Grand Prix Poésie RATP : voici les résultats, pour ceux que cela intéresse. PDF des 100 "premiers" textes téléchargeable.

http://www.ratp.fr/fr/ratp/r_113801/grand-prix-poesie-ratp-voici-les-resultats/

J'ai tout bus

Rime Avec Ta Plume


Ps: Ah on me dit que ce n'est pas le forum "Le mot en phrase", ok je sors...

Un tramway nommé désir ? ^^

Merci pour l'information et le partage, RB.

Page 51, il y a un super haïku ; page 70, les 110 manchots me restent en tête ; Abscons à la page 66 est pas mal non plus ; mon gagnant est le Rien de la page 53.

Le palmarès de la ratp est pas mal non plus, et il semble y avoir de nombreux poèmes d'enfants aussi, pas mal du tout, parmi les lauréats.

Le gagant du concours adulte s'est vraiment pas beaucoup foulé... je vais regarder ça, le fichier est en cours de téléchargement.

J'ai lu les textes que David a cité, je les trouve très médiocres, comme la plupart des oeuvres de concours de poésie... j'ai trouvé ce que je m'attendais à trouver : de la médiocrité.

Il ne faut pas se laisser abuser : remporter un concours de poésie est une fausse médaille.

Ces textes sont tous aussi mauvais les uns que les autres, j'en suis certain... je n'ai pas tout lu, certes, mais je le ferai s'il le faut pour m'entêter dans ce point de vue...

La médiocrité doit régir le monde ! Ici, s'agit ici de bluettes, ou de médiocres plumes.
Ces formes de "littérature" qui alterent nos écrits contemporains, même parmis les auteurs reconnus, et qui ruinent les fondements de cette poésie que certains défendent sans jamais la connaître et, encore moins alors, la pratiquer.
Et d'ailleurs, notamment Ferré, qui est un auteur reconnu et adulé, a souligné cette médiocrité alors qu'elle était, je pense, largement moins mannifeste.

Comment pourrait on, par exemple, comparer ce risible nom de "DE Obaldia" à un "Martinet", sans se couvrir de ridicule (les auteurs vraiment connus m'intéressent de moins en moins, les bons comme les mauvais) ?
Le niveau baisse, c'est indéniable... et la médiocrité empiète sur bien des domaines artistiques, la poésie étant l'une des plus polluées par cette dernière, encore une fois selon moi. Et je laisse en réserve un propos évoqué ci dessus, en simples patronymes, pour qui saura le voir, car ce n'est pas le sujet.

Pour ceux qui aurait cerné néanmoins mon allusion et qui demeurent sceptiques : je vous invite à lire par vous même et de décerner où est le talent, et où se trouve l'imposture.

Les récompenses, de nos jours (que ce soit une victoire dans un concours ou l'adoubement des chevaliers des nanars et des lettres), ne sont pour la plupart pas légitimes, et nous sommes dans une époque ou la conscience de cet état de fait s'aiguise un peu plus à chaque décénie... du moins c'est ce que j'espère.

Le mérite est dans la popularité et le titre, non le mérite lui même ni le travail... la lucidité ne fait pas de préférence : c'est la seule loi qui régit la grande majorité de nos systèmes.

J'ai regardé un peu les écrits qu'on trouve ici, sur oniris, j'ai pu constater qu'il en est pour beaucoup qui surpassent ce que j'ai pu lire dans les résultats de ce concours... ce qui me laisse à penser que j'ai bien raison de continuer à penser comme je pense.

Pas impressionné, donc, mais surtout peiné de voir un monde, que j'adore, celui de la poésie, ainsi diminuée et foulée aux pieds dans une époque ou plus personne ne s'intéresse vraiment à lui.

Bonjour Pheukiou,

Je viens de lire votre propos que je trouve interessant. Nouveau sur le site, j'aimerais que vous soyez plus explcite dans votre jugement et livriez votre conception de la poésie, vos goûts en la matière.
Il est légitime pour tout un chacun d'avoir ses prédilections et de les exprimer.
Bien amicalement
C.

J'aime les vers qui ont quelque chose à dire, en règle générale, mais si un poème en abordant un thème récurrent à laquelle la poésie est abonnée, même souvent réduite, comme le retour du printemps, la beauté de la nature, de l'amour, etc... je ne cracherai pas dessus.

Mais sauf exception et excepté Lamatine, je n'aime pas la poésie lyrique... je trouve dommage qu'on ai le sentiment - à l'école notamment, mais aussi par ce que la plupart des gens se figurent - que la poésie soit forcément l'art de faire rêver avec des mots doux.

J'aime les vers qui parlent de la société, en bien comme en mal, de optimisme ou en pessimisme, après, la forme importe peu tant que c'est bien écrit.
Mais si le texte est "violent," qu'il avancent des propos tendancieux, qu'il sabre, etc... j'avoue que je préfère encore plus.

Mais le problème, c'est que je ne connais pas le nom du genre de poésie que j'aime le plus.

J'espère être moins flou avec ce second message ;)

Merci d'avoir pris le temps de me répondre. Peut-être pourrait-on parler de poésie de combat. C'est effectivement appréciable au plus haut point. Mais le reste n'est pas à dédaigner non plus et je vois que vous êtes d'accord sur le fait que la qualité de l'écriture est un élément primordial sur le jugement qu'on peut porter sur un texte, jugement qui n'engage que son auteur.
Merci encore.
Bien à vous.
C.