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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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À mon tour :
L’ombre choyant sur son visage Et le voilant en son entier, Ce n’est pourtant pas une image Qu’on peut aisément oublier. En quelques souvenirs rapides Vous retenez son front jaloux, Tandis que de ses doigts rigides, Elle effeuille rien que pour vous La digitale ténébreuse Qu’elle infuse en l’obscurité. La nuit, dont elle est amoureuse, En sa terrible nudité Enveloppe son fier visage. Mais sous ses dehors orgueilleux, Elle est réduite en esclavage Quand enfin le jour bat des yeux.
Contribution du : 14/11 03:26:37
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Petit Up up up !
Contribution du : 24/11 12:56:02
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Merci Cyrill pour ce rappel. Quelle oublieuse je fais !
Voici le poème-source de cet exercice. Merci aux participants. La captive Je vous ai si souvent regardée au visage Que j’en ai désiré votre corps tout entier, Et maintenant mes yeux conservent une image Que mon cœur désormais ne peut oublier. Que m’importe à présent si vos mains trop rapides Couvrent votre beauté de longs voiles jaloux ! C’est en vain qu’à vos pieds tombent leurs plis rigides Puisqu’ils ne sont plus là lorsque je pense à vous. Le jour peut s’achever, et la nuit ténébreuse Peut vous confondre toute à son obscurité, N’êtes-vous pas debout dans son ombre amoureuse En un rêve pareil à votre nudité ? Et si vous détournez du mien votre visage, Si, loin de moi, s’en va votre pas orgueilleux, Est-il rien qui pourra détourner l’esclavage Qui vous fait ma captive et vous lie à mes yeux ? Henri de Régnier 1864 - 1936
Contribution du : 24/11 14:23:56
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Y a pas de mal Embellie. Content de découvrir ce poème, merci !
Dans la foulée propose d'autres rimes mais je n'ai rien de prêt : serge – nid – unit - vierge asperge – bénit – finit - cierge pavillon – vermillon - érable remords – vénérables – morts
Contribution du : 25/11 14:18:32
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Calfeutrés sous des toiles de tafta et de serge,
Nos affres sont jeunesse au sortir du nid Que savoir et révolte n'ont jamais tant unit, Une pensée nouvelle pleine d'idéaux vierges. Saturne a beau dicter de planter une asperge, C'est une lame à cran que le malheur bénit, Aux binettes et aux houes sont courroux ne finit, Et il dicte en bon diable sa loi à chaque cierge. Là, au rythme des fleurs, repose un pavillon, Que les enfants délaissent pour un lange vermillon. Ayant troqué tilleul pour rêche érable, Ils se passent de moral, d'aubes et de remords. Les matins se déguisent en idoles vénérables, Et les soirs, en secret, ils projettent leurs morts...
Contribution du : 25/11 18:16:27
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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Bonjour à tous, je corrige une faute v.6, sans quoi ça devient vraiment incompréhensible.
Calfeutrés sous des toiles de tafta et de serge, Nos affres sont jeunesse au sortir du nid Que savoir et révolte n'ont jamais tant unit, Une pensée nouvelle pleine d'idéaux vierges. Saturne a beau dicter de planter une asperge, C'est une lame à cran que le malheur bénit, Aux binettes et aux houes son courroux ne finit, Et il dicte en bon diable sa loi à chaque cierge. Là, au rythme des fleurs, repose un pavillon, Que les enfants délaissent pour un lange vermillon. Ayant troqué tilleul pour rêche érable, Ils se passent de moral, d'aubes et de remords. Les matins se déguisent en idoles vénérables, Et les soirs, en secret, ils projettent leurs morts...
Contribution du : 25/11 18:58:42
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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25/06/2009 19:48 De Occitanie
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Belle composition jeanphi
Je tente... serge – nid – unit - vierge asperge – bénit – finit - cierge pavillon – vermillon - érable remords – vénérables – morts La salle aux tentures de serge Est pour le copieur comme un nid Où sa main au papier s’unit Pour noircir la page vierge. Le moine que la sueur asperge Range son plumier et bénit Un bien triste jour qui finit Dans le halo doré du cierge. Il gagne le petit pavillon Aux volets peints de vermillon Pareil aux feuilles de l’érable Son cœur étouffe de remords, A-t-il trahi les vénérables et sacrés parchemins des Morts ?
Contribution du : 25/11 20:59:55
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Je tente à mon tour :
serge – nid – unit - vierge asperge – bénit – finit - cierge pavillon – vermillon - érable remords – vénérables – morts Les voilà tous, vêtus d’un costume de serge, Blottis en cette église comme oiseaux dans leur nid, Empreints d’une ferveur qui bien sûr les unit Dans leur adoration de leur très sainte vierge. Ils sont tous paysans et cultivent l’asperge. Humble peuple terrien, que le prêtre bénit, Qui attend patiemment que l’office finit Pour, très dévotement, faire brûler un cierge. Chacun d’eux s’est construit un joli pavillon A la façade blanche et volets vermillon, Selon la tradition, la porte en bois d’érable. Une vie bien tranquille et loin de tout remords Fera de ces gens-là des vieillards vénérables. On se souviendra d’eux lorsqu’ils seront tous morts.
Contribution du : 27/11 12:06:07
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Coucou Cyrill !
Aurais-tu proposé des rimes qui ne t'inspirent pas ? Doit-on attendre encore un peu, ou tu nous donnes d'emblée le poème d'origine ? Me pardonnes-tu mon intrusion ? Amicalement, embellie
Contribution du : 30/11 11:17:18
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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J'arrive !
serge – nid – unit - vierge asperge – bénit – finit - cierge pavillon – vermillon - érable remords – vénérables – morts Aucune majuscule à serge ! Lui qui croyait faire son nid ; Il nous marie, il nous unit, Hé ho ! dans sa cervelle vierge Plus flasque et molle qu'une asperge Rêvant qu'un curé nous bénit Et que notre couple finit Las ! à la lumière d'un cierge Dans le lit de mon pavillon Sous mon édredon vermillon Ou couchés l'été sous l'érable. Mais je n'aurai pas de remords Avec quelques mots vénérables À l'expédier chez les morts. ![]()
Contribution du : 30/11 15:40:52
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