Ouf ! Tu me rassures Myndie ^^, embellie aussi, j'avais renoncé à poster le mien de cucul la praline

Si mon projet vous déplaït, soit !
Un jugement de quand à soi...
Vous me trouvez enveloppée
Mais c’est mon éternel combat,
Pour s’affiner mon corps se bat
Contre une fourchette en épée.

Privé, mon estomac mourant
S’en devient tellement pesant
Que j’aimerais mettre les voiles
Pour me sustanter dans les cieux
Disparaître loin de vos yeux
Et m’empiffrer de fleurs d’étoiles.

Mais vous souffrirez du regret
De ne trouver à mon chevet
Que mes os qui feront la fête,
Les seuls vainqueurs de mon effort
À subsister après ma Mort ;
Que ne vous ai-je tenu tête ?

Cristale, dis moi quand tu pars, je viens avec toi m'empiffrer de fleurs d'étoiles !
Il est super ton poème.

Un aveu qui m'a fait oublié mon quant-à-moi ...

Oh ! mais avec plaisir embellie pour aller s'empiffrer ensemble de fleurs d'étoiles ! Surveille ta boîte mail, le départ est imminent

Hello les Boutsrimeurs!

Hello Cyrill, puisque tu fus le dernier maître du jeu!
Peut-on considérer que cet exercice est fini? J'avais trouvé l'auteur du dernier poème (ça fait bizarre quand même car on ne le voit pas du tout en poète )

Si c'est le cas, je me propose de proposer un nouveau défi.

Vous me dites

Pfff! N'importe quoi!
La bonne formulation c'est :
Je me propose de proposer une nouvelle proposition de défi

Hello Myndie

À propos de ta proposition de proposer une nouvelle proposition je te propose de proposer de ton propre chef cette belle opportunité fort-à-propos.

Désolé, j'étais un peu distrait ces temps-ci.
Merci et bravo pour vos participations, et voici le poème-source, un poème de jeunesse :

La naissance d’une vocation – 1908, Charles de Lugale (hé hé, un anagramme que vous aurez tôt fait de remettre dans l'ordre !)

Quand je devrai mourir, j’aimerais que ce soit
Sur un champ de bataille ; alors qu’on porte en soi
L’âme encor toute enveloppée
Du tumulte enivrant que souffle le combat,
Et du rude frisson que donne à qui se bat
Le choc mâle et clair de l’épée.
 
J’aimerais que ce soit le soir. Le jour mourant
Donne à celui qui part un regret moins pesant
Et lui fait un linceul de voiles ;
Le soir !... Avec la nuit la paix viendrait des cieux
Et j’aurais en mourant dans le cœur et les yeux
Le calme apaisant des étoiles.
 
J’aimerais que ce soit, pour mourir sans regret,
Un soir où je verrais la Gloire à mon chevet
Me montrer la Patrie en fête,
Un soir où je pourrais, écrasé sous l’effort,
Sentir passer avec le frisson de la Mort
Son baiser brûlant sur ma tête.

Merci Cristale, merci Cyrill

Alors voici:

Lignes-Nord-cygnes-bord-
branche-revêt-blanche-duvet-
une-quelquefois-lune-froids-
enivrée-fraicheur-nacrée-blancheur-
globe-blancs-robe-insolents

(je vous épargne l'intégralité de ce poème très très long)

Merci Myndie pour ces bouts rimés.
Pour 5 quatrains je reviens dans 5 minutes, heu... 50 minutes, non, 5 heures mais, promis, dans moins de 5 jours et 5 lunes.

Et merci Cyrill pour la décourverte du poème du Grand Charles. À 18 ans, il avait une vision prémonitoire de son destin.

Citation :

Ok Cristale! On t'attend.
J'ai bien cru moi qu'il me faudrait au moins 5 ans pour en venir à bout!

Le ciel s'étire en longues lignes
Emportées par le vent du Nord.
Ployant comme le col des cygnes,
Les osiers lisèrent le bord
Du lac où se mire une branche.
A la brune le bois revêt
Un voile de caresse blanche,
Flocons de givre en fin duvet.
Mille beautés n'en font plus qu'une.

Le marcheur égaré aperçoit quelquefois
Des nymphes éthérées se maquiller de lune
Fouler le sol perclus de leurs pieds nus et froids,
Inondant de senteurs une lande enivrée.
Son rêve lui décrit l'impalpable fraicheur
De leur teint transparent, de leur bouche nacrée,
De sourires de loup dit toute la blancheur.
Jamais en ses errances sillonnant le globe
Il ne vit frissonner de voilages plus blancs,
De frimas vaporeux qui font comme une robe
Aux charmes ingénus de lutins insolents.