Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Merci Marite
Question d'entrainement, mais là je suis allé un peu vite. j'ai un brin modifié les tercets. « Tu n'es qu'un bon à rien, me répétait mon père, Il serait plus que temps de te mettre au travail. Il y a justement une place au sérail : Un garde est mort, sous le venin d'une vipère. » Le sérail ? Non merci ! Je sais qu'on y prospère, Mais à quoi bon manger dans l'or ou dans l'émail, S'il faut se séparer de son bel attirail ? Plutôt fuir au désert, y trouver un repaire. Comment, sans un dinar, pourrais-je être appauvri ? Je suis petit mangeur, un navet me nourrit. Pourquoi donc accepter ces horreurs surannées ? Être d'une gazelle un amant clandestin, Jouir de l'air du temps dès le petit matin, Me semblent suffisant pour de longues années.
Contribution du : 08/07/2011 15:30
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
23/03/2011 21:54 De France
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
7565
![]() |
Difficile de faire mieux que vous deux ! Pas très morale mon histoire, mais on fait avec ce qu'on a ! lol !
Comment devenir riche… J’ai un très bon métier me serinait mon père, Mais je ne suis pas fille esclave du sérail, Je peux prétendre à mieux, avec mon attirail Et conjuguer plaisir avec un job prospère. Vois ce boudoir douillet, mon havre, mon repaire, Il ne me faut pas plus pour cacher mon travail. J’ai des charmes certains, à graver sur émail, Et je me ris des gens à langue de vipère… Le fisc n’en saura rien, ce sera clandestin, La nuit de préférence et le petit matin Me verra fraîche et rose en robe surannée. Pendant que mes amants se seront appauvris, J’aurai mes vieux parents de mes deniers nourris Et je ferai fortune en bien moins qu’une année !
Contribution du : 08/07/2011 18:28
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
07/02/2011 18:15 Groupe :
Primé concours Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
11459
![]() |
Ah j'aime beaucoup ! bravo Mona !
![]()
Contribution du : 08/07/2011 18:31
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Alors là, Monna, tu prends la tête de la course et nous en mets plein les mirettes.
![]() ![]() ![]() ![]() nb: je le trouve meilleur que l'original que je vous dévoilerai Dimanche
Contribution du : 08/07/2011 18:48
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
23/03/2011 21:54 De France
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
7565
![]() |
Merci les z'amis. Vous êtes sympas !
Contribution du : 08/07/2011 20:09
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Visiteur
|
En attendant le réveil d'Alexandre, je me suis offert ce petit rabiot
Au faîte du palais se nichait son repaire, Nul n'y pouvait toucher son précieux attirail. Nous étions cent vingt trois à l'appeler « Mon père » Et nous le chérissions, ce Maître du sérail. « Ces cent vingt trois enfants, persiflaient les vipères, Mangent dans le vermeil et pissent dans l'émail ! » Les gueux ont, de tout temps, jalousé les prospères... Avec nos vingt mamans, nous vivions du travail De milliers d'ouvriers. Légaux ou clandestins. Ils se pressaient, ravis, dès le petit matin, Pour que nous profitions de nos jeunes années. Jamais je ne mordrai ces mains qui m'ont nourri, Ces braves que la crise a encore appauvris. Mais leurs réclamations sont vraiment surannées.
Contribution du : 09/07/2011 11:34
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Maître Onirien
![]() ![]() Inscrit:
07/02/2011 18:15 Groupe :
Primé concours Groupe de Lecture Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
11459
![]() |
Bravo Pierrot ! J'avais pensé aussi à cette interprétation du mot sérail mais j'ai pas eu le courage de m'y recoller.
![]()
Contribution du : 09/07/2011 11:36
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Mieux vaut tard que jamais !
![]() Sis au fond du jardin, mystérieux repaire Interdit aux enfants, même ceux du sérail, Cet humble cabanon avec son attirail Restera pour toujours le château de mon père. Fait de bric et de broc, il n’avait de prospère, Clouée au portillon, qu’une plaque en émail Rappelant fièrement la valeur du travail, Ce qu’alors réfutait ma langue de vipère. Il y tenait, je crois, un tripot clandestin Où venaient s’abreuver, parfois dès le matin, Quelques anciens copains, ambiance surannée… Papa s’en est allé, le sol s’est appauvri, La cabane s’écroule un peu plus chaque année Mais je garde en mon coeur l’homme qui m’a nourri…
Contribution du : 09/07/2011 12:38
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Avec une diérèse à mystérieux en prime
Ce sonnet sent l'authentique comme aurait dit le papa de Manon des sources. ![]()
Contribution du : 09/07/2011 12:52
|
|
![]() |
Re : Bouts rimés |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Merci Pierrot ! Souvenirs d'enfance à peine "relookés" pour les besoins de la cause... J'ai bien aimé tes productions tout comme celle de Mona.
Contribution du : 09/07/2011 13:49
|
|
![]() |