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Re : L'homme qui ressuscite les arbres
Maître Onirien
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15/10/2018 16:35
De Entre vignes et pins.
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Encore merci Mokhtar.

J'ai regardé avec intérêt ce film.
La démarche de faire redémarrer la nature par un petit coup de pouce là où elle risquait de disparaître est particulièrement intéressante. La taille des arbustes par des enfants montre que certains travaux sont particulièrement accessibles, une fois la technique acquise.

Par contre je n'ai pas été enthousiaste sur la qualité technique du film et de son scénario.
C'est gentil de montrer les femmes du village rassemblées sous l'arbre à palabres et dialoguant avec Tony. Cela s'appelle en général le "développement communautaire", démarche enseignée et pratiquée (sans doute trop peu) depuis le milieu du 20ème siècle (au moins).
Par ailleurs on aborde très vite la "muraille verte" sans qu'on comprenne si les responsables sont conscients d'évolutions possibles.

Enfin le film se termine en insistant sur l'usage intensif du bois de chauffage venant de l'excessive coupe des arbres. J'imagine que ce chauffage est essentiellement celui nécessaire à la cuisson de la nourriture. On n'aborde pas les alternatives, notamment l'utilisation des fours solaires qui me semble-t-il ont fait la preuve de leur efficacité. Et là on n'a pas besoin de couper les arbres.

Ce film m'est donc apparu utile mais insuffisant.
J'espère que ce courant de pensée et d'action se poursuivra.

Bonne journée.

Corto


Contribution du : 21/11/2022 11:38
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"Entre un poème et un arbre se trouve la même différence qu'entre une rivière et un regard". Federico Garcia Lorca.
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Re : L'homme qui ressuscite les arbres
Expert Onirien
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03/11/2017 07:02
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Merci, Fanny et Corto, de votre intérêt pour le document que je me suis efforcé de conseiller.

Je réponds en vrac à Corto :

- Le taille des arbres est effectivement aisée à maitriser. Surtout qu’aucun apport d’eau ou d’engrais n’est nécessaire. La taille se pratique tous les 6 mois. Et c’est tout : 5 ans à attendre. En veillant toutefois à écarter les prédateurs (humains et bétail).
- Les coupes de bois par les locaux sont essentiellement faites pour les constructions, la cuisson des aliments, et la fabrication pour exportation de charbon de bois.
- Mais les plus grands déboisements ont été mécaniquement réalisés pour dégager de grandes surfaces agraires sensées être rentable par l’utilisation de machines agricoles : ineptie sous un tel climat.

Ayant un proche qui a collaboré au film, je sais qu’il a été réalisé sur plusieurs années. Il y a, bien sûr, ce qui a été tourné par Volker (qui s’est parfois fait un petit peu plaisir, plus cinéaste que documentaliste) ). Mais il y a aussi 3 réalisateurs africains qui ont amené leur propre tournage contributif. Enfin, il y a un extrait d’un docu de Bob Brac. Cela a pu limiter parfois la qualité technique, ce qui n’est pas l’essentiel pour moi, sachant que par ailleurs il y a de très beaux passages

Par contre, je vous suis à 100% pour le montage. On a affaire à un patchwork, et il est parfois difficile de suivre le fil.
Le principal reproche est ce méli-mélo entre :
- L’expérience pilotée mondialement, la muraille verte, et qui a globalement techniquement échouée, malgré d’importants financements
- La RNA (régénération naturelle assistée), technique promue par Tony, qu’il contribue inlassablement à promouvoir avec succès dans l’Afrique subsaharienne.

Celui qui aborde ce film pour la première fois a du mal (ce fut mon cas) à ne pas mêler les deux expériences. Le film et le montage auraient dû privilégier le long développement de l’action et des techniques de Rinaudo. L’échec de la muraille verte devant être expliquée plus sommairement, pour mémoire. Pour ma part, c’est au deuxième visionnage que j’ai vraiment réussi à faire le tri.

Par ailleurs, d’autre thèmes d’importances ont été abordés. De belle et intéressante façon souvent.
Mais le problème de la misère africaine ne pouvait être analysée , en 1h30, sous tous ses aspects.
Et je suis de votre avis quand vous dites « insuffisant ». Le film « embrasse » trop de thèmes ; Comme s’il prétendait à l’exhaustivité, gageure impossible pour un si grand problème, en si peu de temps.
L’action aurait du être resserrée sur l’action et la vie de Tony, suffisamment édifiantes pour constituer l’essentiel de l’œuvre.

Laquelle demeurant, malgré tout, fort intéressante et instructive.

Contribution du : 21/11/2022 18:06
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