Marguerite

Tout d'abord merci aux lecteurs et commentateurs.

Marite,
Il s'agit d'un rondeau redoublé. Je vous laisse le lien explicatif le plus simple ici.
Je ne pense pas qu'il y ait hiatus dans "Je rêve aux...", le e de rêve étant élidé par le son o de au, il ne se prononce pas.

Ai-je voulu écrire une real poetry ? Il serait un peu trop facile de dire non. Cependant je me suis bel bien réapproprié Marguerite (si elle ne m'a jamais appartenu...) dans le simple espoir de donner envie aux lecteurs de se documenter plus avant pour mieux la connaître, mieux connaître son époque, son territoire et, éventuellement, rétablir la vérité historique.
Un roman donc, plus qu'un portrait.
Sur ce sujet la critique fondamentale est celle qui concerne Clément Marot. Quelle lacune ! Autant pour moi.

Maître d'Alcofibras, c'est les mêmes pieds qu'avec François de Rabelais mais... Convola-t-elle ?

Merci à tous
Damy

Non, bien sûr, "je rêve aux" ne fait pas hiatus ; comme devant chaque voyelle ou "h" muet, le "e" muet final qui précède s'élide. Sinon il y aurait non seulement hiatus mais syllabe surnuméraire.

Le rondeau redoublé ou parfait s'écrit sur deux rimes, avec un mètre constant, octosyllabe ou décasyllabe.
D'autre part, le dernier vers, ou rentrement, est la reprise des premières syllabes du premier vers du poème.
Il y a une parenté entre votre forme et le rondeau redoublé, mais ce n'en est pas un.

Il y a déjà eu un exemple de cette forme sur ce site, bien que "néo-classique"
Clair de Lune

Mettez Alcofribas Nasier à la place de François de Rabelais, cela corrigera le "de" impropre, avec un nombre de syllabes correct.
François_Rabelais

Pour du Bellay et Ronsard, c'est d'autant plus ironique que vous faites la rime avec lai, alors que c'est du Bellay, dans sa Défense et illustration de la langue française, qui signa l'arrêt de mort du lai.

Merci pour votre réponse Damy. Egalement pour le " je rêve aux ..." décidément je n'arrive pas à bien canaliser les règles des hiatus, à chaque fois je me fais piéger dans un sens ou dans l'autre. Il me semble toujours que c'est très mouvant comme terrain. Enfin je ne désespère pas un jour d'arriver à comprendre.

Décidément, Charles, ma Marguerite a tordu le cou de bon nombre de vérités premières... C'est peut-être cela au fond l'émancipation

Ce n'est pourtant pas un tournesol !

C'est savant, professeur...

Après tout un poème ne demande pas les mêmes qualités de fabrication qu'une clé à molette ou un roulement à billes....quelques défauts techniques ne l'empêchent pas d'étre beau et émouvant....si il doit l'être....et certains textes parfaits sont gentiment ennuyeux, non?

Il vaut mieux ne pas lire la poésie avec une pince à épiler....On se priverait de beaucoup de plaisir....et seul le plaisir compte!

Salut mon Damy!

Je partage ton avis Pimpette )) mais bon, si on peut en améliorer l'écriture pourquoi pas ?

Salut ma Pimpette