Bonjour,

Merci au CE pour la publication de ce poème (http://www.oniris.be/poesie/ioledane-eclats-de-ciel-sur-le-bitume-10602.html) ainsi qu'aux commentateurs qui m'ont laissé leurs impressions.
Je ne pensais pas lire autant d'avis favorables, voire même élogieux - bon pour être claire, je suis scotchée d'avoir reçu des appréciations aussi positives, et je ne m'attendais certainement pas à ce que l'un de mes écrits reçoive un jour cinq plumes !

Pour ma part, je lui trouve toujours quelques maladresses, mais ce que je retiens c'est que ce poème a su transmettre une émotion, trouver une résonance, peindre un univers qui a "parlé" à d'aucuns, et je m'en réjouis. J'ai plaisir également à lire vos commentaires parfois si poétiques ...

@Vincente : je comprends votre ressenti quant aux "vers conclusifs", les octosyllabes qui clôturent chaque strophe après trois alexandrins. Effectivement c'est un manque que j'ai voulu symboliser ainsi, quelque chose de rompu, d'interrompu.

@Pouet : j'aime bien votre suggestion de "bord du monde", qui permettrait de contourner joliment le très cliché "bout du monde". Sauf que là pour moi c'est l'enfant qui s'exprime, et je préfère garder l'expression telle quelle dans ce contexte.

A tous ceux qui ont laissé quelques mots, un grand merci !

Bonjour Ioledane

J'ai trouvé votre poème très bien écrit mais je me suis abstenu
de tout commentaire car je n'ai rien compris au message
qu'il souhaite transmettre ou plus simplement de quoi il parle.

Peut-être qu'un incipit m'aurait éclairé quelque peu ?

Cordialement.

H

@Hananke : Je vous remercie de m'avoir fait part de votre perplexité, je prends cela comme un retour en tant que tel :) Il est question ici d’une enfant qui s’est construite avec des repères manquants, bancals, dus aux non-dits de parents restés indifférents voire hostiles à ses rêves, à ses envies de connaître le monde. L’enfant a grandi, les parents ont disparu, mais il subsiste en elle l’enfant blessée qui continue à chercher un sens, à tenter de trouver la beauté du monde là où elle le peut ... par exemple en étant « volage », ou en regardant le ciel se refléter dans les flaques sur le bitume. Et en marchant dans les flaques, comme autrefois, pour tenter de dissiper une tristesse qui reviendra de toute façon ...
J’espère que cela vous aura un peu éclairé ? J’avoue ne pas beaucoup utiliser les incipits, sauf en touches très légères.

@Miguel : Un plaisir de lire votre commentaire, merci de votre passage !

Mes remerciements à vous @Damy pour avoir exhumé ce texte déjà ancien. Il faut dire que je n'ai rien publié dernièrement, l'écriture poétique commençant juste à me revenir un peu.
J'ai apprécié votre lecture de ce poème, votre remarque sur le rythme et celle sur la psychogénéalogie. Il n'est pas question ici de famille recomposée, mais simplement d'une famille où on ne se dit pas les choses, où les rêves d'enfant sont ignorés, où les questions restent sans réponse.
Pour moi, ce poème s'ancre dans un port (pas nécessairement une ville). Mais l'enfant reste indifférente aux bateaux, elle voit surtout le ciel. Et plus tard, elle s'en va, "d'île en île", visiter quelques "ports interdits". Pour répondre à votre question, il s'agissait dans mon esprit d'histoires d'amour interdites, ou inconvenantes. Par exemple, une jeune femme qui cherche inconsciemment son père chez des hommes plus âgés et pas nécessairement disponibles. Mais on peut imaginer autre chose aussi, ce n'était pas aussi précis dans ma tête.

@Malitorne, je ne sais pas si cela a encore un sens que je vous remercie pour votre commentaire, trois ans après, et au retour d'une longue absence de ma part ... Peut-être l'avais-je fait par mp, je ne m'en souviens plus. En tout cas vous aviez vu juste dans votre interprétation.

Merci beaucoup, Ioledane, pour votre retour éclairant. Puisse-t-il nous illuminer à nouveau !
Cordialement