Bonjour à tous,

D'abord j'adresse un grand merci à toute l'équipe du Comité d'Oniris ainsi qu'aux lecteurs et commentateurs qui ont permis la publication de ce sonnet.

Mes remerciements vont également à vous, commentateurs, qui me permettez d'en apprendre un peu plus chaque fois grâce à vos remarques pertinentes.


@Papipoète
Et oui, Il est parti. Elle espère toujours son retour. Concernant la forme, il s'agit d'un sonnet quinzain : 14 vers + 1 vers en médaillon. Le rythme 4/6 est le rythme « obligatoire » pour l' décasyllabe en poésie dite « classique », le 5/5 est accepté mais présente une monotonie dans la cadence qui n'est pas souhaitable, la césure se trouve donc à la quatrième syllabe et est soumise aux même règles que la césure de l'alexandrin. Merci pour l’intérêt que vous avez porté à cet écrit
Bien amicalement.

@LenineBosquet
La forme du sonnet est le « quinzain » dont je donne les règles ci-dessus à Papipoète. Concernant la virgule après « laurier rose », il s'agit d'une étourderie à la frappe que je n'ai pas vue lors de l'envoi, ni dans mon espace lecture, cela m'apprendra à être plus attentive.
Merci pour vos sympathiques appréciations.

@Alexandre
Merci d'avoir apprécié ce sonnet quinzain. Concernant cette maudite virgule sans-gêne, je pense que vous avez lu le fil ouvert à cet effet de jour de ma publication. Votre commentaire m'est très agréable.

@Antinoos
Concernant cette virgule « coquille » je me suis expliquée plus haut. Mais concernant la ponctuation, je suis très attentive à vos remarques dont je tiendrai compte lors de prochaines corrections. J'avoue que c'est mon point faible.
Merci d'avoir pris le temps de vous arrêter sur ce poème.

@wancyrs
Vous connaissez l'approche de l'automne et la sombritude qui s'installe sur la nature et dans les cœurs. Parfois il est nécessaire de fuir les ombres de tristesse. Merci d'avoir apprécié mes vers avec vos jolis mots.

@Michel64
Vous approchez parfaitement ce sonnet et je vous en remercie de tout cœur.
J'ai un peu de peine concernant le décasyllabe auquel vous préférez l'alexandrin, après tout le mal que ma plume s'est donnée, mais bon, je m'en remettrai...:)

@François
Merci pour votre agréable commentaire. Vous soulignez la difficulté de l'emploi du décasyllabe, c'est vrai que l'exercice est minutieux, parfois même périlleux. Quant à la ponctuation, ah là là ! Les histoires d'amour me laissent toujours en apnée ou en hyper-ventaltion, la ponctuation suit certainement ce rythme chaotique. Vous avez raison de trouver quelque chose à critiquer : ces sons en « ir » par exemple...et moi qui pensait que quelques assonances pourraient vous séduire vous qui venez me lire :)

@Somnium
Ne soyez pas mal à l'aise, ce n'est qu'un poème.Si tous mes écrits étaient entièrement auto-biographiques j'aurais du soucis à me faire et quelques séances chez un psy à prévoir:) Je plaisante mais ils sont malgré tout une partie de moi-même et j'aime beaucoup l'expression de votre sensibilité. Un grand merci pour votre haute appréciation !

@Raoul
Une bonne fixette bien dosée de « ronchonchon » pourquoi pas quand elle est si gentiment instillée dans la veine de ma poésie ? Moi j'aime bien ce « baisse un peu l'abat-jour ». Paul Géraldy a écrit de jolies choses et sa série élégiaque « Toi et moi » me plaît beaucoup. C'est vrai qu'il en faut pour tout les goûts:)
Merci d'avoir pris de votre temps pour vous arrêter sur ma page et y déposer vos impressions.

@Grange
Votre ressenti est clairement exprimé et je vous remercie d'avoir publié ce commentaire étayé. Vous démontrez ainsi que l'on peut apprécier un texte tout en mettant le doigt là où ça fait mal autant que là où cela séduit.
Vous auriez aimé que je montre les choses, que je vous en fasse entendre d'autres afin que vous les découvriez plutôt que je vous les impose. Je comprends tout-à-fait et retiens votre remarque pour de futurs écrits.
Quant au mot « inclinaison » c'est ainsi que je vois l'azur (le ciel bleu) s'assombrir doucement jusqu'à s'incliner sur l'horizon de l'océan, j'habite sur la côte océanique, d'où cette vision qui peut vous sembler étrange. Les rayons du soleil s'inclinent également comme une fleur de lotus qui fane et tombe dans l'eau.
Vous soulignez ce vers concernant la juxtaposition de « partir » et de « fuir » :
« Je dois partir, fuir l'ombre de septembre » peut-être pourrais-je l'écrire ainsi : « Ce soir je dois fuir l'ombre de septembre ».
Cela conviendrait-il mieux ?
Vous évoquer les vers qui vous avez aimés et vous soulignez également le pluriel de « doux aveux » et là, je dois vous avouer:) que je n'avais pas d'autres solutions pour que ma rime s'accorde avec les autres rimes : « mes cheveux - si tu le veux » écrire « aveux » au singulier aurait été une grave erreur de prosodie.
Un grand merci à vous pour votre appréciation, pour le temps que vous avez pris à me lire ainsi qu'à ce commentaire détaillé dont je tiendrai compte.

@Marite
Je vous cite : « Très beau poème que je lis et relis sans me lasser tant le rythme et les sonorités des rimes s'accordent à mon oreille et aussi à mon cœur... »
Votre commentaire est un poème à lui seul, merci Marité pour cette élégante appréciation.

@Leni
Je ne sais pas s'il est encore possible de nos jours de laisser une clé de la maison sous un pot de fleurs, ma grand-mère le faisait et nous pouvions entrer chez elle à n'importe quel moment quand elle s'absentait. Cette image dénonce une grande générosité dotée d'une touchante confiance et j'ai aimé l'employer ici dans l'attente du retour de l'être aimé.
Merci d'avoir apprécié ce poème avec la délicatesse que je te reconnais.

@Donaldo75
Votre commentaire est un vrai plaisir à lire. Je sens que votre immersion dans ce poème vous a inspiré de belles images parfaitement en adéquation avec celles que j'ai essayé de rendre au plus juste avec des mots.
Merci pour vos appréciations qui me touchent beaucoup.

@Vincendix
Vous savez si bien décrire l'ambiance de ce sonnet, cette fin d'été nostalgique qui année après année, - je vous cite - « grignote irrémédiablement la vie » que je ne saurais que vous dire merci d'avoir compris l'essence de mes mots et un grand merci pour votre agréable appréciation.

@Jfmoods
Ô jfmoods ! Le régal à lire votre analyse est chaque fois renouvelé. Vos remarques sur la ponctuation vont me permettre de revoir cette faiblesse qui est mienne et de peaufiner ce sonnet.
Je ne peux que vous lire et vous relire admirative de vos capacités à décrypter un texte et d'en extraire l'essence dont même l'auteur n'avait pas conscience.
Merci mille fois pour le temps que vous avez consacré à la lecture de mon texte.

@Zorino
Je vous cite : « après ces doux aveux permettez-moi d'en émettre un treizième »
Vous avez un sens de l'humour qui m'a beaucoup amusée « douze aveux »...quant au romantisme qui hante ma poésie, oui je dois le reconnaître, je suis une adepte du romantisme, soit disant en voix d'extinction mais je tiens bon, bien accrochée aux mailles de ma toile d'élégies:)
Merci pour cette agréable appréciation qui me touche énormément.

@Emilia
Le ressenti de votre lecture m'est des plus agréable Emilia. Votre sensibilité transparaît dans vos mots et croyez que j'en ressens toute l'émotion que vous avez captée que j'ai essayé de transmettre dans ce sonnet.

@Queribus
Vos références à Marceline Desbordes-Valmore et Anna de Noaille me touchent vraiment beaucoup. Ce sont des femmes que j'aurais aimé rencontrer dans leur époque qui n'est pas la mienne mais où j'aime à me plonger spirituellement.
Quant au décasyllabe, je l'ai choisi pour son élégance mais aussi sa difficulté.
Je ne suis pas certaine que ma prochaine publication vous agrée autant, question de forme, mais la suivante, d'ici octobre-novembre, attendra votre critique avec plaisir et impatience.
Merci d'avoir pris de votre temps pour me lire et me laisser cette agréable appréciation.

@Ludi
Merci de si bien évoquer la difficulté du décasyllabe. Plus c'est ardu plus cela me plaît et si je me complaît dans ce style élégiaque, je ne souhaite pas m'y reposer sans effort alors, tu l'as compris je mets un point d'honneur à travailler sur des formes difficiles et crois-moi, ce n'est pas aussi simple que d'écrire sur un coin de table une liste de courses à faire:)
Donc Musset était grognon après une mauvaise nuit avec George Sand, lah ! Les secrets d'alcôve de ces deux là n'ont plus rien de secret justement mais mon héroïne ici n'est pas grognon, elle est seulement mélancolique et désespère de passer encore un hiver à attendre l'être cher seule auprès de l'âtre...
Si en ma poésie tu trouves un espace repos confortable (qui date de l'époque du romantisme) cela me convient et je m'en voudrais d'offrir un salon moderne aux assises déformées par des ressorts cassés et des tissus abîmés (de nos jours la qualité laisse bien à désirer mon cher monsieur):)
Merci de ta sympathique visite et de cette agréable appréciation.
Oui vivement l'hiver, ou l'automne, encore une élégie annoncée suite à un défi mais ce sera la surprise.

ڿڰۣڰڿ-ڰڿ-ۣڰڿ-☸
Avec une pensée particulière et amicale pour Hananke dont la présence, les écrits et les commentaires me manquent sincèrement.
☸-ڿڰۣ-ڿڰ-ڿڰۣ

Un grand merci à tous !

Cristale

Edit : Papipoète lire "le décasyllabe"...."les mêmes règles"

Cristale : « je mets un point d'honneur à travailler sur des formes difficiles et crois-moi, ce n'est pas aussi simple que d'écrire sur un coin de table une liste de courses à faire:) »

Piqué au vif, je liste ton dîner :
Deux salsifis, trois feuilles de salade,
Quatre bulots ; et pour te taquiner,
Pas de mayo, puisqu’on est dans le fade.

Et puis aussi: « Si en ma poésie tu trouves un espace repos confortable (qui date de l'époque du romantisme) cela me convient et je m'en voudrais d'offrir un salon moderne aux assises déformées par des ressorts cassés et des tissus abîmés »

Dis-moi Cristale, tu seras gentille avec moi si un jour je te fais asseoir sur les ressorts cassés de ma poésie libre ? (Oui ça y est, j’abandonne le classique sur Oniris :) Pour bien te caler je te préparerai un thé au paprika, ou un verre de Savennières (une Coulée de Serrant, promis).

Et encore : « vivement l'hiver, ou l'automne, encore une élégie annoncée suite à un défi mais ce sera la surprise. »
Aïe aïe aïe, j’ai peur pour mon matricule. Je sens que tu vas me faire replonger.

Ludi
Poète de coin de table :)

@Ludi
Les bulots oui mais soyons fous, ajoute la mayo sur la liste.

Quant à m'asseoir sur les ressorts cassés de ta poésie libre Ludi...ma gentillesse risque d'être mise à rude épreuve; il va falloir te surpasser ou me servir en douce ton Savennières plusieurs fois le temps de ma lecture, ta Coulée de Serrant m'aidera à faire couler ce que mes yeux avaleront.
Mais j'anticipe...j'attends ta publication, ce sera peut-être le poème libre qui restera à jamais dans la mémoire de chacun. Qui sait ?

Suite au défi qui m'a été proposé, (publication à l'automne), oui sans doute une rechute de ta part est probable mais je ne m'en plaindrai pas, promis.

Merci de ton retour et à bientôt.
Cristale
romantique en voie d'extinction, parfois en extinction de voix à déclamer Ronsard ou Hugo dès l'aurore sur son balcon.

@Archibald
Une visite agréable, un commentaire qui me touche beaucoup car il traduit exactement la discipline que je m'impose.
Jamais je n'aurais l'idée de servir un repas négligé aux hôtes que je reçois.
Je suis vraiment touchée de ton ressentis.
Merci et au plaisir de te lire.
Cristale

Edit : ressenti

Je me relis et vois des fautes d'inattention...que mes lecteurs veuillent bien me pardonner.

Bonjour Damy,

Laisse-moi te dire en priorité sachant les épreuves terribles que tu as traversées ces deux derniers années, combien je suis heureuse que tu sois revenu parmi nous, en meilleure santé, .
J'admire ton courage et ta persévérance dans ta lutte pour sortir des abysses dans lesquels tu étais tombé. Bravo et continue à nous charmer de tes mots.

Merci pour ton commentaire sur mon sonnet, qu'il te plaise me ravit.
Quand à ton entre-filet "ronchonchon" (comment ça le romantisme est un peu vieillot ?!) je t'informe que j'ai pris les devants et tu verras dans quelques jours une poésie libre signée d'une Cristale qui doute. Mais, comme je l'ai dit à Archibald et Arielle, j'ai dans mes fichiers quelques proses poétiques, quelques contes, quelques poèmes libres, quelques textes classiques osés, d'autres déjantés, mais de là à les publier...

Concernant le romantisme, oui c'est mon point "faible", je le suis viscéralement et donc l'exprime à travers mes textes. Quant au formes classiques, là c'est carrément le summum et plus c'est compliqué à travailler plus je prends du plaisir.

Je te vois très actif en commentaires et je ne puis que t'inviter à continuer...une prochaine publication est-elle dans tes projets ?

Merci de ton retour Damy.
Cristale

Bonjour crstale,

un grand merci pour ton accueil, j'en suis vraiment très touché et très ému. Ecrirai-je à nouveau ? Presque 3 ans sans avoir touché ma plume et tout me semble à réapprendre. J’hésite, craignant trop imperfections. Mais bon ! Je participe au concours, on verra bien. Bien sûr l'envie me revient et c'est bien le signe d'un assez meilleur mental. Je travaille en ce moment sur la correction d'une longue novella que j'avais écrite avant de tomber malade. Tes encouragements me font du bien.

Que tu aies dans tes cahiers des textes en projet d'un nouveau genre, d'un nouveau style, me ravit. Je suis sûr que tu excelleras comme tu excelles dans le classique élégiaque. Cela se travaille et tu n'as pas été avare d'efforts dans ton genre de prédilection. Il me tarde que tu en publies.

Merci encore, chère Cristale.
À te lire avec curiosité.
Damy

Bonjour Jean-Claude,

Je viens de prendre connaissance de votre sympathique commentaire où vous reconnaissez ne pas être expert en poésie et c'est tout à votre honneur que de venir en commenter une. Mais permettez-moi de vous corriger concernant le vers en décasyllabe au rythme 4/5 dont vous dites qu'il ne rentre pas dans le moule : "la solitude au grand lit de la chambre" qui est parfaitement correct et respecte les règles de prosodie à savoir :

À la césure des rythmes 3/6 (ennéasyllabes) 4/6 (décasyllabes), 6/6 (alexandrins) tout "e" muet doit obligatoirement s'élider avec une voyelle au mot suivant. Le "e" de solitude ne se prononce pas et ne compte pas pour une syllabe puisqu'il s'élide obligatoirement avec la voyelle "au" du mot suivant : le "...de" de solitude glisse sur la voyelle de "au..."

La /so/li/tu (4) // de_au/grand/lit/de/la/chambre (6)

Si le mot qui suit "solitude" avait débuté par une consonne, le vers aurait compté 11 syllabes au lieu de 10.

Prenons un exemple en transformant ce décasyllabe en alexandrin nous aurions ;
J'ai/me/la/so/li/tu (6)// de_au/grand/lit/de/la/chambre (6)

Voilà ce que Dame Prosodie nous apprend à respecter concernant la poésie régulière dite "classique".

Mais bon, je ne suis moi-même pas capable de corriger le texte d'un auteur de nouvelles, et encore moins d'en écrire donc je vous accorde le pardon de bonne grâce, ...mais votre commentaire est publié.

Bien cordialement à vous,
Cristale

Bonjour Cristale,

Pas de souci. La rectification est opportune.

Et à l'avenir, je tâcherai de ne pas me prendre les pieds dans les vers.

Au plaisir
Jean-Claude