Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Ce que ce vide n'est pas
Visiteur 
Merci aux commentateurs de "Ce que ce texte n'est pas". Une prose clivante, avec beaucoup de "beaucoup" et beaucoup de "pas". Vingt-trois, c'est beaucoup de commentaires. Personne n'a relevé ce que je pensais être évident : le vide du sujet. Cet auteur qui cherche à arracher un sourire et qui n'a rien à dire. Ce texte faisait suite à l'analyse du poème de Mallarmé sur le vide, à la manière bien sûr de l'oulipo. L'idéal serait que quelqu'un relise ce poème avec l'idée que son masque comique cache ce rien qui m'accable. En général, j'écris pour meubler ma vie et ici j'ai écrit pour me moquer de ce qui prétend meubler une vie. Qu'est-ce que je pourrais ajouter à ce texte pour expliciter l'idée que je croyais y mettre ? David effleure le sujet mais je suggère pas avoir vu un texte sur le vide.

***

Robot, merci, tu dis : tous les mots employés sont compréhensibles. Le texte pourrait être dit par un comédien très expressif, c'est vrai.

Proseuse, je n'avais pas pensé à cette interprétation de l'auteur dépassé par ses mots et qui ne sait plus où il en est. J'aime bien.

Annick, merci pour cette appréciation, en effet, dans la première partie, les descriptions sont réunies par thème ; ensuite, j'ai voulu donner plus de vitesse ; j'ai choisi "vous, par contre vous avez une drôle de tête" plutôt que "vous, par contre, vous faites une drôle de tête" parce que dans le deuxième cas, l'auteur désigne l'effet que son texte produit sur le texte, or cette apostrophe met face à face quelque chose d'aussi critiquable que ce texte et un lecteur qu'on imagine propre sur lui.

Fabio, ce texte n'essaie pas d'être rien. Sa présence et sa longueur démontrent que sa recherche peut aboutir et comme l'a dit aldenor, c'est un texte.

Merci beaucoup David pour ton passage. La radicalité que tu vois à très juste titre laisse passe un scintillement (le septuor de Mallarmé : en l'absence de quelque chose, il reste la forme).

Alcirion, tu as raison, le texte pourrait maintenir sa qualité du début à la fin, j'ai cru pouvoir ajouter quelques facilités pour donner du leste. Ce choix est prétentieux de ma part (tu ne le dis pas, je le dis moi-même), car sur une oeuvre aussi courte, il est difficile de s'offrir des "facilités qui n'en sont pas".

SaintEmoi, oui, l'autodérision.

Raoul, quelles gouttes ?

Wall-E, merci ! Vous avez bien marché !

Anonyme, merci d'être passé et d'avoir aimé. Qui est le petit chat du début ? Concernant l'astéroïde dédié à Chopin, il existe, car la ceinture d'astéroïde de notre système solaire en compte beaucoup ; qui ont reçu des noms et des chiffres. (Je voulais dire qu'il était incongru de pense que le compositeur était honoré par l'attribution de son nom à quelque chose d'aussi froid et intéressant qu'un astéroïde, sauf si c'est celui du Petit Prince.)

Gilles, merci. Plus ramassé, je vais y penser.

fugu, c'est un texte cantatrice-chauve : les personnages n'ont rien à dire alors ils disent n'importe quoi.

Merci aldernor. La chute peut être drôle ou décevante, selon peut-être si on attend une chute ou un flot.

Merci archibald pour ton passage sur la page. Vous êtes quatre à penser que le poème pourrait être plus ramassé et poli. Peux-tu expliquer la citation que tu fais ? "Ce n'est pas plus ainsi qu'ainsi ou que ni l'un ni l'autre".

Contribution du : 26/10/2016 21:43
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Ce que ce vide n'est pas
Visiteur 

Contribution du : 26/10/2016 21:47
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Ce que ce vide n'est pas
Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 33257
Hors Ligne
Alors en aparté, pour l'esthétique des liens : vers le texte, cliquez sur le titre depuis l'espace auteur, et là surtout ne plus bouger, et copier le lien, il amènera en début de texte. Vers le forum, c'est plus simple, il suffit de ne prendre que le minimum de l'adresse, comme là :

http://www.oniris.be/forum/ce-que-ce-vide-n-est-pas-t22822s0.html

il mène en début de sujet.

Sinon, merci pour le sujet et le retour qu'il constitue, je ne suis pas d'accord sur la vacuité du sujet, je lisais il y a peu : "réfléchir, c'est fléchir deux fois", ça fait un peu ça, comme si ton regard sur l’œuvre après coup lui enlevé sa spontanéité à tes yeux.


Contribution du : 26/10/2016 22:26
_________________
Un Fleuve
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Ce que ce vide n'est pas
Visiteur 
Bonjour David, tu t'y connais en matière de poèmes-jeux.

Mon intention était d'écrire des dénégations en réaction aux catégorisations quotidiennes. Vous êtes comme ceci, votre texte est comme cela. C'est une sur-réaction. Le texte est fait pour tourner autour du rien-à-dire.

A l'adresse des modérateurs : est-il possible de changer le titre ? Je viens de le trouver !

Contribution du : 27/10/2016 21:27
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Ce que ce vide n'est pas
Visiteur 
Les modérateurs ne s'occupent pas des textes. Il faut faire la demande auprès du Comité Éditorial.

Contribution du : 27/10/2016 23:02
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Ce que ce vide n'est pas
Expert Onirien
Inscrit:
09/03/2016 00:33
Groupe :
Auteurs
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 4023
Hors Ligne
"Ce n'est pas plus ainsi qu'ainsi ou que ni l'un ni l'autre."
Une citation que je ne comprends pas plus que quiconque, mais qui me réjouis par sa syntaxe acrobatique. Pour aller au fond du problème, je renvoie à l'ouvrage de Marcel Conche : "Pyrrhon ou l'apparence".
J'ai bien pris note de ton message personnel. Tu m'honores en sollicitant mon avis. Je veux bien tenter de te répondre, mais laisse-moi un peu de temps.

Contribution du : 27/10/2016 23:48
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Ce que ce vide n'est pas
Expert Onirien
Inscrit:
09/03/2016 00:33
Groupe :
Auteurs
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 4023
Hors Ligne
Merde !... : "qui me réjouit"

Contribution du : 27/10/2016 23:51
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Ce que ce vide n'est pas
Expert Onirien
Inscrit:
09/03/2016 00:33
Groupe :
Auteurs
Évaluateurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 4023
Hors Ligne
“Cher Monsieur,
Votre lettre vient à peine de me parvenir. Je tiens à vous en remercier pour sa précieuse et large confiance. Je ne peux guère plus. Je n’entrerai pas dans la manière de vos vers, toute préoccupation critique m’étant étrangère. D’ailleurs, pour saisir une œuvre d’art, rien n’est pire que les mots de la critique. Ils n’aboutissent qu’à des malentendus plus ou moins heureux. Les choses ne sont pas toutes à prendre ou à dire, comme on voudrait nous le faire croire. Presque tout ce qui arrive est inexprimable et s’accomplit dans une région que jamais parole n’a foulée. Et plus inexprimable que tout sont les œuvres d’art, ces êtres secrets dont la vie ne finit pas et que côtoie la nôtre qui passe.”
[R.M. Rilke, Lettres à un jeune poète]


Bonjour Arsinor,

Tu me demandes là quelque chose de bien difficile. Je viens de relire le commentaire que j’avais rédigé. J’y avais dit je crois l’essentiel. Néanmoins, le ressenti que l’on a d’un poème peut différer d’un jour à l’autre. Aujourd’hui, je me demande si ton texte n’est finalement pas très bien tel quel, avec ses longueurs mêmes…
La seule chose que je puisse faire, c’est te dire comment j’aurais procédé si cette idée m’étais venue. J’aurais noté tous ces “ni-ni” et les aurais classés en catégories :
Les expressions toutes faites (ni dieu ni maître, ni repris ni échangé…)
Les locutions usuelles (ni queue ni tête, ni foi ni loi…)
Les références culturelles (ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre…)
Les jeux de mots (nitroglycérine, ni houx, ni lit, ni pot…)
Les assonances (ni potiche, ni pistache…)
Les onomatopées (ni rap, ni gap, ni pop, ni tube…)
Les notations surréalistes (ni un ragondin suisse, ni un castor canadien…)
Etc.
Et puis j’aurais fait le tri.
J’aurais ensuite tâché d’assembler tout ça selon une forme choisie. Personnellement, la forme fixe, qui correspond à mon esthétique littéraire.
J’aurais essayé d’équilibrer les différents registres, en évaluant les justes proportions de cette compilation : suffisamment longue pour créer l’effet d’accumulation, sans sombrer dans l’excès pour ne pas lasser. Mesure délicate. J’ai procédé ainsi pour mes “Litanies du chat”, qui ont été diversement accueillies. C’est égal ; il faut assumer sa singularité.
Je demeure en revanche convaincu que le dernier vers est de trop : il surplombe le texte d’une hauteur arrogante. Finir sur : “alors c’est pas la peine de poser des questions” est à mon sens amplement suffisant.
Voilà. J’ai bien peur de ne pas t’avoir été d’un grand secours.

Au fond, tu sais quoi ? Il me plaît bien comme ça, ton texte.

Amicalement,

archibald

Contribution du : 03/11/2016 14:02
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Ce que ce vide n'est pas
Visiteur 
Merci beaucoup pour ces catégories et la méthode suggérée ! Voilà un message très intéressant.

Je vais voir ces *Litanies*.

Contribution du : 08/11/2016 20:21
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023