Bonjour à tous

merci au CE, aux correcteurs, aux publicateurs pour leurs lectures et pour m'autoriser une republication de mon oeuvre 7 ans plus tard :)

Merci aux nombreux commentaires reçus en EL : Queribus, Brume (hé ma copine), papipoète, Miguel et Donaldo75

Et merci aux nombreux passants et commentateurs depuis la publication : Troupi, Pizzicato, bipol, vb, Arielle, Leninebosquet, Robot , pieralun, Mokhtar, Louison, Alexandre et Jfmoods...


Alors, l'histoire : je suis résolument une poétesse moderne, mais sachez, pour ceux qui l'ignorent, que j'ai un diplôme de littérature française... et que ma matière préférée était la poésie classique !
Haaaaaaaaaaaaaa


Ceci étant dit, j'avais écrit un petit poème de la tristesse des Saules qui parlait des raisons pour lesquelles les saules pleurent, en alexandrins. Le titre: les regrets éplorés des lignes de nos mains, est un des alexandrins composant cette première oeuvre.

Et puis avec mon ami P, on a voulu en faire un sonnet.
Donc on a classicé le message : le saule est devenu une femme...
et la lame se plante dans les mains plutôt que dans l'écorce de l'arbre...

Voici la première version (j'espère que je ne contreviens pas aux règles de publication en détournant), publiée sur Oniris en 2010 (que vous voyiez les changements) :

Sur ma lèvre une larme abandonne à foison
Les germes cristallins au goût de ton absence.
Dans mon ventre oublié l'automne est hors saison,
Mais je tressaille encore au bruit de ton silence.

À nos cœurs nécrosés l’amour est sans raison ;
On les pensait si grands ! ce serment de l’enfance,
Ce bleu qui poudroyait nos lignes d'horizon,
Ces regards, le matin, comme une renaissance.

Et pourtant, souviens-toi ! Pour nous garder des maux,
Tu savourais l’amour au soleil de nos peaux,
Inventais le plaisir que le désir réclame ;

Pour éloigner de nous bien d'autres lendemains,
Je rêvais de sceller les lignes de nos mains…,
Lacérant nos poignets au tranchant de ta lame.

L'ensemble a donc été légèrement revu pour le résultat final.

Je voudrais remercier mes bons amis P, pour l'aide à la transformation (tu es mon cocon !!!)

A FB, FV et MM pour leur relecture et leurs avis avant envoi sur Oniris...


et merci encore à vous lecteurs.







ah et PS : les lignes des mains, comme en cartomancie quoi, la ligne de vie, la ligne d'amour...

Voilà donc les arcanes de cette mystérieuse expression de premier tercet : "Pour nous garder des maux,
Tu savourais l’amour au soleil de nos peaux,"
L'éternelle jeunesse de notre Ananas bien-aimée remonte donc à sa fraîche adolescence imprégnée de l'acide salicylique qu'elle allait récolter à l'ombre des saules, s'épargnant ainsi les petites misères des éruptions juvéniles

"L'extrait d'écorce de Saule noir concentré en acide salicylique est un allié puissant à incorporer dans vos préparations pour les peaux grasses, ternes ou à tendance acnéique. Purifiant et kératolytique, il stimule le renouvellement cutané, lisse les imperfections et lutte contre les points noirs, poils incarnés et pellicules"

Coucou Ananas

Quelle a été ma surprise quand j'ai découvert que tu es l'auteur de ce beau poème classique. Encore bravo.

@Arielle : j'adore les saules pleureurs, je les trouve tellement ... poétiques !

@Brume, je crois qu'on est à égalité quand je t'ai vu noter passionnément un poème classique ! Merci ma coupine !

Bonjour Gouelan et merci pour votre fort gentille appréciation de ma petite oeuvre !

Myo, merci infiniment d'avoir ressorti mon petit classique, je ne sais d'où, je ne sais pourquoi, mais ça m'a fait chaud au coeur d'ananas.

contente que mes quatrains et tercets aient pu vous toucher... :)

Relire ce texte ne m'a pas rajeuni.

Hahaha 😉 mais il est bon

2017, c'était hier ! Cette écriture me fait songer à Picasso, faisant des visages triangulaires, tordus ou tourmentés, qui cependant réalisa des portraits on ne peut plus " classiques " ; comme quoi notre Ananas peut tout faire !

je suis justement en train de bosser un truc en alexandrins...

mais je pense pas que je vais aller au bout du processus classique jusqu'au sonnet. J'ai une idée derrière la tête, il faut juste que je trouve le temps de la mettre en forme