Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





L'immortalité Remerciements et discussions
Expert Onirien
Inscrit:
04/06/2017 12:15
De Hautes-Pyrénées
Groupe :
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Post(s): 4171
Hors Ligne
Merci, à Cat, Sogues, Plumette, Asicq, Jean-Claude, Marite, d’avoir lu cette nouvelle et de l’avoir commentée. Je vais essayer de « défendre » mon texte, dans le désordre, et sans me défaire de la partialité grandement subjective de mon point de vue d’auteure. M’en excuserez-vous ?

Marite. Contente de vous avoir étonnée, votre commentaire très positif m’a fait plaisir. Contrairement à vous, je pense qu’il s’agit bel et bien d’une famille, même si amour et bienveillance n’y coexistent pas. Toxique, surement mais une famille comme beaucoup d’autres, hélas.


Asicq Oui, on peut parler de descente en enfer, rapide mais surtout de concours de circonstances vraiment malheureux, il n’y a pas de lien entre les événements juste une succession de malchance qui crée une chronologie infernale pour Chloé. Logique à postériori…


Jean-Claude. Le suspense n’a effectivement pas été recherché ici, progression et accumulation d’ «accidents de la vie » oui, hasard resserrés sur un temps plutôt court. La cohérence est subie différemment par les différents personnages, chacun d’eux ayant une vision tronquée des événements. Il n’y a pas d’engrenage dans la succession des épreuves, pas d’effet d’entraînement, surtout le viol, qui ne provoque aucune réaction visible, n’est en aucun cas un élément déclencheur de l’histoire, c’est une volonté de ma part d’essayer de mettre en évidence le manque de chance, le mauvais tempo dont est victime Chloé, le « sort » qui s’acharne sur elle, qui la conforte dans son malaise, par-contre j’aime l’idée que ce viol, dont elle n’a pas l’air de faire grand cas, finisse par la minée, au point de la tuée. Je dois sans doute retravailler cet aspect car il semble ne pas apparaître suffisamment.
Beaucoup trop de virgules, oui.


Plumette. Je me suis sans doute mal exprimée dans ma dénonciation du viol qui a semblé à certain(e)s une banalisation de cet acte. Ma volonté était plutôt de mettre en avant le fait que cela arrive très souvent, beaucoup plus fréquemment qu’il n’est admis en général, on en parle extrêmement peu et pour être horrible et répréhensible dans tout les cas, il n’a pas besoin d’être d’une violence atroce ou fomenter à plusieurs ou que sais-je de déploiement de brutalité… Il peut être «banal», «simple», «rapide», peu spectaculaire, à tel point qu’il peut quelque fois être intégré (horreur suprême) comme une espèce de fatalité par certaine femme. Et si, ici Chloé ne sait pas s’il y a eu pénétration ou pas, c’est probablement qu’il n’y en a pas eu…
Il est possible que le format nouvelle ne convienne pas idéalement à mon projet d’écriture, je prends cette critique comme un encouragement. Je n’ai démarré l’écriture que depuis quelques mois et pense qu’il me faut travailler quelques formats courts avant de me lancer dans le roman. Histoire de prendre confiance ou pas?
Et non, je ne pense pas que le personnage de Marie soit caricatural. Mais je le regrette.


Sogues. Que ce soit le personnage du père qui vous semble le mieux croqué me fait plaisir, j’ai du faire un gros effort de compréhension et d’identification pour arriver à le cerner, et le travail n’est sans doute pas encore complètement abouti. Effectivement ni la fille, ni le père n’accepte leur condition humaine, alors que Marie l’a admise dés son plus jeune âge, dans ce qu’elle a de pire : la domination du faible par le fort, et c’est par ce prisme qu’elle décode tout, acceptant cette fatalité sans rébellion. J’aurais sans doute dû élaguer plus mon texte, trop bavard est une critique que j’entends et qui me sera utile. J’aurais peut-être dû ajouter quelques anecdotes concernant les huissiers, parler des saisies de mobiliers plutôt traumatisantes, des bibelots auxquels on tient, déménagés en urgence et en catimini, la misère qui s’installe… je vais y penser.


Cat, je suis désolée que la lecture de ma nouvelle vous ai à ce point pesée que vous en ayez sautés des passages… Pas agréable à entendre (à lire en l’occurrence), mais je n’ai pas l’ambition de plaire à tous, loin de là : il est plus que normal que certains ne supportent pas mes écrits, je ne sais que dire de plus : je n’ai pas compris le sens (constructif) de vos critiques.

Contribution du : 05/08/2017 20:28
_________________
"J'en ai plus qu'assez d'en avoir plus qu'assez"
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : L'immortalité Remerciements et discussions
Maître Onirien
Inscrit:
15/11/2008 09:48
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 20198
Hors Ligne
Bonjour SQUEEN, j'ai bien compris qu'il s'agissait d'une famille mais j'ai simplement constaté lors de ma lecture qu'elle n'en avait que la forme, les apparences ... et pas le contenu. Bonne semaine à vous !

Contribution du : 07/08/2017 08:03
_________________
J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : L'immortalité Remerciements et discussions
Expert Onirien
Inscrit:
04/06/2017 12:15
De Hautes-Pyrénées
Groupe :
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Post(s): 4171
Hors Ligne
LéopoldPartisan Merci pour votre lecture, votre appréciation et votre commentaire... Merci pour Téléphone aussi.

Contribution du : 10/08/2017 14:44
_________________
"J'en ai plus qu'assez d'en avoir plus qu'assez"
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : L'immortalité Remerciements et discussions
Expert Onirien
Inscrit:
04/06/2017 12:15
De Hautes-Pyrénées
Groupe :
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Post(s): 4171
Hors Ligne
Merci vb pour la lecture attentive, et vos conseils précis.

Contribution du : 12/08/2017 16:20
_________________
"J'en ai plus qu'assez d'en avoir plus qu'assez"
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : L'immortalité Remerciements et discussions
Onirien Confirmé
Inscrit:
20/10/2013 00:51
De Est de la France
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Post(s): 832
Hors Ligne
« L'immortalité »
Il me semble qu'un seul des commentateurs (je n'arrive plus à retrouver) a relevé ou évoqué le titre.

Chez moi, que seules les questions religieuses intéressent encore, ce titre a agi comme un appeau et m'a stimulé pour aller jusqu'au bout du texte, dont les presque 40000 caractères m'auraient normalement rebuté.
Non qu'il s'agisse de la taille (j'en suis à en terminer un de plus du double), mais la perspective de devoir m'appuyer jusqu'au bout d'un écœurement de 40000 caractères des personnages qui me sont à ce point étrangers, tant psychologiquement qu'intellectuellement, m'aurait été de trop.

… … … …

Je ne veux pas répéter ce qui a déjà été relevé par d'autres commentateurs.

Les invraisemblances (la première concernant le viol : qu'une femme ivre puisse avoir un doute, certes, mais pas une jeune fille) ou incohérences psychologiques, mais également logiques, notamment chronologiques pourraient être perçues comme pénalisantes. Or au contraire et à mon humble avis, loin de nuire à sa réceptivité, ces approximations aident à l’« appropriation » de ce texte, malgré la gravité du suicide d’une jeune qui devrait le rendre tabou.

Je m’explique …

D’une certaine façon, ce qui est dépeint ici est une caricature, une sorte de « famille Adams » du désespoir. C’est cet aspect qui affranchit le lecteur, en tout cas ‘moi’, de la pudique réserve qu’impose ce thème ; l’ouvrant alors à une compréhension plus généraliste.


Dans le fond, toute cette histoire ne constitue pour moi que le décor abstrait d'un très intéressant thème qui, il y a un siècle, aurait pu s'appeler « Des méfaits de l’areligiosité. » ; ou encore un jeu des 7 familles :
« Dans la famille 'vide spirituel' je veux la fille, le père, la mère, la grand-mère, le grand-oncle … »
« Pioche ! »


Chose que je trouve opportune et bien rendue, c'est le ton impersonnel avec lequel les « voix intérieures » des différents protagonistes sont transcrites. Je pense que c'est cela qui contribue à créer cette identité familiale commune. Il en ressort que s'il y avait eu un grand-oncle dans l'histoire, on sent d'avance qu'il aurait été conforme à l'ensemble !

… … … …

L'immortalité … ? …
L'interprétation logique : « la mort écartée à jamais ».

Mais bon sang … ? … Dans cette famille … Ils sont déjà tous morts !
À commencer par cette gamine.
Pour moi, la « vie éternelle », c'est ce qui est donné aux « vivants » dont la conscience se fige dans un éternel présent. Lorsque cette conscience est celle d'une condition de « morte », comme c'est le cas pour la petite …

Faudrait changer le titre … 

« L'invitalité. » … ? …

Contribution du : 13/08/2017 16:30
_________________
Vers la table d’Anthyme.
Rien ne presse ... On ne meurt que demain.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : L'immortalité Remerciements et discussions
Visiteur 
@Squeen
chronologie à posteriori
je me suis égaré, je crois comprendre que cela vient de mes lectures successives. j'ai construit cette logique en fait.

Cordialement

Contribution du : 17/08/2017 09:10
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023