moi - vitre - elle - terre - noirs - liées - vide - invisible - chavirer – serein

La mouche tourne autour de moi
Après avoir frappé la vitre.
" Je n’ai pas de pot, me dit-elle,
Comment retourner sur ma terre ? "
Elle me foudroie de regards noirs.
Je sens que nous sommes liées,
Nous deux dans cette pièce vide,
Un malin destin invisible
Est venu faire chavirer
Mon esprit jusqu’ici serein.

Embellie, s'il n'y a pas de triche, c'est très bien vu de ta part !

Oh, jeanphi, comment peux-tu me soupçonner de triche, je ne connais aucun procédé permettant de retrouver l'original quand on n'a que les rimes !

Il suffit de copier-coller les rimes dans la barre de recherche.
En effet, voici l'original :

LA MOUCHE


entre la scène et moi
la vitre
vide sauf elle

ventre à terre
sanglée dans ses boyaux noirs
antennes affolées ailes liées
pattes crochues bouche suçant à vide
sabrant l’azur s’écrasant contre l’invisible
sous mon pouce impuissant elle fait chavirer
la mer et le ciel serein



Samuel Beckett

Merci jeanphi, tu es plein de ressources !
Kècequejevas me régaler de tricher à l'avenir !!!

Petit up pour ces exercices.
Pardon Jeanphi, rien ne m'est apparu pour ta proposition.
Allez debout la dedans ! J'annonce la couleur nouvelle :

jalouse – pelouse – fleurs – douleurs – arbres – marbres – ingrats – draps –
songeries – causeries – ver – hiver – famille – grille – soir – asseoir – décembre – chambre – éternel – maternel – pieuse – creuse -

Et mon essai :

Dans le crépuscule et l’ombre jalouse,
Quand l’orée du bois mange la pelouse,
Sourdent en silence opalines fleurs.
Belles assaillies d’insanes douleurs,
Croissant au mépris d’implacables arbres,
Pétales figés comme autant de marbres,
Je les sollicite au creux de mes draps.

Ce sont les objets de mes songeries ;
Toutes, je les mêle à mes causeries,
Quand souffre mon corps rongé par le ver
Du froid, que sévit l’implacable hiver.
Ensemble, formons comme une famille,
Disons la prière et fermons la grille
De notre maison, pour jouir du soir.
Là, devant le feu, qu’il fait bon s’asseoir !
Envers la rigueur de l’âpre décembre,
Nous restons amis au clos de ma chambre.
Au seuil de la mort, rien n’est éternel,
mais le souvenir d’un sein maternel,
d’un visage aimé, d’une main pieuse
Posée sur mon front que la fièvre creuse.

Coucou Cyrill

T'aurais pas oublié la p'tite rime d'un p'tit vers en passant ?
Avec ou sans sucre ?☕

Oups...

T'as l’œil, Cristale ! De mémoire, c'était comme ça :
(Je change aussi un second implacable en intraitable) :

Dans le crépuscule et l’ombre jalouse,
Quand l’orée du bois mange la pelouse,
Sourdent en silence opalines fleurs.
Belles assaillies d’insanes douleurs,
Croissant au mépris d’implacables arbres,
Pétales figés comme autant de marbres,
Valves de mon cœur envers les ingrats,
Je les sollicite au creux de mes draps.

Ce sont les objets de mes songeries ;
Toutes, je les mêle à mes causeries,
Quand souffre mon corps rongé par le ver
Du froid, que sévit l’intraitable hiver.
Ensemble, formons comme une famille,
Disons la prière et fermons la grille
De notre maison, pour jouir du soir.
Là, devant le feu, qu’il fait bon s’asseoir !
Envers la rigueur de l’âpre décembre,
Nous restons amis au clos de ma chambre.
Au seuil de la mort, rien n’est éternel,
mais le souvenir d’un sein maternel,
d’un visage aimé, d’une main pieuse
Posée sur mon front que la fièvre creuse.


Sans sucre et bien serré, merci

Voilà c'est bien comme ça

maintenant j'attends le tien en tongs