Hello toutes et tous,

Je n'ai visiblement rien compris à ce forum, je croyais qu'il s'agissait d'un jeu de rimes poétiques où l'on devait employer dans l'ordre et en finale de vers les mots indiqués.

Désolée, je me garderai à l'avenir de me mêler de la partie.

Tiens, quel drôle de réaction ! Il ne faut pas vous excuser et disparaître, Animal. Je croyais que vous étiez un des utilisateurs nocifs bien souvent modéré par le comité, mais il n'en est rien.

Je vous prie de ne plus tenir compte de mes interventions déplacées et de participer à votre guise.

S'il y a une chose que je ne souhaite pas, c'est d'être importune. Ca se résume à cela.


Et merci à embellie de son petit mot de bienvenue.

Sur ce je cesse de flooder ce chouette forum.

Un peu en retard :


Musiq3

L'heure jazz, c'est "musique toi" :
Accord barré*¹ du jour
Déjà mort, comme moi ;
Suave viole d'amour*²
Sur des nappes*³ mouillés,
Le vent veut oublier
Tous ses cuivres éveillés...
Car le musique couche,
Elle se lève ! Grisé,
Doux fiosco amusé,
Hold up en baiser,
Toute anche, toute bouche,
La maxime*⁴ a un point*⁵
Douze temps, c'est trop loin !
"Les treizième*⁶ sont nôtres
Au relatif*⁷ besoin",
Disent les majeures*⁸ en moins,
Et un triton*⁹ dans l'autre.

*¹ En chiffrage musical, un chiffre barré désigne un accord diminué.
*² Ancêtre du violoncelle
*³ Nappage en littérature musicale, jeu d'arpège en remplissage de fond sonore
*⁴ Valeur rythmique égale à deux rondes
*⁵ Signe qui augmente de moitié une valeur rythmique
*⁶ Désigne ici un accord parfait enrichi de la 7ème, de la 9ème, de la 11ème, et de la 13ème, typique en jazz
*⁷ Ton relatif : mode antique construit sur le sixième degré d'un mode majeur, et vice-versa (sur le troisième degré d'un mode antique aéolien)
*⁸ La treizième d'un accord majeur résout l'accord sur lui-même.
*⁹ Triton : Intervalle de quarte majeur (par ex : entre les 1eŕ et 4ème degré augmenté, ce 4ème ° augm. étant alors appelé la 'Blue note' en jazz et blues), ou de quinte diminuée (se situant naturellement entre le 4ème degré et le 7ème degré des gammes majeures et mineures mélodiques, amenant la tension d'un accord de septième), constitué de trois tons, dont le renversement permet d'obtenir un intervalle à constitution similaire (trois tons)

Quarte augmentée, pas majeure (en *⁹)

V.8 la, pas le
V.15 's' à treizième

Pour ANIMAL #2501

Tu as bien compris, il s'agit de créer un poème en utilisant les rimes d'un poème déjà existant.
Après la participation de quelques oniriens intéressés, le meneur de jeu donne la solution en éditant le poème source.

Tu peux participer, nous sommes peu nombreux, hélas, sur ce fil !

Merci à jeanphi pour sa leçon de musique, un peu ardue pour les profanes dont je fais partie.

Je vous propose un autre "bouts rimés", il est court, j'espère qu'il va vous inspirer.

paupières – miens – mains – yeux – ombre – ciel
ouverts – dormir – lumière – soleils – rire – dire

Mon essai:

N’est pas venu le temps de clore mes paupières,
Veux tu bien me laisser encore avec les miens ?
Je t’implore Camarde, et je te tends mes mains :
Vivre encore au grand jour, du soleil plein les yeux,
Malheurs, soucis, chagrins, tous repoussés dans l’ombre,
Sursis bien mérité, avant d’aller au ciel !

Que ma maison sourie, toujours volets ouverts,
Car ce lieu enchanteur n’est pas fait pour dormir.
Que Zeus veuille toujours l’inonder de lumière,
Elle se dorera aux multiples soleils,
Ses murs résonneront de nos éclats de rire
Ce sera le bonheur, et je voulais le dire.

A vous les "boutsrimeurs"

Je tente!

Son regard violet et ses fines paupières,
Ses rires de défi qui se mêlaient aux miens,
Le charme d'un futur qui tenait dans nos mains,
Et ce fol incendie au fond de nos grands yeux...
Cet amour crucifié me hante comme une ombre.
Nuit et jour dans les pleurs je regarde le ciel ;
Parfois l'on m'aperçoit par les volets ouverts
Et le temps se morfond, sans rêver, sans dormir.
La lune me sourit, j'en cache la lumière ;
Les rayons caressants d'impassibles soleils
Me chantent les saisons et je ne fais qu'en rire.
Je partirai bientôt, doucement, sans rien dire.

Très beaux, embellie et Myndie !

paupières – miens – mains – yeux – ombre – ciel
ouverts – dormir – lumière – soleils – rire – dire

Quand se closent nos paupières
Tes doigts cherchent les miens,
L’amour, ce sont nos mains.
Et que verront nos yeux ?
Ton ombre dans mon ombre
Tout aux confins du ciel
Près des gouffres ouverts
Pour plonger, y dormir
Bien loin de la lumière
Oublieux du soleil.
Que raconte ton rire ?
Nous deux, il faut le dire.