Je pense que je vais me mettre à dos tous les « oniriens » du monde, mais c’est plus fort que moi. C’est sans doute mon côté « schtroumf à lunettes » ou plutôt le « Zorro » de mon enfance, toujours prêt à défendre le faible, la veuve, l’orphelin et dans le cas présent le sans grade. J’en viens à mon propos. Après la lecture de la très belle nouvelle d’oxoyoz « j'ai décidé d'arrêter », quel ne fut pas mon désarroi de lire la petite phrase suivante dans le très élégant commentaire de notre très chère Ama : « …tu écris bien, je ne compte pas les textes chez les amateurs que j'arrête de lire au bout de la troisième ligne… ». Là, déjà, je sors mon épée de son fourreau, car je me sens viscéralement concerné. Mon coeur bat la chamade. Qu’est ce que c’est que ce truc ? Vais-je réagir ou non ? Non, tant pis, c’est sans doute écrit dans l’euphorie de la beauté du texte d’oxoyoz! Là-dessus, on est tous d’accord. Et puis zut, si, car s’il n’y avait pas d’amateurs, il n’y aurait pas de professionnels. Sus aux moulins…..

Très bien dit.
Je partage cette opinion et en rajoute un peu.
Les phrases comme celle mise en exemple ne devraient pas paraître !!

Mettre un texte en ligne, c'est risquer aussi de tomber de trés haut.

C'est facile pour quelqu'un un peu imbu de sa personne de se trouver génial dans son bureau tout seul. S'il se risque à lire son texte à sa femme, peut-être bien qu'elle va bailler. Alors, sur un site internet... il y aura de toute façon quelqu'un pour dire "bof", "pas terrible", voire "nullissime".

Faut voir les deux côtés de la médaille: il ya pas mal d'angoissé chronique qui posterons un truc en disant "c'est pas terrible, je sais, soyez pas trop vache et dites moi comment progresser", vont s'entendre dire "c'est génial".

Mais... en effet, c'est pas une question d'amateur ou pas: j'avais emprunté quatre bouquins samedi, sur les quatre, il y en à deux géniaux (tirage chanceux), un bien, et un dont j'ai lu trois pages. Et là, c'était un bon tirage: c'est souvent le contraire. Et le pire en plus, c'est que parfois il faut que je les termine, les bouquins...

Mais c'est subjectif: le livre qui m'éverve, celui qui m'ennuie, celui que j'ai trés envie de balancer par la fenêtre ou d'obliger mon pire ennemi à lire, c'est un chef d'oeuvre ou un bon divertissement pour quelqu'un d'autre...


Bon, à part ça, je suis pas sure que ce forum là soit le meilleurs pour ce type de débat.

D'accord avec Maëlle.

Sur Oniris, on commente les textes. Du moment qu'on reste poli et constructif (ou du moins pas destructeur), on a le droit inaliénable d'aimer, de ne pas aimer, de ne pas avoir d'opinion, d'exprimer sa lassitude, son enthousiasme, de comparer au détriment ou pas du texte qu'on commente.

Sérieusement, Pupuce... Il n'y a aucun texte où tu t'es dit "Ouh là, pas envie d'en lire plus" au bout de la troisième ligne ? Ca ne remet pas en cause le fait que c'est peut-être génial, et/ou que ça a demandé des heures de travail. C'est juste que ça ne nous correspond pas. Et ici, sur Oniris, on a la possibilité de le dire, pour faire avancer les schmilblicks de chacun (auteur, lecteur).

Pattie

Pattie, je suis d'accord avec toi. Là n'est pas la question. Comme toi, il y a des textes ou des livres qui me bottent moins et que je referme rapidement. Et on a tous bien entendu le droit inaliénable d'aimer ou non et d'exprimer son opinion. C'est clair. Je trouvais seulement que cette réflexion sortait un peu de son contexte et n'était pas de nature à encourager certains "amateurs" d'Oniris. Maintenant, il n'était pas non plus dans mes propos de polémiquer sur le sujet (mais comment le faire savoir) et je regrette presque d'avoir démarré cette discussion. J'aurai du me taire. Je ne suis sans doute qu'un vieux grincheux. Je rentre donc définitivement dans ma coquille pour éviter les coups de bâtons de Maëlle.

(... de fouet... Maëlle a un fouet...)

Ne vous fustigez pas (laissez-la faire ! ) Le sujet est intéressant. Il pose la question du rôle des commentateurs.

À quoi servent-ils ? Peut-être pas à encourager les auteurs, même si pas à les décourager non plus.

Quelles sont leurs limites ? Sachant que pour un auteur qui a sué des heures sur son texte, un "mais" est source de désespoir, mais qu'il devrait rapidement apprendre à faire la part des choses.

Quel est leur impact ? Peut-être faut-il trouver un ou plusieurs commentateurs dont on apprécie les commentaires et écouter ce qu'ils ont à dire eux, pas ceux qui n'ont rien en commun avec soi.

Pattie

PS : Maëlle n'utilise son fouet que pour confectionner des macarons... (Enfin, ceci dit, je ne l'ai jamais contrariée, on se sait jamais !)

J'envisageais le baton de Réglisse, aussi...

Pupuce, j'adore discuter, alors partez pas de suite... Surtout quand on tombe d'accord!

J'ai déplacé ce sujet ici, je crois qu'il a sa place, mais pas dans les exercices d'écriture (non mais).

Bonjour à tous et merci pour toutes vos réactions. Maëlle, où voulez-vous que j'aille? Sans vous, je ne suis déjà plus qu'un malheureux orphelin. A bientôt.

je voulais expliquer ici et non sur mon commentaire, à Athanor que mon récit était onirique...qu'onirique ou alors peut-être un transfuge d'une vie antérieure !!!!!! pourquoi pas

cette longue balade parmi les pierres pour atteindre les ruines du château de Crussol, laisse notre esprit libre de s'envoler et de mêler les époques, et les histoires que nos pensées induisent...peut-être ai-je été cette jeune pastourelle, amenant aux ouvriers le panier du repas de midi et morte d'avoir été piquée, seule, et loin de la ville, par une vipère...

qui sait...