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Re : Bouts rimés
Expert Onirien
Inscrit:
15/01/2017 16:43
Groupe :
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Post(s): 7929
Hors Ligne
Je prends mon tour, devrais-je dire mon tort ... ? Avec un pluriel ajouté à la rime 'éternels' :

Sur la brume qui plane comme une main jalouse,
Vois l'altière posture perdue sur la pelouse.
Ton âme est ce trésor fiché parmi les fleurs
Qui depuis six cents ans dispense ses douleurs.

Dans le clair du frima que chatouillent les arbres,
Vois ces voiles de traînes qui découpent des marbres.
Tes yeux sont ces matrices aux dons chers et ingrats,
Punisseurs et aimants que sèchent deux grands draps.

Dedans l'esprit enfin, confus de songeries,
Écoute le tumulte des caustiques causeries.
Ton ventre est ce tyran, à la pomme le ver ;
Ses faillites promettent le ténia et l'hiver.

Ces singes que nous sommes ne font qu'une famille
Que l'intellect enchaîne à la plus haute grille.
Après le jour si sûr, la fadeur du soir,
Mais nos passions piquantes ne laissent nous asseoir.

Je me souviens des larmes de janvier à décembre,
Des rires, du vacarme et surtout de la chambre.
Je me souviens de mille rictus éternels
Du plus cruel drame, de l'amour maternel.
Qu'ai-je gagné aux vices ainsi qu'à la vie pieuse ? -
La vie sans mes amours n'est que procession creuse !


(Ceci relève malgré mes efforts d'une platitude assez accablante.)

Contribution du : Hier 22:20:28
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
31/01/2014 22:04
De quelque part entre ciel et terre
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Post(s): 13046
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Il arrive parfois que ma femme jalouse
Jette mon baluchon au fond de la pelouse.
Lors, j'ai beau lui offrir mille brassées de fleurs,
Etaler mon chagrin, mes profondes douleurs,
Gémir en me roulant par dessous les grands arbres,
Son visage fermé ressemble à ces vieux marbres
Et semble m'accuser des maux les plus ingrats.
« Tu prétends m'avoir vu niché dans d'autres draps ?
Quel esprit saugrenu, toujours ces songeries ! 
Nous perdons notre temps en vaines causeries.
Sous tes yeux offensés, j'étais nu comme un ver ?
Allons bon, quelle idée ! Au milieu de l'hiver ! »
Il me faut rester fort, préserver la famille
Alors qu'elle voudrait me laisser à la grille.
J'attendrai calmement que descende le soir
Et je l'inviterai doucement à s'asseoir
Près de moi, bien plus près, lui prouvant qu'en décembre,
Il n'est pas de plus bel écrin que notre chambre
Pour garder bien au chaud notre amour éternel.
Je lui rappelerai son devoir maternel,
Son éducation de jeune fille pieuse
Et fi de l'adultère et de la plainte creuse!

Mais quelle horreur!

Contribution du : Aujourd'hui 11:23:23
_________________
"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
Inscrit:
02/10/2012 20:34
De Là-bas
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Primé concours
Post(s): 28416
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Hihihi ! Myndie Tant qu'à faire, allons-y ...

Tu vas te souvenir combien je suis jalouse,
Quand tu retrouveras sur ta verte pelouse,
Ta veste déchirée et les dessous à fleurs
Du dernier rendez-vous pour soigner tes douleurs
Avec cette kiné prônant le bien des arbres,
Le vent pour te masser et la fraîcheur des marbres
Pour t’allonger jugeant de ma part bien ingrats,
Les désirs avoués d’avoir entre mes draps,
Le parfait gentleman brisant mes songeries,
Pour vivre le réel et fi des causeries :
Il faut croquer la pomme avant le dernier ver.
Elle est au printemps ? Moi je suis en hiver ?
Mais je vais te soigner ! T’oublieras ta famille,
Tes amis, et ta poule… attends que je la grille.

Et puis ça m’est égal, mais ne viens pas ce soir
Pleurer dans mon giron, tu n’auras qu’à s'asseoir
Sur le banc du jardin dans le froid de décembre,
Pendant que dans mon lit et le chaud de ma chambre,
Je rêverai d’un prince à l’amour éternel
Qui ne reniera pas mon instinct maternel,
Ma chaste sainteté... non je ne suis pas pieuse,
Et je peux succomber car le désir… ça creuse.


Contribution du : Aujourd'hui 12:30:12
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