C'est mignon tout plein çà jeanphi !

Et je retourne en enfance où cet auteur avait grand succès auprès des instits !

Oui, c'est mon parrain de 78 ans qui m'en récitait.
Je trouve celui-ci plus profond que d'autres, qui ramène à la question de ce qu'est la conscience, genre "tu n'es une toi"... et quelle chance.
Bon c'est pas tout, à quand le retour des amours désespérés, des désespoirs amoureux, des concubinages impossibles, des jalousies destructrices, des débauches alexandrines... ?

Correction # 2412 "Tu n'es que toi"

Merci Jeanphi et Embellie



Avec un peu de retard...


Être ou ne pas être
Un bel écureuil
Un joli bouvreuil
La branche d’un hêtre

Mais aussi peut-être
Un gros coeur de pierre
Dans un gant de fer
Qui se maudit d’être

Fille ou bien garçon
Près d’une fenêtre
Rêvant que son père
Chante une chanson

Avec beaucoup de retard, sur
être - écureuil - bouvreuil - hêtre - être - pierre - fer - être - garçon - fenêtre - père - chanson



Jean-Paul épiloguait sur le néant et l’être.
Ne sachant discerner l’humain de l’écureuil,
Il vêtit le Castor d’une pie de bouvreuil,
Arrimant ses pensées aux racines d’un hêtre.

Phénoménologie qui frise le non-être,
Jean-Paul interrogeait la portée d’une pierre
Au sens existentiel, et la valeur du fer.
En tant qu’individu, il eût fallu, peut-être,

Considérer les faits comme un petit garçon
Qui découvre, ébahi, le monde à sa fenêtre.
Il veut l’apprivoiser, mais sous le joug du père,
Le néant lui tient lieu d’éternelle chanson.

Les rimes étaient téléphonées, donc je ne lis que maintenant le poème source du petit Maurice. C'est frais. Et c'est vrai que cet auteur avait grand succès auprès des instits.
Merci pour la proposition Jeanphi, et bravo à tou(te)s pour vos compos !

Allez les feignasses, je vous propose de nouveaux b.rimés :

livres – ivres – cieux – yeux – trempe – lampe – défend – enfant – mâture – nature -
espoirs – mouchoirs – orages – naufrages – îlots – matelots –

Heureusement, je ne suis flemmard que dans l'écriture (et la cuisine) ces derniers temps. Et je m'essaye à l'humour pince sans rire.

L'abandon innommable auquel tu te livres
Est la route laissée par tes victoires ivres.
Il faut, pour accéder au royaume des cieux,
Regarder son destin, quel puisse être, dans les yeux.

Se détourner d'un tort, d'une acmé : même trempe !
L'on ne fuit pas le sort comme on tait une lampe...
L'inexorable ennui de qui, las, s'en défend,
Rencontre son destin de vieillard ou d'enfant.

Peut importe, naïf, innocent ou mâture,
L'éther de l'esprit s'abouche à la nature.
Le temps, comme du plomb, coule et fige l'espoir ;
Il est de nos wagons la berne, le mouchoir.

Tes adieux les plus doux deviennent des orages,
Et ton retour au port ressemble au naufrage.
Tes dernières paroles évoquent ces îlots
Où restent à jamais l'esprit des matelots.

Correction v.9 premier mot : Peu

Merci Cyrill pour ce nouveau jeu. Le prochain est pour moi, et pas de comptines cette fois-ci, j'ai sorti les crampons .

Merci pour ta participation Jeanphi... bien sibylline au demeurant !
Je n'ai pas encore commencé mon essai...