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Re : Entrainement: portrait en action
Visiteur 
Maëlle, tu ne nous mettrais pas un nouveau portrait en action, par hasard ?

Contribution du : 20/10/2009 22:47
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Re : Entrainement: portrait en action
Maître Onirien
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tu veux dire, une autre consigne?

Contribution du : 21/10/2009 09:49
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écri-vaine; écri(ré)veuse; écri-vante; écri-vente... et critique!
Les auteurs viennent sur Oniris pour être commentés. Et vous, vous commentez souvent?
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Re : Entrainement: portrait en action
Expert Onirien
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La jeune blonde et la cordelette

En sortant de l’école, Dalila accompagnée de ses camarades de classe prenait tout son temps pour se débarrasser de son petit cartable. Elle avait pris l’habitude de cacher sa cordelette dans l’une de ses pochettes pour son jeu quotidien.
Dalila avait l’air d’une grande, blonde de naissance, différente des autres par son teint, ses cheveux s’étalaient tout au long de son corps, avec une ardente dextérité, elle saisit sa cordelette et commença sa danse habituelle en lançant son pied droit en avant, hop ! le pied gauche simultanément suit ce mouvement machinal comme une roue qui tourne autour de l’axe de rotation. Son corps réagissait en acceptant cet effet magique de la cordelette, au dessus de sa tête, en dessous de ses pieds, en arrière puis en avant. La jeune blonde gardait son buste tantôt droit, tantôt courbé, dès fois replié pour suivre ce bercement enfantin, ainsi Dalila montrait sa prestesse et son hablilité pour dire qu’elle avait acquis ce jeu dès son jeune âge, se mesurant à son passé d’enfance. De temps en temps, elle prenait le soin de s’éloigner des autres avec ces petits ronds qui encerclaient son corps comme par enchantement. Ses mouvements, ses gestes semblent être mobilisés uniquement pour cette fonction. Dalila possédait cet art d’ajuster son corps à celle de la corde. Tandis que la cordelette elle-même obéissait à cette blondinette en virevoltant d’une manière constante. Satisfaite de son savoir-faire ; Dalila fit un dernier sursaut en remontant ses genoux à sa poitrine et conjointement la cordelette passa sous ses pieds, geste majestueusement réussi devant les filles qui l’acclamèrent plus d’une fois. Toute essoufflée, elle se rapprocha de ses camarades pour prendre le chemin de la maison.

Contribution du : 14/12/2009 17:43
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Re : Entrainement: portrait en action
Apprenti Onirien
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Un saut...

Ce matin-là, Emilie eut une surprise : la maison voisine de la sienne était habitée ! En une nuit, les murs avaient été repeints, la porte d'entrée était neuve, des rideaux ornaient les fenêtres. Comment était-ce possible ? Emilie n'avait entendu aucun bruit, aucun mouvement. Elle aperçut une petite fille qui courait dans le jardin, vêtue d'un chandail blanc et d'un short rouge. Elle portait un chapeau de paille d'où s'échappaient deux longues tresses blondes. L'enfant s'arrêta soudain, jeta un regard vers Emilie, et lui fit signe en souriant tristement. Elle se dirigea vers la balançoire suspendue à la branche d'un chêne centenaire, se mit debout sur la planche et, donnant un coup de genoux pour prendre son élan, commença à se balancer. Emilie la suivait du regard. D'où lui venait cette sensation étrange qu'elle connaissait l'enfant ? L'une et l'autre ne se quittaient pas des yeux. Emilie ne pouvait empêcher son corps de se balancer au rythme de la balançoire, de plus en plus vite. L'enfant hurla : "Emilie, pourquoi m'as-tu fait revenir ?" Emilie ferma les yeux et sentit que le vent emportait son chapeau de paille. Elle lâcha les cordes de la balançoire : elle tombait dans le vide !
Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle était assise sur un fauteuil roulant, devant la vieille balançoire dont la planche vermoulue se balançait doucement...

Contribution du : 17/12/2009 15:58
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Re : Entrainement: portrait en action
Apprenti Onirien
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Bon alors, évidemment quand on va trop vite, on n'est pas attentive ! Et la corde à sauter est devenue une balançoire !!!
Je recommence donc en respectant cette fois-ci la consigne de Maëlle.


Un saut...

Ce matin-là, Emilie eut une surprise : la maison voisine de la sienne était habitée ! En une nuit, les murs avaient été repeints, la porte d'entrée était neuve, des rideaux ornaient les fenêtres. Comment était-ce possible ? Emilie n'avait entendu aucun bruit, aucun mouvement. Elle aperçut une petite fille qui sautait à la corde dans le jardin, vêtue d'un chandail blanc et d'un short rouge. Elle portait un chapeau de paille d'où s'échappaient deux longues tresses blondes. L'enfant s'arrêta soudain, jeta un regard vers Emilie, et lui fit signe en souriant tristement. Emilie l'observa fixement. Imperceptiblement, elle se mit à sautiller sur place, en suivant le rythme de la fillette. D'où lui venait cette sensation étrange qu'elle la connaissait ? A présent, l'une et l'autre ne se quittaient pas des yeux. La petite fille blonde faisait tourner la corde autour de son corps de plus en plus rapidement, sautait de plus en plus haut, en hurlant : "Emilie, pourquoi m'as-tu fait revenir ?" Emilie ferma les yeux. Elle ne pouvait maîtriser les mouvements de son corps. Elle avait si mal à la tête. Elle perdit connaissance.
A la tombée de la nuit, un voisin retrouva Emilie, allongée dans la pelouse de la maison abandonnée. La jeune femme blonde était morte. L'homme fut étonné de la voir vêtue d'un chandail blanc et d'un short rouge ; il se demande encore pourquoi elle portait aussi un chapeau de paille d'où s'échappaient deux longues tresses blondes...

Contribution du : 17/12/2009 16:27
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Re : Entrainement: portrait en action
Apprenti Onirien
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Elle saute déjà depuis longtemps. Elle s'amuse avec sa corde à sauter, qu'elle a trouvé dans un coin de rue. Elle est jeune, âgée de 8ans à peine, et elle a une chevelure blonde dorée. Ses cheveux volent dans les airs et sont fouettés par la corde. Ce mouvement se répète sans cesse. Quand à son corps, il est transpirant. Les gouttes ruissèlent sur son visage souriant, et ses vêtements nous montrent qu'elle s'amuse depuis longtemps. Ses fines jambes, se plient et se déplient au rythme de la corde. Cependant, on sent qu'elle s'affaiblit car sa main droite paraît tremblante. Va-t-elle arrêter ?

Contribution du : 17/12/2009 21:54
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On dit que la femme est profonde — pourquoi ? puisque chez elle on n’arrive jamais jusqu’au fond. La femme n’est pas même encore plate.

Nietzsche
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Re : Entrainement: portrait en action
Chevalier d'Oniris
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La petite demoiselle

Cela fait un bon moment qu’elle s’amuse à sauter à la corde. Elle n’a pas l’air d’avoir peur de tomber. Elle doit être très courageuse et en plus, elle saute drôlement bien. C’est une belle corde, qu’elle a ; ça donne envie de jouer avec. Mais la plus belle, c’est elle ! Comme ses gentils petits pieds sautent haut pour éviter la méchante corde, comme son corps fait joliment danser sa merveilleuse robe rouge, comme ses mains douces font tourner d’un court geste de poignet la lourde corde. Mais le plus beau chez elle, c’est les cheveux. Oh ! les cheveux ! Ils sont indescriptibles quand ils étincellent de mille feux à la lueur dorée du soleil, quand ils volent en l’air avec une douce et joyeuse insouciance. Ah ! ses beaux cheveux blonds ! comme ceux de sa mère.
Il aurait tant aimé aller lui parler, juste une seconde. Mais il est trop tard maintenant, trop tard : ses parents sont venus le chercher et, c’est le dernier jour d’école.

j

Contribution du : 18/12/2009 20:46
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Re : Entrainement: portrait en action
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1, 2, 3, 4, 5 tours.
Je tourne, je flotte, je gratte. La terre et le ciel s'enchainent dans une sphère molle. La gamine agrippe mes poignée de bois comme s'il s'agissait de l'arrête d'une falaise où elle serait suspendu. Elle m'étouffe avec le sourire aux lèvres. J'en viens presque à regretter le chien qui me mâchouillait. Sous sa chevelure de paille, deux agates myosotis s'agitent et fixent un horizon sauteur. 21, 22, 23, elle essaie d'enchainer deux tours dans un même saut. Ses baskets rongées par l'usure gémissent sur l'asphalte. Ses chevilles aussi. 30.
Je l'attrape, dans un flottement ; elle bascule vers l'avant, relâche sa prise et se brise dans un craquement. La petite fille pleure en serrant son pied. Je respire enfin.

Contribution du : 18/12/2009 21:30
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"Si la pierre tombe sur l'œuf, malheur à l'œuf. Si l'œuf tombe sur la pierre, malheur à l'œuf." Proverbe gallinacé

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Re : Entrainement: portrait en action
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Les fins cheveux blonds volent à l'horizontale..tandis que de ses petits poignets maigres Lisa fait tourner la corde. La vitesse de celle ci fait siffler l'air et rire la petite fille aux éclats. Ses chaussettes tirebouchonnent sur ses frêles mollets. Les ballerines vernies se soulèvent et frappent légèrement le sol à intervalles réguliers.Lorsque Lisa réussit à croiser les bras, ses bonds sont plus hauts, et sa légère jupe de coton s'envole trop haut sur ses cuisses fines. De pudeur, la petite fille toute rouge se plie en deux pour resserrer le tissu autour de ses jambes.La corde chute autour d'elle dans un bruit de fouet sur le ciment de la terrasse. Son front se plisse tandis que ses yeux noirs vérifient autour d'elle que personne n'a rien vu.Rassurée, elle relance la lourde corde qui met un peu de temps à reprendre le rythme précèdent. Son sourire s'accentue avec l'accélération. Son souffle devient rapide, ses yeux brillent de plaisir, et son teint prend des couleurs chaudes d'enfant en bonne santé.

Contribution du : 27/12/2009 12:33
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Re : Entrainement: portrait en action
Organiris
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« Confisqué ! »
La Tata a dit « confisqué ». Haut. La conne ! Bas. C’est le plus gros Haut gros mot que mon frère m’a appris. Bas. Après il y en a d’autres. Haut. Mais je dis jamais ce que j’comprends pas. Bas. « Conne » c’est laid, c’est tout. Haut. M’en fous je saute quand même. Bas. Elle peut rien dire. Haut. Et je fais celle qui est est heureuse. Bas. Et elle, elle est énervée. Haut. Elle est même toute rouge. Bas. Et moi je saute encore plus haut que d’hab‘. Haut. Et tu peux pas me mettre des claques. Bas. Comme ma mère elle fait. Haut. Pauv’ conne ! Bas. Et mes mains font un moulinet d’enfer. Haut. Et je monte même mes jambes. Bas. Tiens, et t’as vu ma culotte aussi ? Haut. Je transpire. Bas. Mais je m’arrêterai pas. Haut. Oh, elle vient vers moi ! Bas. M’arrête pas. Haut. Qu’est-ce qu’elle veut ?
Tata m’a rendu ma corde à sauter !
M’a essuyé le visage. Et m’a fait un bisou !

Contribution du : 27/12/2009 16:50
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême"
F. Herbert
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