Bonjour emilia,

oui le mot "linges" pouvait effectivement porter à confusion.
Vous parlez de "fée du logis" dans votre commentaire, je ne sais pas si ma compagne en est une ou bien une "fée" tout court, mais ce qui est certain c'est qu'il ne lui viendrait jamais à l'esprit de ranger mes affaires à ma place et encore moins à moi de le lui demander, d'autant que, pour le coup, ce serait une offense à l'imaginaire... :)

Bonjour Louis,

Je suis particulièrement heureux et touché que mes quelques lignes aient pu vous inspirer ce commentaire riche, profond, érudit.

Je trouve d'une grande justesse notamment votre avant-dernier paragraphe qui me parle tout particulièrement.

Les citations sont aussi les bienvenues pour illustrer le propos, d'autant plus que je ne les connaissais pas. La lecture comme l'existence étant peut-être une question de Temps et de choix.

Merci beaucoup.

Bonjour Pouet,

Oui, tu as tout à fait raison, c'est une question de balance, d'équilibre, et il faut si peu pour qu'il varie d'un lecteur à l'autre.
ceci dit, comme à chaque fois que je lis un de tes poèmes, j'en ai pour mon content, puisque c'est toujours une découverte étonnante, en ce sens que tu sais complètement jouer du libre.
Alors ne va pas croire qu'une note plus mitigée révèle un recul, une distance : j'essaie seulement de dire au plus près mes impressions.

À te relire... mais ce n'est même pas la peine de le préciser :)))

Salut hersen, j'essaie autant que faire se peut, (mais évidemment "faire" ne se peut pas...) de me "renouveler" un peu, même si pour donner dans le cliché littéraire, nous écrivons toujours le même poème... :)



Salut Donaldo

Eh oui, avec l'âge, la mémoire elle aussi fout le camp...

Merci du passage.

Bonjour Ioledane,

concernant le sens des vers et des métaphores, la place est laissée au ressenti du lecteur.
Toutefois, je veux bien vous livrer mon idée lors de l'écriture qui n'aura pas vocation à s'imposer à chacun:

"je n'ai plus besoin d'ailes pour effleurer son ombre"
Il s'agit ici de signifier qu'il n'y a pas besoin de "l'envol" de l'imagination, de partir à la recherche du décalé, du parallèle dans l'inaccessible, les "hautes sphères", car l'imaginaire est là -on peut même le toucher- présent dans ces ombres dessinées sur le mur. Il est donc question de l'évasion à partir du trivial, du concret comme base à la "fuite", de s'ouvrir à une autre vision à partir de ce qu'on peut voir tous les jours sans forcément y prêter attention.

"aux cils de l'instant perle un enfant de pluie"
ici le vers résume l'intention du poème, à savoir "l'arrêt sur image". Nous nous arrêtons de vieillir par instant, lorsque le Temps est aboli, enseveli sous une douce couche d'imaginaire qui nous ramène aux souvenirs, ou plutôt aux "clichés" de l'enfance, à ce que nous y mettons de sentimentalisme et d'esprit de liberté. L'enfant étant de pluie pour y greffer une pointe de mélancolie.

Enfin, effectivement, le langage n'est pas du tout celui d'un enfant. Je ne l'ai pas voulu ainsi. Le narrateur du poème est bien un adulte dans mon idée. Je n'aurais sans doute pas écrit le textre de la même façon si j'avais voulu faire parler un enfant.

Merci pour le commentaire.

Bonjour Mademoiselle,

Je vous remercie pour votre commentaire et en profite pour vous souhaiter la bienvenue par ici.

Au plaisir.