Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Homo homini lupus, quelques clés
Maître Onirien
Inscrit:
25/06/2009 19:48
De Les Alpes
Groupe :
Évaluateurs
Primé concours
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 14493
Hors Ligne
Il est un peu tôt pour ouvrir un sujet sur mon poème mais une remarque revient trop souvent pour que je la laisse sans réponse. Je considère qu'il y a donc un gros écueil dans mon texte qu'il me faudra revoir.

Tout d’abord merci à celles et ceux qui ont lu et commenté ce poème. Les réactions sont très opposées, ce qui est fort intéressant pour moi. Je m’attendais à un accueil assez négatif et je suis honorée par certains commentaires très positifs.

Dans mon optique, ce sujet ne pouvait être traité autrement que par une certaine douceur, un détachement pudique, car l’indicible est inracontable autrement sans sombrer dans le gore ou le voyeurisme (c’est mon opinion, pas un jugement).

Au sujet du passage :

« Mais aduler les sires
du royaume des Enfers »

Ces vers se rapportent en fait aux kapos et aux nazis des camps auxquels il fallait obéir vivement et sans discuter si l’on voulait survivre. Qui se rebelle ou n’obéit pas assez vite meurt. Qui flagorne et « adule » a des chances de survivre un peu plus longtemps. Peut-être.

Vivre couché ou mourir debout, tel était le choix auquel chacun était confronté chaque jour.


Pour la petite histoire

Ce poème est basé sur le traumatisme de deux enfants qui ont échappé à la rafle du Vel’d’Hiv en s’enfuyant et qui, bien plus tard, ont su ce qui s’était passé dans les camps où ils auraient dû se retrouver comme tant d’autres. Le garçon, qui a sauvé sa sœur, est hanté par l’idée de ce qui aurait pu leur arriver et ne parvient pas à s’en défaire. Il passera sa vie à le ressasser comme un cauchemar.

C’est ce cauchemar qui fait l’objet de mon texte, ce pourquoi on trouve ce mélange entre la fuite réussie et la description de l’horreur qui se passait « là-bas » bien que le narrateur ne l’ait pas subie.

Contribution du : 23/07/2020 19:30
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Homo homini lupus, quelques clés
Maître Onirien
Inscrit:
29/01/2013 15:18
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 51439
Hors Ligne
merci cher poète pour cet éclairage ! je comprends mieux, et je peux d'ailleurs dire, que c'est ce qui sauva André Verchuren des fours où il était affecté...

Contribution du : 23/07/2020 22:57
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Homo homini lupus, quelques clés
Maître Onirien
Inscrit:
15/10/2018 16:35
De Entre vignes et pins.
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Groupe de Lecture
Post(s): 15786
Hors Ligne
Bonjour ANIMAL,

Citation :
Ce poème est basé sur le traumatisme de deux enfants qui ont échappé à la rafle du Vel’d’Hiv en s’enfuyant et qui, bien plus tard, ont su ce qui s’était passé dans les camps où ils auraient dû se retrouver comme tant d’autres. Le garçon, qui a sauvé sa sœur, est hanté par l’idée de ce qui aurait pu leur arriver et ne parvient pas à s’en défaire. Il passera sa vie à le ressasser comme un cauchemar.


Votre retour est essentiel à la compréhension du poème. Je suis de ceux qui ne l'ont pas apprécié car l'élément que vous donnez ici était hélas absent du texte proposé. Pourquoi ? Dès la première strophe ou surtout dans l'exergue il me semble qu'un indice bien formulé aurait pu éclairer le lecteur.

Ce sujet est toujours brûlant. Peut-être une question de génération ?

Bonne continuation.

Corto.


Contribution du : 24/07/2020 09:15
_________________
"Entre un poème et un arbre se trouve la même différence qu'entre une rivière et un regard". Federico Garcia Lorca.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Homo homini lupus, quelques clés
Expert Onirien
Inscrit:
06/04/2019 15:46
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 9998
Hors Ligne
Bonjour ANIMAL,
Merci pour cette explication qui après coup est très logique, connaissant assez bien cette époque, je n'avais pas pensé aux "kapos".
Cela est très bien évoqué.
Cordialement
poldutor

Contribution du : 24/07/2020 09:38
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Homo homini lupus, quelques clés
Maître Onirien
Inscrit:
25/06/2009 19:48
De Les Alpes
Groupe :
Évaluateurs
Primé concours
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 14493
Hors Ligne
@ Corto

J'aurai pu en parler mais il se trouve que j'ai connu cette dame qui à l'époque était une enfant et, d'après ce que j'en sais, elle est encore en vie, très âgée.

Je souhaitais rendre hommage à son histoire mais sans laisser le moindre indice qui aurait pu lui revenir d'une façon ou d'une autre, même si c'est peu très probable.

Comme je l'ai dit, je m'attendais à des retours négatifs, pour des raisons propres à chaque lecteur mais entre autres par la façon un peu hermétique de traiter le thème. Mais je tenais à ce texte ainsi, c'est tout.

@ poldutor

Merci d'être de ceux qui ont apprécié cet hommage, même si des clés manquaient.

Contribution du : 24/07/2020 10:00
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023