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Il neige
Maître Onirien
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Tous mes remerciements au CE pour la publication de ce Flocon !
Ma gratitude va également aux lecteurs, en particulier à ceux qui ont laissé quelques traces de leur lecture. Des avis très partagés.

@ Gemini, l’exercice stylistique vous a semblé nuire à l’ensemble. Un reproche que je craignais mais je m’en expliquerai plus loin. Vous avez pourtant apprécié le « symbolisme du flocon ». Je n’ai pas connu les classes de ski (comme d’autres n’ont pas eu de ballon rouge!), un simple terrain vague au bas de la cité devenait terrain d’aventure pour la bande d’enfants que nous étions.

@ Eki, je te cite : « il neige de la poésie », un poème « veilleur d’enfance » pour toi. Quelles jolies expressions ! La neige, si rare, a cet effet extraordinaire d’amener l’enfance avec elle.

@ Provencao, « la curiosité de l’instant méditatif où la prescience de ces hivers s’ouvre en abysse sur l’intuition de l’enfance et la fondamentale inquiétude d’hier ». L’enfant traduit en jeux insouciants ce qu’aujourd’hui je tâche de dire en poésie.

@ Fanny, je suis ravie de lire ce que tu as ressenti de ce « ballet plutôt moderne compte tenu de la rythmique ... ». Effectivement, j’ai parié sur ces trimètres pour donner le mouvement, tant des éléments que de de moi-même, que la neige touche au cœur. « élément fascinant » dis-tu encore, et je ne peux qu’approuver mille fois.

@ Papipoete, ravi que vous ayez apprécié l’abandon de l’abstraction pour le temps de ce poème, et les images que j’ai tenté de transmettre. En ce qui concerne la prosodie, je n’ai pas visé autre classement que le contemporain, comme un promontoire duquel je regarde le paysage du passé avec des sentiments variés. Ici, beaucoup de nostalgie en effet.

@ Vincente, désolé de la façon dont tu as ressenti ce poème, que tu as trouvé « encombré de raideurs ». La recherche d’un lexique touchant au plus près l’idée que je veux exposer m’a conduit vers des termes peu usités qui m’ont, moi, envoyé des shoots d’adrénaline ! Ces mots-même que tu cites comme gênants. Je précise que j’ai employé « fertés » comme synonyme de forteresse (et non fermeté), que le froid, je trouve, justifie d’autant plus qu’enfants nous construisions des remparts de neige pour nous protéger du camp adverse, imaginé ou réel, et de leurs attaques à la boule de neige. Tout un programme ! Heureusement que le vers 13 t’agrée, c’est un peu la clé de voûte de mon poème.

@ Myndie, autre lectrice, autres impressions qui me consolent des précédentes ! Je t’invite à nous concocter de l’albe dans tes prochains écrits...
Le temps révolu et la perte de l’enfance se doublent de la perte du blanc, de l’innocence, et se triple de la perte d’un temps météorologique, hélas, où la neige était le lot de chaque hiver, même citadin. Heureux que tu aies noté l’opportunité des allitérations.

@ Jemabi, j’ai noté dans tes commentaires beaucoup de références cinématographiques. Je regrette de ne jamais avoir vu « Citizen Kane ». Une simple recherche m’a conduit vers une bande annonce tout à fait intéressante. L’enfance vue comme un paradis perdu au travers d’un flocon-frisson, en effet.

@ Skender, les vers que vous citez, comme dit plus haut, sont aussi à mes yeux les plus représentants de l’émotion que j’ai voulu partager. Quant au vocabulaire recherché, il correspond à la précision des images que j’ai voulu exposer.

@ Cristale, vous regrettez une certaine grandiloquence, qui n’irait pas avec la simplicité d’un simple flocon de neige. À grandiloquence j’opposerais la passion que j’ai mis dans les mots, mais votre ressenti est bien entendu légitime.

@ Eskisse, tu relèves la même difficulté à entrer dans le poème du fait de son lexique recherché. Comme déjà dit, j’attendais plus ou moins ce genre de critique et les admets tout à fait, regrettant cependant de ne pas t’avoir emmenée dans mon enfance.

@ Robot, heureux que tu aies apprécié les ruptures de rythmes et rimes internes, qui m’ont demandé du ‘travail’. Un moins bon point pour l’écriture que tu juges précieuse.

@ Miguel, je craignais en effet que la contrainte de forme détourne du contenu. Mais tu as apprécié tout de même la sérénité qui se dégage du poème et ses « sonorités agréables ».


@ jfmoods,vous avez débusqué en moi ce « héros d’un jour prêt pour l’aventure ». J’en suis très ému ! D’autant que « parvenu à un âge avancé », je tâche, dans ces vers, de retenir ce flocon qui hélas fond inexorablement dans ma paume…


~*~


Merci encore à tous pour vos impressions très diverses. Faire l’unanimité est un vœu que je suis toujours satisfait de ne pas atteindre. Chacun reçoit les mots à sa façon, quelque soit celle que j’ai choisie pour les transmettre.


Contribution du : 18/01 14:00:32
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Re : Il neige
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Ah tu chargeais ce "ferté" d'une révélation moins rigoureuse que ce j'ai pressenti. C'est sûr que c'est plus sympathique dans le sens d'une forteresse, d'une "solidité" protégeant les rêves enfantins…
Je vois que ma "frilosité" face à ce terme un brin rugueux vient de mon ignorance qui me le rend peu accessible, comme ça dans ma première lecture ; en même temps, un rempart par définition, c'est peu accueillant… là est peut-être le paradoxe contre lequel il doit lutter, tu ne lui as pas facilité la tâche, dis-moi, en le plaçant là face au béotien peu érudit que je suis ! ^^ :)

Contribution du : 18/01 19:18:23
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Re : Il neige
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Vincente, le terme de ferté ne m’est pas inconnu car il se retrouve dans des noms de localités, comme La Ferté-Bernard par exemple, cité médiévale avec ses remparts, et il y en a d’autres. Je n’en sais pas plus que ce que la carte m’indique.
Ma forteresse enfantine n'a pas survécu aux diverses corrosions du temps.

J’en profite pour rajouter, à propos de la structure du poème, ce qui peut-être la justifie plus que tout autre chose et que j’ai oublié ( ! ) de préciser : elle veut, ou du moins tente de correspondre, par son architecture complexe, à celle des cristaux de glace, si prodigieusement imaginée par la nature. Cette construction me semble également se rapprocher de celle de la musique contrapuntique. Je verrais d'ailleurs bien l’Aria des Variations Goldberg accompagner les quelques premiers flocons frémissants d’un jour béni promis à une neige qui n'est hélas plus qu'hypothèse poétique.
Ce pourquoi l'idée de parler juste simplement et joliment d'un flocon ne m'a guère chatouillé l'esprit.

Contribution du : 18/01 20:21:35
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Re : Il neige
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Cyrill a écrit :
Vincente, le terme de ferté ne m’est pas inconnu car il se retrouve dans des noms de localités, comme La Ferté-Bernard par exemple, cité médiévale avec ses remparts, et il y en a d’autres. Je n’en sais pas plus que ce que la carte m’indique.
Ma forteresse enfantine n'a pas survécu aux diverses corrosions du temps.

J’en profite pour rajouter, à propos de la structure du poème, ce qui peut-être la justifie plus que tout autre chose et que j’ai oublié ( ! ) de préciser : elle veut, ou du moins tente de correspondre, par son architecture complexe, à celle des cristaux de glace, si prodigieusement imaginée par la nature. Cette construction me semble également se rapprocher de celle de la musique contrapuntique. Je verrais d'ailleurs bien l’Aria des Variations Goldberg accompagner les quelques premiers flocons frémissants d’un jour béni promis à une neige qui n'est hélas plus qu'hypothèse poétique.
Ce pourquoi l'idée de parler juste simplement et joliment d'un flocon ne m'a guère chatouillé l'esprit.


Eh bien voilà une réponse fort instructive! Autant sur la structure du poème que sur la musique contrapuntique (une découverte pour moi ce terme!).
Quant à concocter de l'albe, j'y pense, j'y pense
Ah, voilà peut-être un nouveau défi à relever?

Contribution du : 19/01 09:30:01
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Il neige
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oui, maintenant que vous citez moult " Ferté ", j'acquiecse !
nous en avons même dans le Jura...
comme quoi cher poète, il n'est jamais trop tard pour apprendre !
élève papipoète

Contribution du : 19/01 09:45:48
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Re : Il neige
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Dans la nuit, les prés ont mis leur petite laine toute blanche, il fallait que ce soit dit.
Pas suffisant pour échafauder des remparts et de toute façon je n'ai plus la vaillance. Reste l'ivresse de ces flocons virevoltant et le parfum très particulier de la neige. Je ne peux croire, Myndie, que tu la déteste tout à fait.
Une rime à albe ?!!

Oui, Papipoete, les Fertés ne manquent pas dans nos régions. J'apprends moi aussi, et ce d'autant que ma mémoire étant ce qu'elle est, je re-découvre de l'oublié avec chaque fois le même plaisir !

Contribution du : 19/01 10:03:11
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Re : Il neige
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Merci Cyrill pour ce retour !
Tu me donnes toujours une bonne excuse pour palier à mes critiques pauvres.

Pour toi, un poème de François Coppée :

Il a neigé

Il a neigé
Il a neigé la veille et, tout le jour, il gèle.
Le toit, les ornements de fer et la margelle
Du puits, le haut des murs, les balcons, le vieux banc
Sont comme ouatés, et, dans le jardin, tout est blanc.
Le grésil a figé la nature, et les branches
Sur un doux ciel perlé dressent leurs gerbes blanches.
Mais regardez. Voici le coucher de soleil.
À l'occident plus clair court un sillon vermeil,
Sa soudaine lueur féérique nous arrose,
Et les arbres d'hiver semblent de corail rose.

Bonne journée !

Contribution du : 19/01 10:42:55
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Re : Il neige
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Quelle pauvreté Eki ? Là où moi je vois de l'originalité et de la liberté. Il n'est dit nulle part qu'un commentaire se doit d'analyser. Leur diversité m'enchante, moi.
Et quand tu viens sur les retour, c'est l'occasion pour moi d'un bon moment de lecture. Me voici donc à découvrir François Coppée !


Contribution du : 19/01 10:54:14
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Re : Il neige
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De quelque part entre ciel et terre
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Le lune s'adoucit, j'en devine le galbe
Et voici que soudain la neige ouvre le bal.
Les toits font le dos rond sous sa caresse d'albe
Et nul souffle n'émeut le silence tombal.

Contribution du : 19/01 15:10:37
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Re : Il neige
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Ah Myndie, je crois qu'il est inutile de chercher une autre rime à albe

Contribution du : 23/01 10:38:22
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