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Conseils d'écriture poétique
Maître Onirien
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Ne pas faire des vers de plus de quinze syllabes, tout le rythme serait abîmé.

• La rime doit servir et non pas commander, afin d’éviter une mécanique sans âme.

• On peut émouvoir sans dire tout le temps le mot « larmes ».

• Fuir le pathos comme le terrorisme, le guindé comme le débraillé.

• Les bons sentiments ne font pas des bons poèmes, les mauvais non plus. Mais il faut des sentiments.

• Parler à tout le monde, avec la plus grande sincérité possible. La plus grande technique également.

• Les bons poèmes agrandissent l’âme.

• On a droit à un relatif hermétisme, pas à la confusion.

• On peut construire un poème comme une histoire mais il faut avoir le sens de la concision et celui de la chute. Se souvenir des leçons d’Edgar Poe sur la genèse d’un poème.

• Un poème peut partir d’une bonne idée mais, comme le disait Mallarmé, on l’écrit d’abord avec des mots.

• Un vers peut accrocher l’attention, cela ne saurait suffire, à moins que ce ne soit un monostiche.

• Il faut de la musique. Ou alors un tableau. Ou encore un terrible essoufflement procuré, dont on a l’impression qu’on ne réchappera pas.

• Il ne faut pas assommer les gens, sinon définitivement.

• Une fois le poème achevé, le faire passer, pas forcément au « gueuloir » flaubertien, ni au mouroir désabusé, mais au « murmuroir ».

• Le laisser reposer le plus longtemps possible, pour le reprendre avec un regard neuf et puis aviser.

• Se méfier de la cacophonie.

• Secouer le poème pour en faire tomber les adverbes. Sans doute devrais-je faire de même avec ce texte. Je ramasserais (certainement) de pleins paniers.

• « Si j’étais » « Si j’étais » « Si j’étais »... Le procédé pour lancer l’écriture a le défaut de le faire sans pouvoir s’assurer du point de chute (de chut). Les procédés, il faut les subvertir, sans que cela devienne nouvelle convention. C’est le sort tragique de l’invention en poésie.

• Il faut beaucoup de travail pour donner l’apparence de la simplicité.

• Lire beaucoup de poésie, toute la poésie. Ne pas hésiter à demander des conseils aux professeurs en ce qui concerne la production contemporaine, à feuilleter des revues, à butiner sur Internet et dans les librairies qui ne méprisent pas le poème.

• Être capable de biffer, de sacrifier si besoin.

• Capable de défendre son poème contre vents et marées.

• Savoir choisir un poème dans sa propre production, en toute sévérité. C’est lui et lui seul qui sera jugé par les critiques dont je viens de parler. Le concours, par son installation dans le paysage culturel, génère des candidats de plus en plus affûtés. C’est une compétition.

• Tout à coup il y a un regard, une voix, une émotion. C’est évident, audible, cela met tout le monde d’accord.

• On peut être porté par une image, une sonorité, mais il faut avoir une visée, quelque chose à dire, fût-ce en apparence dérisoire, et quand bien même n’en aurait-on pas une idée claire. Affaire d’intensité, de régime de courant, d’électricité du propos. Les lecteurs de Guitare Live comme ceux d’Ovide me comprendront.

La poésie est faite pour que l’on s’en serve, disait Jack Kerouac. Comme la liberté au fond.
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Adolescents, nombreux sont ceux qui éprouvent le besoin d’écrire des poèmes. Par la suite, la vie se charge de vous émonder, de vous faire renoncer à cette activité ni raisonnable ni rentable. Le poète est celui qui n’a pas renoncé à ses erreurs de jeunesse. Mais pour cela, il faut lire, travailler, se corriger sans cesse. Car la poésie est aussi un art. Etudiez les poètes qui vous ont précédés. Une fois que vous avez trouvé la poésie, continuez à la chercher. Apprenez les règles. Ne les respectez pas.

Le plus important est de se former une conscience et une sensibilité d’être humain vivant pleinement son temps. Il ne s’agit pas d’être dans l’air du temps ; il s’agit d’être à la pointe de son temps. Emporter dans ses bagages ce qu’il faudrait garder du passé pour voyager dans le futur. Car la poésie n’est pas qu’un art. Ou c’est un art d’habiter le monde. La poésie n’est pas faite que de mots. Elle est une forme de conscience hypersensible. (Ou de sensibilité hyper consciente).

Le rôle des poètes a toujours été de connaître le nom des plantes, des pierres, des oiseaux. Enumérer le monde pour l’apprivoiser. La ville moderne et nos inventions font aussi partie du monde. Il nous faut les acclimater. Imaginer le monde. Manœuvrer dans la fiction à haut régime. Le domaine du poème, c’est le réel et c’est aussi l’impossible, le merveilleux. Il n’y a pas de poésie sans utopie. Le vrai domaine du poème, c’est le rêve éveillé. Entraînez-vous à marcher avec les pieds sur la Terre et ne dédaignez pas, de temps en temps, d’effectuer des sauts périlleux dans l’espace.

Quand on est jeune et qu’on a la vie devant soi, on aime souvent les poèmes sombres et désespérés, le spleen, le noir et le gothique… Plus tard, on apprend à apprécier chaque instant de la vie. Il y a des poètes tristes et des poètes gais, des nostalgiques et des poètes qui espèrent. Parfois, ce sont les mêmes. Tous ont droit de cité dans la cité si, à l’égal du boulanger, ils font un pain bon, odorant, croquant, tendre et réjouissant ; s’ils apportent un peu de vérité, de force, de joie.

Comme la vie est courte, il faut essayer de la vivre pleinement. Ne pas pactiser avec la mort. Dans une société où la plupart des gens perdent leur vie à essayer de la gagner, le poète s’arrête pour regarder, comprendre, sentir. Intéressez-vous aux autres, prenez le temps de les aimer. Le continent le plus étrange et le plus neuf à explorer pour le poème, c’est notre vie commune. Je est aussi tous les autres. Nous ne sommes pas si différents que ça les uns des autres. C’est ce qui fonde la possibilité du poème. Et du partage. Le poème élargit l’enveloppe de l’individu à l’humanité.

Le poème est l’étincelle qui peut jaillir du frottement de deux regards. Sentir que nous existons vraiment parce que nous avons besoin des autres et que nous comptons pour eux. Essayer chaque jour de faire quelque chose qui soit utile et beau. Etre heureux est un travail. Le vrai bonheur est productif. Communicatif. Le poème est un cadeau que l’on se fait et que l’on fait aux autres.

Les poètes ne sont pas les inventeurs de la langue. La langue vient du peuple. C’est en lui qu’elle vit et bouge. Même s’il est souvent dépossédé de ses propres mots… Le poète est l’Indien qui applique son oreille sur la poitrine du peuple pour entendre venir de loin le galop assourdi des mots… Et tente de leur restituer le sens de la chevauchée. Faites l’amour avec les mots. Faites qu’ils fassent l’amour entre eux. Parler est utile. Même pour aimer.

Pas de poème sans jeu avec les mots. Mais la poésie n’est pas qu’un jeu. La vraie matière première de la poésie, ce ne sont pas les mots, ce sont les émotions, les sens, les sentiments. Il n’est pas non plus interdit de penser.

Ne vous payez pas de mots. Ne faites pas trop confiance aux mots. Entendez leur musique ; sachez y céder… et ne pas y céder. Evitez les phrases creuses, les images et les idées qui sonnent creux. Restez concrets. Pensez en images. N’ayez pas peur de la folie. Dans la folie, restez lucide. Préférez le mot juste. Ajustez les mots. Il y a une vérité du poème. Cherchez la vérité ; dites-la.

Il y a encore des révolutions à imaginer. Faites à votre idée…
À vous de jouer…
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La poésie est, d’abord et avant tout, un rythme. D’autres diraient un souffle. Certains poètes écrivent en marchant, ce n’est pas étonnant. Leur pas contient leur rythme.
Le rythme, ce n’est pas nécessairement la régularité. Quand on triture le langage, on se positionne par rapport à lui. Il faut avoir conscience du rythme pour le briser, et ainsi en créer un nouveau.
La poésie, c’est aussi la suggestion. Ne pas tout dire. Laisser imaginer. Se laisser prendre par la chair des mots.
En effet, en poésie, ce qui compte, ce n’est pas ce qui est dit, c’est la façon dont on le dit.
Avoir des choses à dire, ce n’est pas être poète. Etre poète, c’est avoir l’art de les dire.
Les mots ont leur sens, mais ils ont aussi ce qu’ils provoquent comme sensations. C’est cela, la chair des mots. Il faut y être attentif quand on écrit un poème. Ne pas rester au ras des pâquerettes. Que les vers ne soient pas plats.
Surtout, refuser la facilité, l’inutile, le déjà vu, déjà lu. Il ne faut pas avoir peur de la paire de ciseaux (virtuelle), qui est la meilleure amie des poètes.
La poésie, ce ne sont ni des vers, ni des rimes. Comme le disait Léo Ferré, « les poètes qui comptent sur leurs doigts pour avoir leur nombre de syllabes, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes ».
Alors ne comptez pas sur vos doigts. Mais battez la mesure. Pas pour écrire des chansons. Pas pour écrire en rythme. Mais pour vous positionner par rapport à lui. Pour avoir conscience que c’est cela, notamment, qui vous permettra de ne pas écrire « de la prose coupée en petits morceaux », selon l’expression du poète Pierre Béarn.
L’important, ce n’est pas de raconter, mais de capter des instants, des sensations, de « fixer des vertiges », comme l’écrivait Rimbaud. Et si vous racontez, car la poésie le peut aussi, faites frissonner votre lecteur (de plaisir, d’émotion, de stupeur ou même de dégoût, pourquoi pas. La poésie n’est pas forcément belle). Donnez-lui de l’émotion. Faites qu’il se dise, en vous lisant : si c’est ça la poésie, alors ça me plaît.
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La poésie, c’est un genre littéraire qui demande du travail.
Cela posé, c’est comme l’amour dans l’éducation par les parents, l’authenticité, c’est essentiel et ça ne suffit pas ! L’émotion du poème, si on décide d’avoir des lecteurs, il faut la leur faire partager. On a plus de chances d’y arriver avec un peu de travail. Le premier critique du poète, ce doit être le poète lui-même. Il doit oser se distancier de son écrit. Mon ami et poète, Jean Breton , disait qu’on ne devait pas hésiter à regarder son poème de haut, prendre vis-à-vis de lui l’air goguenard.
Donc, son poème, on le laisse reposer… et après décide si on peut l’améliorer. Même chez ceux qui aiment utiliser l’anaphore (répétition volontaire d’un mot ou d’une expression) on se méfie en poésie de la redondance. Donc souvent ce travail consiste en un allègement. C’est souvent un retrait, un remplacement voire un remaniement du poème entre ses différentes parties. Allan Ginsberg un des leaders de la Beat Génération avec Jack Kerouac se le permettait avec de jeunes poètes. Il ne changeait pas un mot mais leur proposait un poème meilleur avec un autre découpage.
Mais attention le poème vient de soi si on retire trop, c’est qu’on n’assume pas et autant retourner à la page blanche.
Un beau poème peut venir d’une saine indignation, d’une colère, d’une passion, d’un chagrin, d’une joie, d’une émotion paisible, d’un presque rien. Dans tous les cas on peut commencer par se méfier du « trop d’intention » qui tue ou abime beaucoup de poèmes. Là encore, c’est l’authenticité le bon diapason.
Kant, le philosophe écrivait qu’en art ce qui importe, « ce n’est pas de montrer des choses belles mais de regarder les choses bellement ». En poésie tous les mots ont le droit de cité. Autant éviter ce qu’on nomme les clichés mais aussi le mot rare placé pour le seul plaisir du mot rare. Surprendre c’est bien mais obliger le lecteur à se sentir ignorant ça va un peu mais pas trop. Chercher un mot dans le dictionnaire c’est stimulant. S’il faut en chercher un par phrase, le risque c’est que lecteur, on préfère le dictionnaire !
Pour ce qui est de la rime, il ne faut pas oublier qu’au départ, elle est là pour aider à la mémorisation du poème. Ensuite, elle sera accompagnée des règles qui accompagnaient les vers et la composition du poème lui-même. La chanson continue à l’utiliser et les poètes de moins en moins. Aujourd’hui Le vers est libre, ce qui n’interdit pas de chercher une musicalité, si on le désire.Il reste aussi des outils au poète telles les figures de style. La première étant la métaphore. Pour Aristote, c’était le premier outil du poète en tant que comparaison avec les choses de la nature. Attention la métaphore ne fait pas le poème, c’est un outil et si elle évite au poète, les comme et ainsi que elle ne doit pas être forcée, lourde, inutile.
Après les premiers poèmes il faut trouver le véhicule qui convient à sa propre expression. N’écris pas des poèmes courts ou longs qui veut ! Il y en a qui sont doués pour l’un ou l’autre et d’autres pour les deux suivant leur humeur, leur projet. Un poème long peut entraîner par son souffle quand un autre semblera une grosse tartine indigeste. Un poème court , tel un haïku réussi peut amener une émotion subtile et prolongée quand un autre raté semblera une petite biscotte sans goût.
Il ne faut pas craindre les influences. L’écrivain est d’abord un lecteur. C’est ma conception profonde. Les poètes doivent lire les poètes, ceux d’hier et d’aujourd’hui. C’est aussi par la diversité de leurs écritures qu’on peut trouver la sienne propre. Chaque poète qui nous touche nous dit quelque chose de nous.
On peut craindre la banalité, sans refuser les lieux communs : la mort, l’amour, la célébration de la nature ou au contraire celle de la ville. En art, il faut avoir un regard propre pour être universel. Mais là encore, il faut faire attention. Julien Gracq écrivait, dans à sa préface d’une réédition de Poissons solubles, d’André Breton, qu’il fallait se méfier autant de la copie que de l’obsession du « est-ce bien moi » ?
Dans les quelques conseils que j’ai osé donnés et que je n’ai pas hésité à emprunter, on voit que tout ici est question d’équilibre. Dans le poème, cet équilibre est subtil, et il résulte autant d’une intuition que d’un regard lucide.
Bref, pour résumer : Authenticité. Lucidité. Travail.
--------------------------
La poésie est avant tout la transcription d'un état d'être et c'est cette disposition de l'esprit, ce regard sur les choses, les événements, les sentiments… qu'il s'agit de capter d'abord, de traduire plus ou moins fidèlement ensuite. Exercices difficiles.
La première étape qui fait de soi un poète (de celui qui - même sans créer - est capable d'apprécier l'univers poétique : le lecteur, l'amateur, l'esthète en tous domaines) est de se mettre à l'écoute de ses propres vibrations intérieures, face à l'événement qui éveille en soi une certaine émotion :
- enregistrer les réalités du moment,
- laisser venir - se cognant contre le sujet - les émotions qui résultent du choc.
Quand il semble qu'il y a matière à poème (et tout absolument tout peut être matière à poème, de la poubelle à la plus subtile préciosité), la deuxième étape est de coucher par des mots et des expressions le surgissement de ces résonnances, qu'elles soient minces échos peu perceptibles, grondements joyeux ou révoltés, que ce soit tâtonnement laborieux ou jaillissement lumineux.
Entre alors en scène et devenant priorité le rythme du phrasé, sans recherche particulière d'effets, de rimes (s'ils adviennent on en jugera plus tard) en laissant s'écouler la musique de ce qu'il est nécessaire de dire ou de taire et surtout en modulant l'expression, la basant essentiellement sur le souffle, son propre souffle : court, ample, haletant, saccadé, qui sait bien lui, d'instinct, se coller à l'évocation.
Vient enfin le temps du polissage :
- éliminer les mots faibles, les clichés, les répétitions sauf volontaires, les inutilités, le bavardage,
- utiliser des termes simples mais précis et directement compréhensibles - même inventés.
Laisser alors maturer le temps qu'il faut : une nuit, un an… pour, relisant, éventuellement le gueulant, juger de son poème.

https://pich24.wordpress.com/

Contribution du : 19/09/2015 16:50
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Re : Conseils d'écriture poétique
Expert Onirien
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Je n'ai pas tout lu, mais j'ai bien apprécié la plupart des conseils, celui-ci en particulier :

• Il ne faut pas assommer les gens, sinon définitivement.
Merci Gemini ! J'espère que nos poètes trouveront leur bonheur dans ces conseils : il y en a presque pour tous les goûts !

Contribution du : 19/09/2015 22:58
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Re : Conseils d'écriture poétique
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Contribution du : 20/09/2015 07:43
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Re : Conseils d'écriture poétique
Maître Volubilis
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Je n'ai pas tout lu non plus. Pour moi, je préfère une petite pensée comme celle-ci, j'y vois un conseil qui me plaît :

"Le poème croit comme pousse un arbre. A partir d'une intuition première, il déploie ses images et découvre des sens cachés, des parentés secrètes."
Luc Bérimont
dans "Ecrivanture" (un site qui fourmille de ce genre de citations)

Contribution du : 20/09/2015 09:26
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Re : Conseils d'écriture poétique
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Merci Gemini pour ces conseils qui sonnent justes ! Ils me donnent envie d'écrire dans une vraie ambiance de travail, et pourquoi pas de refaire un recueil de poèmes... J'écris si peu, faute de temps. Vous avez raison de dire que c'est du travail.

Ce qui me semble essentiel dans l'ensemble de vos conseils, c'est la distanciation nécessaire que l'on doit avoir à l'égard de son poème une fois qu'il est achevé (ou qu'on le croit achevé) et l'idée que la poésie suggère. En effet, il ne faut pas tout vouloir dire. Suggérer est poétique en soi.

Contribution du : 20/09/2015 17:47
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Inspiration ou poésie...
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Re : Conseils d'écriture poétique
Maître Onirien
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Entendons-nous bien. Ce ne sont pas mes conseils. Je n'ai pas la prétention de pouvoir en donner.
Ce sont des avis de présidents du jury que j'ai déniché sur un site organisant des concours annuels pour jeunes poètes : (http://www.poesie-en-liberte.fr/index.php/conseils-d-ecriture). Je les ai trouvé honnêtes, dignes de foi et assez intéressants pour être partagés.
Je pense que le statut d'entremetteur me suffira.

Contribution du : 21/09/2015 05:15
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Re : Conseils d'écriture poétique
Maître Onirien
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J'ai tout lu et j'ai bien aimé l'esprit de ces conseils donnés avec humour et beaucoup de bon sens.

J'ai relevé entre autres :

. Secouer le poème pour en faire tomber les adverbes (j'en dirais autant de la plupart des adjectifs)
. Apprenez les règles. Ne les respectez pas.
. Il ne faut pas avoir peur de la paire de ciseaux (virtuelle), qui est la meilleure amie des poètes.
. Emporter dans ses bagages ce qu’il faudrait garder du passé pour voyager dans le futur. Car la poésie n’est pas qu’un art. Ou c’est un art d’habiter le monde.

Merci !

Contribution du : 21/09/2015 09:25
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"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit"
Guillevic
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Re : Conseils d'écriture poétique
Maître Onirien
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"Une fois que vous avez trouvé la poésie, continuez à la chercher"

Contribution du : 25/09/2015 11:21
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Re : Conseils d'écriture poétique
Maître Volubilis
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"On n'invente pas de poèmes
il y a des poèmes sans nous quelque part
quelque part derrière ils sont de toute éternité
le poète trouve le poème"

Jan Skácel
trouvé dans "Ecrivanture"

Contribution du : 26/09/2015 12:05
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Re : Conseils d'écriture poétique
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"On n'invente pas de poèmes
il y a des poèmes sans nous quelque part
quelque part derrière ils sont de toute éternité
le poète trouve le poème"

C'est la même question pour la mathématique : invention ou découverte ?

Contribution du : 26/09/2015 12:59
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