@Socque, Donaldo75, Asrya, Squeen, Ludi, Hersen.

Eh bien à l’évidence, mon texte n’est pas satisfaisant. Bon, je m’en doutais un peu, mais j’avais besoin d’avis, je les ai et je vous remercie.
Ce texte est extrait d’un roman commencé et qui je pense restera inachevé pour de multiples raisons. J’ai pris une scène de ce « roman » et j’ai modifié la toute fin.

Cette histoire, sauf la fin, est tout de même le reflet d’une vraie histoire. C’est vrai que souvent, les personnes qui font un burn out ne savent pas déléguer et sont étouffées par l’ampleur des tâches. Je n’ai pas assez montré ici le manque d’écoute de la hiérarchie, l’angoisse d’aller au boulot, et surtout les idées de suicide que j’ai voulu occulter. La personne que je décris pensait à jeter sa voiture contre un mur, ou se pendre dans les toilettes de l’entreprise, j’ai préféré la faire fuir. Je n’ai pas montré suffisamment non plus l’idée de l’abandon de poste, pour moi la narratrice partait à Cuba sans prévenir son patron, elle abandonnait son poste, elle fuyait la réalité mais dans l’idée de ne pas revenir au bureau.
Son mari, sa fille ? Me dites-vous. Eh bien, dans le burn out, souvent, on ne sait plus rien gérer et la famille ne voit rien puisqu’on ne lui dit pas tout, alors on se dit que tout quitter, d’une manière ou d’une autre est la meilleure solution.
Quant au choix de la catégorie, j’avoue n’avoir pas su où mettre mon texte, rien ne semblait convenir.
Je vous remercie tous de vos commentaires que je trouve justes. Cela va me permettre de revoir ma copie, de faire des coupures et d’épaissir certains moments clé.

Merci également à l’équipe Oniris pour s’être penchés sur mon texte, y avoir apporté quelques virgules manquantes, et avoir accepté de le publier.

Louison,

En lisant tes explications, je comprends que c'est une partie de roman.

Pour ma part, et c'est une réflexion très personnelle, j'ai rarement vu de bonnes nouvelles bricolées à partir d'un tout dont on les extrait.

Mais je comprends mieux le décalage de la fin.

Pour moi, une nouvelle, avec ou sans chute, est un tout à elle toute seule et n'a besoin de rien d'autre. Pour cela, elle doit être conçue comme telle. Car elle a son propre rythme qui doit la porter, qu'elle soit très courte ou un peu plus longue. Et dans ce genre, il ne faut pas grand-chose pour être en déséquilibre. Si elle est tirée d'un roman, alors traîneront forcément des petits bouts inutiles, qui alourdissent, au mieux, ou qui embrouillent, au pire.

Mais c'est juste ma petite réflexion sur ce genre littéraire.

Mais ceci dit, Louison, c'est un plaisir de te commenter car tu comprends d'emblée qu'on te veut du bien

Et c'est très agréable !

hersen

Bonsoir Louison,

Suite à vos explications en forum, et sachant maintenant que vous avez bien voulu écrire une histoire et pas une réflexion sur le burn-out, je vais supprimer mon premier commentaire et le remplacer par celui que j’avais déjà préparé avant d’avoir la confirmation de vos intentions. Je précise que je n’ai pas changé un seul mot à mon commentaire après votre intervention ici.

Cordialement
Ludi

@Ludi,

Merci particulièrement pour toutes vos explications. Il est toujours intéressant d'avoir des commentaires, bons ou mauvais, du moment qu'ils sont constructifs et c'est le cas. Je me suis inscrite il y a peu sur Oniris pour apprendre et évoluer. Je prends bonne note de vos avis à tous.

@Berndtdasbrot

Vous n'avez vraiment pas aimé, du tout, du tout.
L'histoire est commune, oui sans doute. Je pense plutôt que je n'ai pas su susciter l'intérêt du lecteur, car beaucoup d'histoires sont ordinaires mais tout dépend du traitement qu'on en fait. Bon là, c'est un peu raté, ok, je prends.

Peut-être une prochaine fois vous séduirais-je davantage.

J'ai raté mon sommeil, comme on rate le bus. Et c'est très bien, ça ma permis de reprendre mon texte qui avait plutôt déplu et de voir toutes les faiblesses qui sautaient aux yeux.

Pourquoi je vous raconte ça? Eh bien déjà parce que les nuits blanches c'est long et que je n'ai personne, là, tout de suite, à qui parler, et surtout pour dire qu'en fait ce que je suis venue chercher sur Oniris, c'est ça! Des critiques constructives pour me corriger et avancer.

Bon, tout le monde s'en fiche, mais moi, tout doucement, je comprends mieux l'écriture.

allez bonne nuit les gens, je vais voir, si Morphée veut bien m'emporter sous son bras.