Sincèrement, moi ça me soûle quand les personnes ne viennent pas argumenter leur appréciation négative.
Par exemple, quand Malitorne est intervenu dans ce fil (post 12), je lui ai répondu en contre-argumentant (post n°13). Et bien, il n'a pas répondu à mes arguments. Il n'en a même pas discuté avec moi. Il n'a même pas essayé de me dire en quoi il n'était pas d'accord avec moi, alors que moi je n'ai aucun souci à reconnaître que je me suis trompée sur tel ou tel point. Merde alors ! On peut échanger, quand même !

Houla va pas nous faire une éruption cutanée, bichette, le Malitorne, maintenant que tu l'as invoqué va certainement venir !

Je l'attends !

Angieblue #51 :

Oui, c'est saoulant; et c'est récurrent. Je pense que nous ne sommes pas assez mûrs, ou que nous ne savons pas la distanciation que nous devons mettre, lorsque nous sommes sur internet;
En gros, tout le monde se fout de tout le monde (enfin, pas tout à fait tout le monde, heureusement) et on se retrouve à devoir gérer des impulsions au lieu d'un échange constructif.
Je trouve ce fil un parfait exemple, c'est un dialogue de sourds se complaisant dans leur surdité.
Je suis d'accord avec toi sur les avis négatifs, le seul problème peut-être, c'est que justement nous les appelons "négatifs", ces avis. Et la tension monte et on finit immanquablement par l'envie de dénigrer, d'un côté ou de l'autre.
Ainsi, nous tuons dans l'oeuf des débats, parce que finalement, on n'a pas les épaules pour les mener à bien, pour juste ne pas juger, mais se confronter intelligemment.

C'est dommage.

Citation :

C'est votre droit absolu de vous abstenir de commenter, Zoé, pas besoin de vous expliquer.

Hersen,
Oui, c'est tout-à-fait ce que je ressens, un dialogue de sourds. Et quel dommage de ne pas pouvoir échanger intelligemment sur des textes littéraires même quand ils abordent des sujets sensibles !
Ce que je me disais aussi tout à l'heure en y repensant, c'est que c'est comme si chacun venait s'écouter parler, sans entendre et écouter l'autre, parfois aussi en se murant dans une sorte d'égo ou de susceptibilité.
Il y a aussi un manque de modestie et d'humilité où l'on peut avoir l'impression que certains n'arrivent pas à démordre de leur petite vérité ou conviction.
Enfin, ça n'est malheureusement pas nouveau. Mais, merde encore ! On est sur un site de qualité ! C'est si difficile de garder une certaine hauteur ?

Citation :

hersen, je pense que tu mets tout le monde dans le même panier avec cette phrase, et c'est triste. J'ai pris le temps d'expliquer mon travail, et de remercier chacun ; cela m'a pris 3 heures à peu près, un temps que j'aurais pu consacrer à autre chose. Je prends donc ce temps pour expliquer ma démarche et quelqu'un me dit avec certitude ma pensée et mes intentions. Comment discuter avec quelqu'un qui fait fi de tes arguments pour s'accrocher à ce qu'il pense que tu as voulu dire ? Moi les procès d'intentions je n'en veux plus car j'ai mieux à faire.

Tu sais, hersen, ce qui est saoulant aussi c'est que parce que tu t'affirme être chrétien, personne ne prend plus de recul sur ce que tu proposes comme texte : chaque mot que tu avances est scruté à la loupe et quelqu'un trouve toujours un lien avec une tentative d'évangélisation... Que les gens le fasse, ça ne me gêne pas ; je m'affirme dans ce que je suis. Mais d'être obligé de leur répondre sans quoi je vais passer pour un sourd se complaisant dans sa surdité, je pense que c'est pousser le bouchon un peu loin...

~Un dialogue de sourds, Wan, ça veut dire que chaque rebond engendre une incompréhension, par manque d'écoute, donc une réaction pas vraiment proportionnée.

Oui, c'est triste, Wan.

Mais je pense que cela n'a rien à voir avec ta chrétienté, ou n'importe quel autre sujet.
On ne s'écoute pas tant on est persuadés qu'on a raison sur tout. d'un côté ou de l'autre, ou des autres.
Le ton sans réplique fait le reste.

C'est le post d'Angie qui m'a poussée à intervenir, je le précise car je ne pointe personne, mais je trouve le questionnement qu'elle propose intéressant.

Wan,
Hersen répondait au fait que j'ai signalé que Malitorne n'avait pas répondu à mon argumentation. Il a fait le sourd vis-à-vis de mon argumentaire.
Et en ce sens, oui c'est un dialogue de sourds !

Je sais le travail que c'est de répondre point par point à chaque commentaire. Moi aussi, ça me prend 3 heures. Et je me dis, ouf, heureusement que je ne suis pas populaire au point d'avoir 20 commentaires.
Et j'en profite pour dire que ça me soûle aussi quand un auteur ne répond pas à ses commentaires comme toi ou moi le faisons, c'est-à-dire en répondant aux questions du commentateur et en le remerciant quand il a relevé une coquille que l'on avait pas vue.

Moi, je n'ai pas une grande culture. Je ne recherche pas le débat pour briller. Je viens aussi sur ce site littéraire pour apprendre des choses, me cultiver et aussi me remettre en question.

Je ne veux pas jeter de l'huile sur le feu, mais ce fil et le texte qui l'a suscité apportent la parfaite démonstration d'un fait récurrent : dès qu'une religion (quelle qu'elle soit) s'empare d'un sujet (quel qu'il soit) on peut être sûrs qu'inévitablement la discorde et la polémique vont faire irruption.

Bien sûr on pourra m'objecter que la faute en revient aux zélateurs desdites religions ou bien à leurs adversaires, ou sinon que les torts sont partagés.

Mais on peut aussi considérer qu'il n'y a aucune vérité révélée, aucun message messianique, que les textes dits "sacrés" sont considérés comme tels parce que ce sont des monuments historiques littéraires et rien d'autre.

Les choses sont ce qu'elles sont et elles n'ont que l'importance qu'on leur donne.

Wancyrs, j'ai parcouru votre catalogue de textes. Vous êtes un auteur de qualité mais vous devriez vous souvenir de ceci: "C'est avec les beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature" (André Gide)