « hors lexique », comme vous dites.
Et d’un usage malaisé pour qui a déjà une main occupée à tenir un pantalon.

Dans le genre, allez donc voir « l’aquarelliste », récemment proposé ici. Vous serez comblé.

Merci encore de votre passage.

Bonjour Mokhtar,

Ce n’est pas sans plaisir que j’ai reconnu le maître et son : « Je hais les mauvaises critiques, surtout si elles sont fondées. ». Une belle reprise que celle-là.

Pour la Boyard, sur laquelle vous y allez quand même assez fort, j’ai le même doute que pour mon Frigidaire. Mais je suis là, loin de mon domaine de prédilection.

Tirer plusieurs coups d’affilée en tenant un fusil Lebel d’une seule main, n’a jamais empêché Gaël Faye de gagner le prix Goncourt (certes, des lycéens) avec Petit Pays, d’où ma proposition de fin alternative. Mais, honte à moi, je n’avais pas pensé au manque de tenue du sieur Dugommier. Voilà t’y pas qu’il se trompe d’instrument pour arroser la foule ? Un coup (si j’ose dire) à encenser l’hilare public pour du beurre.

Sur ce, et je vous en remercie, je note dans mon petit calepin des sentences à replacer : Lourd un jour, lourd toujours !

Et je vais de ce pas, aller lire « l’aquarelliste ».

En attendant, un grand merci pour votre retour. Nous aurons surement l’occasion d’en reparler ici où là.

Pepito