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Démêlons la logique des nœuds
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Merci a tous ceux qui sont passés commenter mon texte! Il a été reçu de manière assez mitigée, et je ne m’en étonne pas. Moi qui, d’ordinaire, suis si attaché à mes petits écrits que je dois me faire violence pour ne pas les défendre avec un acharnement rédhibitoire… Eh bien, pour une fois, je trouve mon texte franchement faible, et pis c’est tout!
Je m’étonne d’ailleurs qu’il ait réussi a récolter tant de plumes (3 á l’heure où j’écris) alors qu’il ne convainc que 50% de ses lecteurs… Décidément ces plumes tombent des cieux de manière bien imprévisible. J’ai l’impression d’être chouchoute par l’algorithme (à mon corps défendant, promis ! j’suis pas un fayot moi m’sieur !)
Il me pose plusieurs problèmes que je n’ai pas vraiment réussi á résoudre, et je comprends qu’il ne séduise pas forcement. Mais c’est une surprise d’autant plus agréable lorsqu’il plait, bien sûr ! Mon problème principal, c’est qu’on s’emmerde un peu. C’est essentiellement un long monologue pas particulièrement brillant. J’ai vraiment essayé de ne pas forcer dans le pathos, mais par le seul choix du sujet, j’ai un peu l’impression que c’est raté…


Pour un peu de contexte : ce texte, un peu bancal, est en fait un premier jet préparatoire pour un script de court-métrage. Comme c’était la première fois que je m’essayais á écrire pour un film, j’ai pensé que commencer par le rédiger sous la forme de nouvelle m’aiderait. Au final, il ne sera surement jamais adapté á l’écran, puisque j’ai depuis écrit d’autres scripts qui me paraissent plus aboutis. De lá découlent quelques problèmes ; dans le script, le personnage de Simon est plus développé au travers de scènes purement visuelles/symboliques que je ne saurais pas retranscrire en nouvelle sans lourdeur. Il apparait plus clair dans la version « cinématographique » que Simon est le personnage central. J’ai aussi peut-être moins soigné les détails de l’écriture qui, vu le but final du projet, m’apparaissait forcément un peu secondaire.


Pour éclairer un peu les intentions d’écriture : Je voyais le personnage du vieux comme une espèce de figure presque métaphorique. Une image paternelle, voire d’ange gardien. Ce type avec ses attitudes un peu lunaires et sa bonhommie inébranlable arrive au bon moment, avec les mots qu’il faut -si patauds soient-ils. Je le voulais un peu surréaliste (mais pas non plus complètement loufoque). Je le voulais un peu intangible : on ne connait pas son nom, on n’arrive pas a prendre sa photo, la seule façon de le retrouver c’est de revenir á l’abribus, etc…
Pour ce qui est de l’histoire du vieux, elle est fortement inspirée de celle d’un ami. Le chat était un chien, La corde était une grosse poignée de somnifères, et quelques détails ont été inventés. Mais beaucoup d’éléments viennent de son témoignage (il va beaucoup mieux aujourd’hui, pas d’inquiétude)


Allez maintenant, tous en rang, je dis merci un par un :

Jemabi : Je suis content que la pharmacie vous ait plu ! C’est sans doute la partie que j’ai eu le plus de plaisir à écrire. J’essaye en général de me débarrasser d’un style qui a tendance a être trop fourni, mais pour cette partie je me suis laissé aller en me disant que le coté surréaliste de la scène s’accommoderait bien de quelques images á rallonge.
Je ne m’attendais pas a priori que l’on trouve le fond convenu, peut-être parce que l’histoire m’a touché personnellement. Mais avec du recul, je vois ce que vous voulez dire ; c’est vrai que finalement, c’est juste un témoignage de suicidaire assez générique.
En revanche je suis un peu triste que vous ayez ressenti le babillage du vieux comme une leçon de vie ; ce n’était pas mon intention. Je ne le voyais pas doctoral mon petit vieux. C’est juste un gars qui raconte son truc come une tape sur l’épaule, histoire de dire « eh, pour c’que ça vaut, t’es pas tout seul, je suis passé par là aussi » (mais il est trop pudique pour le dire en ces termes le vieux). Comme il le dit lui-même, il n’essaye pas de dire a Simon quoi faire ou de lui inculquer le droit chemin. Il taille le bout de gras parce qu’il est bien placé pour savoir que, parfois, il suffit de pas grand-chose pour changer le point de vue d’un petit gars paumé.


Vilmon : Merci d’être passe ! Effectivement, la pharmacie est uniquement là pour camper une atmosphère et instaurer une certitude dans l’esprit du lecteur : « il y a un truc qui ne tourne pas rond avec Simon, ce type ne va pas bien ». Ça me paraissait vital pour justifier l’arrivée du vieux. Autrement on se demande pourquoi il nous les casse, le débris. Mais dans le contexte de la détresse mentale de Simon, on soupçonne des le début qu’il y a peut-être une lueur d’espoir dans ce type qui s’accroche à l’attention fuyante du dépressif.
Je suis content que vous releviez le règlement de compte avec le pharmacien réglé en 10 mots comme très brutal: c’était tout à fait l’effet voulu ! Simon est complétement perdu dans ses sensations abstraites. Tout échange humain concret est immédiatement perdu dans une ellipse. Dans le script, ce passage correspond à un « smash cut » qui interrompt le pharmacien en plein milieu de sa phrase et nous emmène dans la rue.
Pour le mystère de la clope allumée, vous avec lu un peu vite (compréhensible). Au milieu de sa diatribe, le vieux repère une nouvelle venue qui allume sa clope et va lui demander du feu.
Je ne suis pas fan de l’idée du vieux qui invite Simon a l’expo ; ça le rendrait un peu plus « tangible », plus concret, moins éthéré. Je suis tout à fait d’accord avec votre remarque consistant à dire que le vieux s’ouvre de manière trop brusque : ça me pose problème aussi. J’ai essayé d’aborder la conversation de bien des manières, mais je n’ai jamais réussi á rendre la chose plus naturelle. Encore une fois, le texte a ses faiblesses, c’est sûr !


Perle-Hingaud : Ravi que ça vous ait plu ! Je suis content que vous y ayez vu un ton de conte ; comme je le disais, j’imaginais mon vieux un peu dans ce registre.
J’ai trouvé très intéressante votre observation sur les yeux. Honnêtement, le choix du regard comme thème n’était pas conscient. Mais je pense que ça vient du fait que, dans ma tête, j’ai conçu tout cela en termes de « scènes », dont plusieurs d’entre elles ont une focalisation en point de vue interne. Les situations sont donc naturellement guidées par des jeux de regard ! Merci pour avoir relevé les répétitions, je tacherai de reprendre ça ! Comme je l’ai dit, je plaide coupable de n’avoir pas apporte assez de soin dans l’écriture.


Hersen : Merci beaucoup ! Ça me fait plaisir que vous trouviez à la fois de la retenue et de la sensibilité dans le texte ; c’est un équilibre délicat ! J’avais peur de tomber dans le « tire-larme ». Je suis séduit par votre hypothèse que la fille du vieux pourrait être imaginaire ! Je ne l’avais pas du tout pensé comme ça (j’ai écrit tout une « backstory » pour le vieux qui a deux enfants, et qui n’a réussi que récemment á renouer le contact avec sa fille, tandis que son fils ne lui pardonne toujours pas ses lourdes erreurs passées). Mais votre idée me plait encore plus ! Il aurait inventé cela de toute pièce juste pour « bâtir un pont » vers cet inconnu qui, il le sent, a besoin de son aide. Voila qui renforce son côté ange gardien, et sa finesse émotionnelle ! Quelle belle idée, merci de me donner une seconde lecture de quelques aspects de mon propre texte !

Contribution du : 07/01 18:12:20
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Re : Démêlons la logique des nœuds
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Oh, j'oubliais de vous répondre, Vilmon, au sujet du chat. Le petit vieux a embarqué son chat sous le coude un soir où il etait complètement bourré. Je l'imagine dans la rue, allumé, parlant tout seul à ce chat aussi mal en point que lui, avant de conclure 'allez viens petit pouilleux, j'te ramène a la maison. C'est pas la joie mais j'ai du jambon!'
Le chat en soi n'est pas important. C'est la réalisation qui en découle qui 'sauve' le gars. Ca aurait pu être un hamster, ou un plafond a retaper quand il essaye de fixer la corde. Juste quelque chose qui lui permet de réaliser que ses actions ont encore un poids, si mineur soit-il. Et donc son existence, un sens. Il est encore temps pour lui d'avoir l'impact et les reponsabilités qu'il veut bien se donner. Chose toute bête que l'on perd parfois de vue au milieu d'une dépression carabinée!
Cette partie là du témoignage est directement "inspirée de faits réels" comme on dit.

Contribution du : 07/01 18:51:10
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Re : Démêlons la logique des nœuds
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Bonjour Cox,
J'ai lu avec plaisir vos lignes expliquant votre démarche. Pour moi, le vieux était bien une allégorie, un Jiminy Cricket taille Père Noël. Qu'il ait une fille, un fils ou un 3 pièces à Vesoul n'est pas important, mais le chat (ou le poisson rouge), si. Puisque vous parlez cinéma, Simon, je le vois bien en Mathieu Amalric dans l'Agent Immobilier. (le scenario n'a rien à voir avec votre nouvelle, c'est une association d'idée bizarre à cause du poisson évoqué et une ambiance particulière). Bref...
Je me suis demandé si le thème du regard était conscient ou pas: donc, non. Mais donc c'est amusant cette focale involontaire, et décaler la lecture en fonction d'un autre élément / sens peut être intéressant, je crois, y compris pour l'auteur. Ecrivez en fonction des sons, et votre nouvelle aura une toute autre personnalité, je suppose.
Allez, sur ces considérations, allons nous affairer.
Bonne journée !

Contribution du : 08/01 08:04:59
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Re : Démêlons la logique des nœuds
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Oh, merci aux nouveaux commentateurs pour leurs avis chaleureux. Décidément, je commence à me sentir comme un père indigne d’avoir si peu d’amour pour une nouvelle qui, finalement, semble plaire !

Skender : Merci beaucoup pour vos compliments, et la comparaison célinienne, évidemment très flatteuse (si lointaine soit-elle).
Je comprends vos doutes par rapport á la métaphore digestive, mais je n’ai pas pu résister. Elle est un peu en décalage avec l’ambiance du passage. Quoiqu’il y ait une certaine cohérence avec l’état d’esprit de Simon á réduire la scène a un métabolisme, et la foule á des étrons en puissance. M’enfin, voilà bien la vraie raison; j’ai l’amour d’un enfant de primaire pour le mot “anus ». Le glisser dans un texte « sérieux » m’apporte une jubilation dont j’espère ne jamais me départir.
Merci pour la répétition ! J’ai tendance à en faire pas mal, et j’ai du mal à les repérer sans relire à la loupe. Pas étonnant que mes persos soient souvent âgés, moi qui radote déjà à mon âge !

Aldenor : Merci de partager votre ressenti qui correspond à ce que j’essayais de faire passer ! Merci aussi pour votre anecdote ; c’est une vraie nouvelle en deux lignes. Elle me fait penser à cette histoire en 6 mots, souvent attribuée a Hemingway (quoique ce soit peu probable) :
« For sale: baby shoes, never worn. »

Perle: Je n'ai pas vu l'Agent immobilier. Ajoutons-le donc à la liste des choses à regarder!

Contribution du : 10/01 05:02:13
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Re : Démêlons la logique des nœuds
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Un très grand merci à Louis pour cette analyse de texte très en profondeur. Elle m’a fait me sentir, le temps de sa lecture, « comme un grand » !

Je ne reviendrai pas sur tous les points que vous soulevez ; vous avez fait lá un travail exhaustif et d’une grande précision qui n’appelle pas tellement de complément. Seulement quelques points ici et là :

Je comprends bien le problème que vous avez avec cette première phrase et la focalisation ambiguë du narrateur. A vrai dire, ces questions de position du narrateur me posent souvent problème et m’emmènent parfois dans des réflexions métaphysiques sans grand intérêt. Dans le cas présent, je vois bien le paradoxe. J’imaginais ici quelque chose d’un peu vacillant : on est bien dans le point de vue de Simon, mais celui-ci se voit « á la troisième personne », comme s’il était spectateur de sa propre vie. On perçoit bien le monde á travers ses sensations subjectives, mais le personnage est comme extérieur á lui-même. Est-ce un choix qui a vraiment du sens ? Je ne sais pas, mais j’aimais bien la phrase quand elle m’est venue en tête, et je serais prêt à bien des sacrifices pour une phrase qui sonne bien 😊. C’est sans doute aussi une conséquence du fait que le récit a été pensé en termes de « plans ». J’essayais peut-être de traduire l’image cinématographique que j’avais en tête d’une manière pas tellement adaptée au medium écrit.

Votre analyse générale de la scène de la pharmacie m’a ravi puisqu’elle me prouve que mes intentions d’écriture sont bien passées et que vous avez pu les dégager avec finesse. Il est assez réjouissant de voir que votre analyse met à jour des ressorts d’écriture que je n’avais pas formalisés, mais qui correspondent bien à une intention d’auteur plus « instinctive ». Par exemple, en lisant votre commentaire sur l’anatomie fragmentée des clients de la pharmacie, je me suis tout d’abord dit « ben non, pour le coup je n’ai pas pensé à ça en l’écrivant ». Mais avec un peu de recul, je me rends compte que c’est bel et bien le ressenti que je voulais faire passer en écrivant ce détail de cette manière ; je ne me l’étais tout simplement pas formulé de manière aussi explicite. C’est assez jubilatoire de vous voir décortiquera ce texte de manière plus détaillée que je ne l’aurais fait moi-même, et cependant tout à fait juste !
L’envie de gerber de Simon était bien un petit clin d’œil a la nausée sartrienne, indice supplémentaire d’un mal être profond chez Simon.

Au sujet de la rencontre, vous mentionnez un texte de J.L. Borges que je ne connais pas, L’Autre. Il me désespère un peu, parce qu’au vu du résumé que vous en faites, il semble en effet très, très, proche de ce que j’ai voulu écrire dans cette nouvelle, avec la rencontre entre ces deux faces d’une même pièce. Décidément, qu’il est dur de dire quelque chose qui n’a pas déjà été dit !
Honnêtement, je n’ai pas pensé á la maladresse du vieux comme un lapsus révélateur. La bousculade était pour moi essentiellement une question de rythme. Elle apporte une certaine physicalité dans l’interaction entre les deux personnages, et elle donne aux acteurs la possibilité de se rapprocher/distancier (les jeux de distance dans la composition de l’image marchent souvent très bien à la caméra pour traduire la dynamique des relations entre personnages).

Je suis aussi très intéressé par le fait que vous releviez la symbolique du nœud, et que vous l’associez au sens plus large du nœud qui se noue entre les personnes. Ce thème symbolique est présent de manière plus évidente dans le script ! Il comporte une scène supplémentaire, purement visuelle, avec Simon de retour dans sa chambre. On ne le voit pas directement et on ne devine ses actions, dans la scène en question, qu’á travers un jeu d’ombre projetées sur un mur (en résumé : il se prépare plus ou moins a gober une poignée de médicaments, mais finalement n’ira pas jusqu’au bout de son geste). Dans les images finales de la scène, pendant que Simon s’effondre et renonce, la camera zoome sur ses chaussures restées dans le champ, pour montrer ses lacets pris dans un tas de nœuds surréaliste, cauchemar anarchique et tout emmêlé.
Lors de la scène finale avec le vieux qui attend, on voit également qu’un des lacets de ses chaussures comporte un petit nœud au bout, beaucoup plus propre et sain d’apparence que le bordel infame sur les chaussures de Simon. La scène finale s’ouvre avec un « match cut » entre les chaussures de Simon et celles du vieux, qui souligne le lien entre les deux, et la différence dans leur rapport au nœud symbolique.
La symbolique a donc bien été pensée de cette manière, mais je m’étonne que vous ayez su la percevoir dans cette version « raccourcie » ! Vous m’en voyez tout ravi.


Merci beaucoup d’avoir pris le temps de laisser ce commentaire, il m’a fait très plaisir !

Contribution du : 13/01 06:21:29
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Re : Démêlons la logique des nœuds
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He bien, hé bien, que de commentaires, je suis gâté !

Un grand merci ninja, pour votre avis très touchant. De par votre expérience personnelle, votre ressenti prend le pas sur beaucoup de critiques à mes yeux. C’était sans doute une de mes craintes en écrivant ; moi qui n’ai jamais vécu d’épisode suicidaire (quoique la dépression soit déjà une vieille amie), est-ce que je ne suis pas en train de m’approprier maladroitement un sujet sérieux ? Au final, vous me dites que votre expérience n’était pas la même, mais que le texte a des échos justes qui ont su vous toucher. Je suppose que chaque expérience est différente après tout, et je suis simplement flatté de voir que l’ensemble a su sonner assez juste pour vous. J’espère que le texte n’aura pas trop ravivé de souvenirs pénibles, et je vous souhaite de ne plus jamais connaitre de périodes aussi sombres. C’est que je veux lire encore de vos réjouissants traités de sexologie médiévale a l’avenir 😉

Merci d’être passé Silere, et bienvenue sur le site ! Tant mieux si l’écriture du début a su vous prendre, et puis je comprends que le dialogue paraisse moins intéressant. J’ai été un petit peu surpris que vous vous apitoyiez sur le vieux ; il péte la forme ce brave gaillard! Peut-etre un attendrissement pour ses difficultés passées.
Je m’étonne davantage que vous ayez trouvé une morale au texte en fait – celle que vous jugez sans intérêt :p (faites gaffe á la façon dont vous formulez les choses au fait : je ne m’en formalise pas du tout, mais j’ai vu bien des auteurs me faire un caca nerveux pour moins que ça 😉).
Ça m’inquiète un peu parce que je n’ai pas voulu ce texte comme moralisateur, et le vieux encore moins. Je serais curieux de savoir quelle est cette « morale » involontaire que vous avez ressentie ou dégagée du texte, pour mieux comprendre la lecture que vous en avez fait !

Contribution du : 22/01 06:12:39
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Re : Démêlons la logique des nœuds
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Ah merde!
Toutes mes excuses Donaldo, j’avais raté votre passage sous mon texte ! Réparons ça :

C’est intéressant, vous avez un ressenti inverse par rapport au mien ou celui de Jemabi : vous, le début vous a soûlé (je crois que vous le trouvez trop affecté et que vous n’y trouvez pas de vrai fond), et le dialogue a réussi á mieux vous accrocher. Moi c’est l’inverse : je trouve que le début est la seule partie vraiment réussie oú j’ai pu retranscrire le point de vue interne de la dépression d’une manière qui me satisfait, alors que je persiste á trouver le dialogue bancal.
C’est intéressant ! Et puis il y a une leçon de détachement á en tirer en tant qu’auteur : il paraît effectivement impossible de plaire a tout le monde en même temps quand un texte peut être lu de deux manières franchement contraires par deux lecteurs différents ! Je sais bien, c’est pas une news, mais c’est bon de le rappeler parfois.

Vous dites que le passage de l’anus de la boutique ne vous a pas marqué, mais je note quand même que c’est l’un des seuls passages que vous relevez individuellement (avec le chat á saucisses). Moi je dis qu’il a quand même su attirer votre attention, finalement 😉 (et même si c’est pas en bien, attirer l’attention de mon lecteur, je considère ca comme une petite victoire à mon humble niveau !)

Tiens parlons-en du chat ! Mais qu’est-ce que vous avez contre les félins bouffeurs de saucisses, hein ? Je vous préviens, j’ai á la maison un matou joufflu qui saurait vous faire changer de ton par son regard d’acier !
Mon mistigri est très fan de saucisses, quoiqu’il ne daigne s’intéresser qu’á un genre de knacki industrielle (une marque locale), et exclusivement quand elles sont crues. Il les dispute régulièrement á un chien qui fait 5 fois son poids, et il gagne invariablement.


Bref ! Je suis bien content que le texte ait su vous intéresser en dépit de vos réserves sur le début. Merci beaucoup d’être passé donner votre avis ! En espérant, un jour peut-être, vous séduire de bout avec un texte plus rock’n’roll !

Contribution du : 05/02 05:44:31
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