Grand merci aux orga qui ont permis à ce concours d’exister, au CE qui a permis la publication de mon poème, ainsi qu'aux lecteurs et commentateurs.

Et encore bravo aux lauréats !
Je n’ai jamais gagné un seul concours, aussi ne me faisais-je pas de film au sujet de celui-ci.
Le plus important est que le thème de ce concours m’a tout de suite emballé.
J’allais pouvoir enter de poétiser encore sur un sujet qui est chez moi une obsession : celui du double que l’on trimballe en soi et avec soi comme notre propre ombre.
Double qui nous est aussi indispensable et encombrant qu’un produit addictif.
Je dis On, et Nous, mais ce serait plus juste de m’en tenir à Je.
Ce poème a suivi de près 'Diabolus in musica', publié peu avant et procédant de cette même recherche de justesse dans les impressions que me laisse cet être non avenu, resté dans l’ombre.
Ici, lui et moi avons tour à tour le pouvoir d’exister au détriment de l’autre, d’être dans la lumière tandis que l’autre agit ou m’agit à bas bruit.
Ce ne sont que des impressions floues mais elles sont en nombre. Ce qui fait ma joie dans l’écriture, j’aime la saturer d’images, même à la limite de l’indigeste.
On ne se refait pas, c’est une critique déjà rencontrée sous mes poèmes.

Jemabi, tu as compris d’emblée ce dont il est question, et te lire en premier commentaire m’a fait grand plaisir.
J’ai d’ailleurs remarqué dans l’historique de nos écrits publiés, les tiens et les miens, des préoccupations souvent assez semblables. Ce genre de constat me réjouit toujours.

Socque, je n’ai pas bien compris où vous situez votre perversité de commentatrice.
Vous vous êtes raconté votre histoire de couple bien tangible au sein duquel l’un brime l’autre et vice-versa, ce n’était pas mon propos mais je ne suis plus maître à bord dès que le poème est lu.
Vous n’avez guère aimé ce que vous considérez comme ‘verbiage gratuit’ ou ‘poétique du vague’.
Soit. J’aurais été surpris qu’aucun lecteur ne fasse ce genre de reproche à un texte qui reste volontairement dans le brumeux de ce que moi auteur je ne maîtrise pas complètement.
Vous considérez comme de l’afféterie ce que j’appelle, moi, travail de précision sur la forme. La rencontre, ici, ne s’est pas faite.

Provencao, c’est mon itinéraire en poésie : les routes de l’imaginaire au bout desquelles l’illusion devient réalité.
Au bout desquelles la rencontre avec l'ineffable finit par se faire.

Don, too much : c’est le mot, et à force de le lire à propos de mes écrits, je finis par en convenir.
Mais vais-je pour autant me discipliner et me brimer ? Que nenni !
Je suis en outre d’accord avec l’ensemble de ton commentaire, s’agissant de la stylisation, et du traitement au-delà du bout du bout. C’est tout à fait mon intention d’écriture ici.

Vincente, voilà, tout est dit à propos de l’enveloppement du sujet.
C’est bien évident que le propos ne peut que tourner en rond au vu de sa complexité.
J’ai eu l’impression, au fur et à mesure des pensées qui me venaient au moment de l’écriture, que cette ronde s’approchait du noyau, sans jamais cependant l’atteindre.
Peut-être n’est-ce que sage prudence car les agissements et motivations tous mis en pleine lumière pourraient rendre fou.
La poésie, et la métaphore dans la poésie permet justement de dire sans dire.
En cela elle a une fonction assez semblable à celle du rêve.

Pouet, tu pointes dans ton commentaire des concepts comme la dualité et l’ambivalence : voilà qui précise encore ma pensée.
L’échange comme un aller-retour existentiel est une expression qui me convient tout à fait.

Yawanna, comme je le dis plus haut, loin de moi l’ambition de toucher tout le monde.
Je sais bien que ce qui paraît clair pour certains peut sembler alambiqué pour d’autres, comme vous.
Sur la question de des images et de la musicalité, il y a eu quelques rencontres, j’en suis bien content.

Errances, un peu comme pour ma réponse à Yavanna, je vois que la rencontre n’a pas été probante.
Votre commentaire en demi-teinte est toutefois à relativiser.
J’ai vu que vous avez commenté tous les poèmes ( ou peu s’en faut ) du concours avec dans la majeure partie des cas une sévérité qui me laisse légèrement pantois.
À l’aune de votre échelle de valeur je m’en sors plutôt bien.
Du potentiel, du savoir-dire, que demande le peuple ? !


Encore merci à tous et au plaisir de prochaines rencontres en poésie, nouvelles, forum, etc...
Veuillez accepter ce modeste bouquet

Merci pour ce retour, Cyrill. Ton poème a été le premier que j'ai lu sur le thème du concours en EL, et il est resté mon préféré jusqu'au bout, jusqu'à mon vote final qui n'a hélas pas suffit à te faire gagner. Bon, consolons-nous en se disant que les poèmes gagnants ne sont pas mal aussi.

Merci Jemabi pour cette fidélité à tout crin et tes mots de consolation

Je n'ai pas non plus le tiercé gagnant mais j'applaudis encore les lauréats