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La fille de l'air vous remercie
Maître Onirien
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Bonjour et merci à toutes celles et ceux, Membres du Comité, correcteurs, lecteurs, commentateurs, qui ont permis à cette orchidée et ce papillon de prendre leurs aises dans le ciel de la poésie onirienne.
Je n’ai pas pu, afin d’éviter d’envahir l’espace de ce forum, retranscrire l’intégralité de tous vos commentaires et il m’a été difficile de choisir telle ou telle partie de vos observations mais voilà, j’ai fait pour le mieux.

@Socque (beaucoup-)
« Joli, je trouve, tout le poème se révèle subtilement cochon, cochonnement subtil. Très sympa !
Je salue la richesse des rimes, le côté très apprêté des vers qui font, me semble-t-il, d'autant mieux ressortir leur distance ironique. »


Bonjour Socque, ne dit-on pas que dans le cochon tout est bon ? Je suis ravie de vos appréciations et vos interprétations souriantes ^-^ Un grand merci à vous.


@Blaise Saint Luc (bien+)
« Pas si mal vu, mais faut, il donc être expert, pour lire entre les lignes ?
poétique et champêtre pour le pâtre qui passe . 


Bonjour Blaise, il n’y a rien entre les lignes. Celle que vous lisez sont bien réelles et vous les soulignez joliment de vos mots : «poétique et champêtre pour le pâtre qui passe » Merci beaucoup.

@ Papipoète (beaucoup+)
« Cette fanfaronne, mine de rien attire dans sa couche, le roi ébaudi par sa grande beauté, et lui offre cet hymen sans violence, et savoure ce moment autant que son auguste déflorateur. »

Et oui, cher Papipoète, on ne les retient plus, ça batifole sans nous demander l’autorisation…mais votre prose commentaire ajoute des couleurs dans le ciel des amoureux. Mille merci à vous.


@Fugace (beaucoup)
« Quant on a compris (à mon avis) que le monarque dont il est question est un papillon, tout prend sens. Très belle poésie sur la rencontre d'un papillon et d'une orchidée.
C'est un peu hermétique, mais séduisant. Cette façon de compter fleurette mérite la scène des jardins de Versailles. »


Bonjour Fugace, oui vous avez bien compris le rôle des protagonistes dans ce poème, un peu hermétique sans doute mais il fallait bien poser un voile de pudeur sur cette scène intime. Les jardins de Versailles pourraient nous en conter...un grand merci à vous.


@Robot (beaucoup+)
« Une belle rencontre amoureuse entre une sublime orchidée et un merveilleux papillons au rendez-vous des galipettes. Des sous-entendus cachés sous d'agréables descriptions, images et métaphores poétiques. Du classique bien ciselé pour ce cours de science naturelle dont l'écriture aurait pu plaire à J. H. Fabvre. »

Bonjour Robot, quelle belle référence que J.H. Fabvre, cet homme illustre, naturaliste, biologiste, enseignant, poète et je passe toutes ses spécialités :
« « L'œil toujours en éveil sur la bête et sur la plante, ainsi s'exerçait tout seul, sans y prendre garde, le futur observateur, marmouset de six ans. Il allait à la fleur, il allait à l'insecte comme la Piéride va au chou et la Vanesse au chardon. » Un grand merci à vous.


@Lebarde (passionnément)
« Dans ce sonnet délicat d'une subtile impudeur, on retrouve un sujet dans lequel votre magie de l'écriture poétique excelle avec la sensualité à la fois hardie et mesurée que vous savez si bien offrir à vos lecteurs  "C'est trop beau", comme dit ma petit fille. »

Bonjour Lebarde, j’aime bien « subtile impudeur », je vous avais bien dit que quelques coquineries de ma muse se présenteraient dans un prochain opus…
Des des bisous de ma part à votre petite-fille, elle aussi sans nul doute « trop belle ». Mille mercis pour vos mots délicieux.


@Bellini (encre sympathique)
« Je me suis juré de ne plus parler de prosodie, mais je ne renie pas ma promesse en disant que j’ai retrouvé vos enjambements dans mon Kama Sutra personnel :))
Sublime cinq à sept entre une fille de l’air et son amant butineur. Pourquoi quand je téléphone à Madame Claude elle ne m’envoie que des courtes sur pattes ? »


Bonjour Bellini, et si nous parlions prosodie ? Le sujet, si vous l’acceptez, concernera l’enjambement, le rejet, le contre-rejet. Par contre, pour Madame Claude, il faudra revoir vos leçons tout seul ou avec elle ^-^ Merci sympathiquement.

P.S. ; le sujet « Enjambement, rejet, contre-rejet » sera abordé avec le poème de Rimbaud :

« Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d’astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; [i] »
Arthur Rimbaud « Le bateau ivre »: 

et Molière par respect pour les classiques d'antan
«  [i]Et je ne hais rien tant que les contorsions
De tous ces grands faiseurs de protestations[i] »
Molière – Le Misanthrope 



@AngieBlue (beaucoup)
[i]« Alors moi, ne lisant jamais les exergues, à la première lecture, je n'avais rien compris, relevant juste les allusions sexuelles. Ensuite, connaissant l'identité des protagonistes, j'ai trouvé le poème très fin et subtil avec cette seconde lecture contant une relation sexuelle entre un roi et une reine. Et j'adore ce mélange de mystique et de lubricité.C'est royal, sensuel, impudique et envoûtant! »


Bonjour AngieBlue, j’évite les exergues la plupart du temps mais j’ai pensé que ce texte méritait une petite précision. J’ai bien fait étant donné les impressions dont tu me fais part avec un si bel enthousiasme. Merci, merci beaucoup.


@Zeste (beaucoup+)
« Amour, raffinement, sensualité,luxe et volupté. Gracieuse, précieuse, tant convoitée. Voici refleurir une orchidée ! »

Bonjour Zeste, j’ai lu vos mots à voix haute à ma fidèle orchidée, à qui je parle tous les jours avec admiration, elle a rosi ^-^ Avec un grand, très grand merci.


@ dream (passionnément)
« J’aime bien vos mots, Marquise ! Ils ont la fraîcheur de la petite fleur des champs que l’on cueille à l’aube virginale. Vous êtes une Reine, Marquise !
Gracie mille pour ce petit trésor de lecture qui redonne du sel à ma journée ; tout en me mettant dans des états proches de l’Ohio, comme disait le regretté Gainsbourg. »


La Marquise vous fait la révérence dream et vous souhaite de planer encore longtemps sur ses mots
saupoudrés de sel hypnotique. En même temps votre pseudo s’y prête bien ;) Un bouquet de fleurs de mercis pour vous.


@sympa (beaucoup+)
 »Ne faut-il pas s'appeler Cristale pour oser cet érotisme particulier entre une orchidée et...un papillon!!! En même temps, ils en ont bien le droit ! Toujours est-il que l'originalité m'a beaucoup plu, sans oublier les images magnifiques et la beauté de vos vers dont je suis certes habituée mais dont je ne me lasse pas. « [[i]

Bonjour sympa, et oui, l’érotisme n’est pas l’apanage des humains, la nature animale et végétale n’en est pas dépourvue. Amatrice de reportages d’histoire naturelle, je suis souvent sidérée des pouvoirs de séduction de l’une et de l’autre, en parfaite symbiose aussi de l’une avec l’autre. Merci infiniment.


@Davide (Bien+)
[i]« Mais ce qui m’a davantage dérangé, c’est toute la deuxième strophe, son aspect tortueux, ses nombreux enjambements créent des ruptures malheureuses dans la syntaxe : une seule longue phrase que j’ai dû relire maintes fois pour en saisir le sens… Pourtant, avec quelques menus changements opérés aux vers 6 et 7, cette strophe recouvrerait une certaine fluidité qui me la rendrait immédiatement compréhensible...
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? *Quoi qu'il en soit, un joli moment de poésie ! « 


Bonjour Davide, c’est ce que ma mère me reprochait*...je n’y peux rien changer, je n’aime pas les lignes droites leur préférant les petits sentiers vagabonds pour enjamber quelques bosquets d’églantiers afin de humer les fleurs sauvages. Pour moi, le sens est pourtant clair mais je prends note de tes observations. C’est toi le prof de grammaire, (j’espère pas trop rigide et doté du sens de l’humour), moi je ne sais enseigner à ma muse qu’arabesques, sauts de chat et autres grands jetés, influençant un peu (beaucoup) la danse de mes vers ^-^
Bien à toi avec mes remerciements pour ta sympathique attention.


@Myo (bien+)
« L’enjambement des deux premiers vers perturbe ma lecture et j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises pour bien cerner l’intention du premier quatrain. Le sens de ce « seuil terminal » m’échappe et le dernier tercet, est à mes yeux, un peu alambiqué dans sa forme. »

Bonjour Myo, décidément, ces enjambements …Le « seuil terminal » est celui qui mène à la mort, un peu comme on dit « stade terminal » pour les patients en fin de vie. Quant au dernier tercet, une image des deux protagonistes se trouve dans mon diaponiris (bien que le gourmand en question ne soit pas un monarque mais une autre variété toute aussi friande du pollen des orchidées). Merci beaucoup, et bon courage dans cette autre sphère qui n’a rien de virtuelle.


@Pieralun (passionnément-)
« Le premier tercet est un pur chef d’œuvre, sur les 3 vers j’ai noté «une impudeur sereine » : magnifique ! puis tout le reste. Très bon second tercet également. La seule chose que l’on pourrait reprocher à ce poème est un manque de clarté: pour moi, cela est dû au premier enjambement qui arrive un peu tôt et d’un manque de ponctuation. Mais l’ensemble sort tellement du lot...

Bonjour Pieralun, dit comme ça j’agrée les argumentations sur l’arrivée précoce de l’enjambement (rejet ?), quant à la ponctuation, c’est une autre histoire…mais que l’ensemble sorte du lot est une belle récompense pour ma plume qui aime passionnément les fleurs et les papillons...Un bouquet de mercis reconnaissants.


@Myndie (passionnément)
« Je ne viens pas ici pour me prononcer sur la qualité de tes vers, ce serait te faire insulte. D'ailleurs je pense sérieusement à toi pour me servir de coach (tu peux m'envoyer tes tarifs par mp^^).
Pour me faire apprécier l'érotisme en poésie, il faut un art consommé de la suggestion et beaucoup de subtilité. Surtout ne rien montrer, ne rien expliquer.
Et dans tout ça je me rends compte que ne je parle même pas du papillon ! Tant pis pour lui


Bonjour Myndie, oh le papillon, lui, il va se régaler et prendre son envol sans même un dernier regard pour sa belle obligée de l’attendre en ce bas monde...à moins qu’un de ses congénères vienne prendre sa part lui aussi pendant l’absence de son rival ?...Mille mercis pour cette appréciation.


@Vincendix (passionnément+)
« Une sonnet délicieux à lire sans modération. Le papillon monarque est connu pour être un grand voyageur et nous le découvrons dans un rôle d'amant. Il est vrai que la fleur de l'orchidée a une certaine analogie avec l'anatomie intime de la femme!

Bonjour Vincendix, avant d’entamer son long voyage, le monarque prend ses forces du pollen offert au ventre des fleurs…un commentaire que je relirai sans modération :) Merci infiniment +++


@Anje (beaucoup)
« Moi qui ne suis qu'une modeste piéride du chou, je ne butinerai jamais que des capucines. Sur mes petites pattes, je ferai très attention aux enjambements car je risquerai vite l'écartèlement. Mais je voletterai toute la journée, au soleil matinal jusqu'au dernier crépuscule m'énivrant au nard subliminal, sans boire trop d'eau. Je ne vois pas beaucoup de monarques mais je vais regarder les orchidées d'un autre œil… »

Bonjour Anje, oui regardez-les bien ces orchidées, ce sont elles qui ont le pouvoir de transformer la petite piéride en superbe monarque...je vous le dis, leurs pouvoirs sont subliminaux ^-^- Merci de votre présence.


@Inconnu1 (beaucoup+)
« La prosodie est parfaite, les mots sont ne sont pas choisis, ils sont sélectionnés. Je pense qu'ils doivent venir tous les matins devant la porte de cristale en espérant pouvoir passer le casting. Sur le fond : c'est du cristal (e) si ce n'est du diamant, du double sens, de l'intelligence quand on est pas dans l'émotion pure. Alors pourquoi pas passionnément. Sans doute parce que je suis moins touché par la nature en elle même que par la nature des sentiments et parce qu'il ne faut pas que ça devienne une habitude. j'en garde de côté pour la prochaine fois »

Bonjour et merci Inconnu1, vous avez raison, il ne faut pas sortir toutes ses billes du sac et en garder pour des temps plus...moins...enfin vous serez seul juge ^-^ Merci infiniement.


@Ferrandeix (…)
« Le poème me paraît un peu trop enfermé dans la description de l'aspect copulatoire, et surtout avec des noms d'organes très anthropomorphiques ne correspondant pas à la biologie des 2 protagonistes. Et surtout cela ce qui ne correspond pas Mais peut-être est-ce dans la veine rimbaldienne une volonté de détruire la beauté, de la disséquer pour montrer sa fausseté et son horreur (?) Dans l'expectative sur le sens général, je ne formulerai aucune appréciation.
Sur le plan prosodique, des enjambements qui me paraissent contestables, mais si c'est dans la lignée rimbaldienne, oui, c'est logique. à l'acte de butinage. J'aurai préféré un échange plus idéalisé entre ce végétal et cet animal magnifiques.  Sinon, honnêtement, l'ensemble me paraît très fluide, d'un bon niveau sur le plan euphonique. »


Bonjour Ferrandeix, « La veine rimbaldienne », une formule qui me plaît, oui, pourquoi pas ?
« La poésie c’est l’inverse du clonage des mots et des émotions. » écrivait F.K. l’un de nos ex-confrères, Comprenez que cet opus n’est qu’une vison éthérée bien éloignée du chant cartésien que je fuis bien souvent. La beauté exagérée, parfois impudique ou odieuse du rêve et de l’ imagination me semble tellement plus « vivable » que la réalité souvent imposée. Mais bon, vos cours concernant l’euphonie me sont appréciables et si j’en applique certaines règles inconsciemment, d’autres me sont formatrices. Merci de votre grande attention.


@Bipol (passionnément+)
« j'ai savouré vos mots avec grand plaisir pourtant pour des raisons multiples je suis très loin de ces sensations agréables ( à vrai dire j'essaye et j'aimerais tant être limpide dans ma tête et avoir le talent d'écrire ce que vous écrivez) mais croyez moi j'apprécie beaucoup »

Bonjour et merci Bipol, vous n’avez rien à m’envier, quand je lis et écoute vos chansons, franchement, le talent vous l’avez. C’est plus que limpide et votre brouillard qui peine à se dissiper a ce quelque chose de positif quant à votre créativité. Mille mercis à vous pour votre appréciation et cette haute notation. Bon courage pour vos projets.


@Emilia (beaucoup)
« la beauté de cette fleur exquise et très sensuelle incite à la fantasmagorie du fait de son système reproducteur qui a la particularité de réunir les organes mâle et femelle : un leurre visuel et olfactif attirant un insecte spécifique pour faciliter la reproduction pour laquelle il faut bien reconnaître la nécessité de « l’enjambement », de l’entrecroisement tout à fait indispensable à l’acte attendu… ; une position et un rythme prosodique en harmonie imitative en quelque sorte… «[i] 

Bonjour et merci Emilia, vos connaissances en matière de botanique me sont d’un grand réconfort et que dire de cette image désignant l’enjambement réel et figuré de « cet entrecroisement » (comme c’est bien dit!) Voilà qui résume joliment et parfaitement la scène de mon poème. Ça alors, j’en suis toute émue !


@Wencreeft (bien)
[i]« Mmmmm... Suis-je déçu ? Je ne sais.
Un poème qui m'a fait penser à votre "Petite mort en fleur" qui m'avait subjugué... en moins bon. Aussi, je me prête forcément au jeu de la comparaison ! ...mais tout de même je me demande... vos vers doivent avoir de sacrées cuisses à tant faire d'enjambements, non ? Je dois avouer que cela m'a rebuté, surtout un "air de cardinal | En prière" qui est vraiment compliqué à appréhender. Ceci dit, à courir sur autant de vers, ils vont finir athlètes ! »


Bonjour Wencreeft, eT voilà, moi aussi je suis déçue de vous avoir déçu. Il ne fallait pas comparer l’incomparable, il ne me reste qu’à effacer tous mes textes pour éviter ce genre de déception ^-^ quant aux cuisses de me vers, il faut dire que ma plume avec son penne menaçant leur mène la vie dure à les faire courir sur les lignes...Ceci dit vous avez malgré tout bien aimé ce poème, c’est toujours un doux réconfort. Merci beaucoup.


@Castelmore (passionnément-)
« L’élégance vous est si naturelle qu’elle en vient à dissimuler totalement le travail que nécessite l’écriture d’un poème cumulant autant de qualités !
Comment les citer toutes ? alliant la richesse prosodique et sémantique à la précision de la description anatomique des formes et des positions ... dans cette danse copulative de deux êtres magnifiques au sommet de la beauté de leurs espèces respectives ... et tout cela dans une rare harmonie poétique !
Votre sensibilité à l’expression subtile vous a permis de surcroît de colorer cet acte purement naturel d’une touche d’amour humain clôturant ce sonnet de façon touchante : la belle se donne à son amant en ultime offrande avant son trépas ...Du très grand art !! »


Bonjour Castelmore , dans l’impossibilité de choisir tel ou tel extrait de votre commentaire, je n’ai qu’un mot à vous répondre : MERCI ! Un très grand merci pour vos appréciations tellement encourageantes.


@Stephane (passionnément+)
 »... j'ai l'impression que tu as voulu nous faire croire qu'il n'y avait pas de ponctuation là où il y en avait, comme dans un tour de magie. Cela vient du fait que les deux quatrains et le premier tercet n'offrent qu'un point au dernier vers pour venir ponctuer une phrase qui aurait pu être affublée (est-ce le bon terme ?) d'une virgule, mais que par choix, tu as décidé qu'il en serait autrement.
...Chose plus incroyable encore, les virgules soi-disant attendues dans les quatrains et le premier tercet, ne sont pas forcément nécessaires, car les phrases peuvent se lire d'un trait.
Enfin, j'aime à penser que la ponctuation du dernier tercet s'inscrit dans un accouplement magistral du papillon et de l'orchidée, dans une sorte d'union où les virgules affluent comme un feu d'artifices ! »


Bonjour Stephane, tu dis tellement sur ma volonté de raréfier volontairement la ponctuation de mes quatrains que je ne peux que t’en remercier tout simplement. Ton commentaire détaille des points essentiels de mon choix d’écriture, je t’avouerais que je rêve d’écrire un poème aponctué...mais j’ai des leçons à prendre de certains grands auteurs avant de prétendre me lancer dans l’aventure. Mille mercis à toi pour tes mots, ta haute notation et ta présence sur ma page.


@Quidonc (beaucoup+)
Toujours avec une guerre de retard, je vous adresse toute mon admiration pour ce sonnet, une fois encore, une fois de plus, maîtrisé de bout en bout. Même si je ne suis pas certain d'avoir tout compris, j'y vois bien sûr de la sensualité, mais aussi (et c'est tout à fait personnel) une relation ambigüe (le cardinal et le monarque, le phallus de la reine). Bref je délire mais quoi qu'il en soit permettez moi de vous paraphraser il ressort de ce texte
"Un charme exquis que souligne une impudeur sereine"


Bonjour Quidonc, il n’est pas de retard sur ma page elle est ouverte à tous ceux qui me font le plaisir d’une visite quel que soit le jour suivant ma publication et votre présence me fait grand plaisir. Le cardinal n’est qu’une image pour désigner la posture de l’orchidée, sa tête souvent penchée le long de sa tige, le monarque est une variété de papillon, quand au phallus de la reine, voici une image qui vous en dira plus long :
https://www.aht.li/3583308/Orchidees_Phalaenopsis_blanc_fuchsia_floraison_juin_14_2.jpg
Non vous ne délirez pas et j’adore votre commentaire spontané. Un grand merci à vous.



Merci à vous tous et toutes d’avoir pris de votre temps pour me faire part de vos commentaires très étayés, toujours sympathiques, et si précieux pour moi.
Et surtout, prenez soin de vous et de vos proches.

Cristale

(j’espère n’oublier personne sinon et pardon pour d’éventuelles erreurs de frappe ou étourderies)

Contribution du : 02/02/2021 18:54
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Re : La fille de l'air vous remercie
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@ Damy
« Absent d’Oniris depuis longtemps pour des raisons difficiles indépendantes de ma volonté, comme tu le sais, je m’essaye à un commentaire avec toute ton indulgence. Ces raisons ne me donnent plus accès au goût des choses qu’au 1° degré. Or tu as l’art des métaphores lyriques dans lesquelles, une fois comprises, j’ai plaisir à m’immerger avec délicatesse. Imaginons ton poème écrit au 1° degré, il n’aurait pas passé le seuil de la censure.
« Et le petit phallus irisé de la reine
Émerge d’un calice humide et rubescent »
a bien failli me perdre : l’orchis est-elle dotée à la fois d’un organe mâle et d’un organe femelle ? Et si oui, le papillon Monarque trouve-t-il facilement son chemin ? Heureusement, avant qu’il ne le passe, la belle sait offrir son hymen et son nectar.
Un poème donc qui me fait renouer au 2° degré. Il me faudra en franchir d’autres pour me hisser sur les hauteurs de ton art.
 »

Quel plaisir Damy de te retrouver sur ma page ! Je suis touchée que ton premier commentaire, après tant d’absence, me soit adressé et ravie que celui-ci t’aide à re-faire « tes premiers pas » parmi nous les Oniriens.
Malgré ta perception au 1er degré comme tu le dis si bien, tu n’as rien perdu, ou, disons, tu as retrouvé le ramage qui te sied tant. Les métaphores te sont aujourd’hui obscures...et pourtant, je crois me souvenir que tu en usais avec talent, (je t'avoue que je ne les comprenais pas toujours non plus ^-^) alors nul doute que tu retrouveras bientôt cette facilité à les interpréter autant qu’à les créer.
Concernant l’aspect érotique de quelques images de mon poème, je n’ai rien inventé mais seulement interprété ce qui a été reconnu chez les orchidées, à savoir qu’[i]une grande partie d'entre elles montrent des relations de dépendance étroite avec des insectes pollinisateurs spécifiques, allant jusqu'à des stratégies de leurres visuels, olfactifs et sexuels.[i/] On dit aussi qu’elle est hermaphrodite. Son petit phallus tu le verras si tu regardes le lien d'une photo que j’ai donné précédemment à Quidonc, l’organe ressemble au petit bout érigé d’un clitoris mais le mot phallus correspond aussi bien et me semblait plus poétique... Évidemment, ma plume a dessiné tout cela à sa façon ^-^, ce fameux 2ème degré que tu finiras pas atteindre, j’en suis certaine, et confiante.
Merci infiniment pour ton retour et ton commentaire tout en sincérité, c’est un premier pas prometteur Damy.

Contribution du : 03/02/2021 10:02
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Re : La fille de l'air vous remercie
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Le poème est ici :

La fille de l'air

Contribution du : 03/02/2021 10:04
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Re : La fille de l'air vous remercie
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Citation :
Cristale à Damy : « Son petit phallus tu le verras si tu regardes le lien d'une photo que j’ai donné précédemment à Quidonc, l’organe ressemble au petit bout érigé d’un clitoris mais le mot phallus correspond aussi bien et me semblait plus poétique... »

Puisque vous en parlez, j’avais bien sûr interprété ce phallus de l’orchidée comme son clitoris. J’y fais d’ailleurs allusion dans la remarque suivante de mon commentaire :

« Même le petit phallus irisé de la reine essaie de se faire sa place, y’a pas de raison ! Il m’a fait penser à une histoire qui parlait d’un cornichon, mais ici n’est pas l’endroit pour la raconter :) »

Peut-être me permettrez-vous de la raconter ici, sinon, appelez la police :

— Hier, j’ai couché avec une nana, elle avait un clitoris comme un cornichon !
— C’est pas possible ! Gros comme un cornichon ??
— Non non… aigre !


La photo est pourtant saisissante. On dirait que personne ne s’est jamais approché aussi près d’un pistil d’orchidée…
Bellini

Contribution du : 03/02/2021 10:22
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Re : La fille de l'air vous remercie
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Bravo encore pour ce poème magistral, Cristale !

Contribution du : 03/02/2021 10:47
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Re : La fille de l'air vous remercie
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Ah ! Bellini

Evidemment, ne connaissant pas l'histoire je ne voyais pas le rapport avec le cornichon...je comprends mieux maintenant

Bon, on ne va pas déranger la police pour autant, elle a d'autres occupations, moins distrayantes, certes...

Perso je m'approche chaque jour de mon orchidée, je lui parle, la caresse et en retour elle fleurit de plus belle depuis de nombreuses années sans terre, sans engrais ni produit chimique, rien que de l'eau et des éclats de charbon, et oui m'sieur, ce pourquoi j'en connais mieux l'anatomie. Attention, c'est du sérieux Bellini, du 1er degré...je vous vois venir mais non

Merci pour ce retour et cette bonne humeur toujours communicative.

Contribution du : 03/02/2021 12:12
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Re : La fille de l'air vous remercie
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Bonjour Stephane,

Un grand merci à toi également pour ce retour sur ma page

Au plaisir de te lire

Contribution du : 03/02/2021 12:15
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Re : La fille de l'air vous remercie
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Cristale :

Citation :
Pour moi, le sens est pourtant clair mais je prends note de tes observations. C’est toi le prof de grammaire

Je rejoins les théoriciens, dont M. Sorgel, qui précisent que les enjambements sont à utiliser avec beaucoup de parcimonie !

Juste un exemple : je ne sais combien de re-lectures il m'a fallu pour comprendre ta deuxième strophe, car je lisais "Le monarque" du vers 6 comme un sujet - c'est logique, la respiration naturelle en fin de vers précédent y invite, d'autant plus qu'il y a là un "seuil terminal" -, alors qu'il s'agit du COD du verbe "mener". Très alambiquée cette histoire.


De plus, la phrase qui constitue le deuxième quatrain contient deux fautes de syntaxe, ou si tu préfères, deux libertés syntaxiques très discutables. Rien de grave, la poésie peut se permettre ce genre de libertés, mais quel dommage si c'est au détriment du sens et/ou de la force expressive ! La qualité de ton évocation pâtit, à mon sens, de cette recherche de "complexité" dans la forme. Je préfère quand tu fais plus simple, et je sais que tu sais le faire...

Contribution du : 03/02/2021 12:36
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Re : La fille de l'air vous remercie
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D'accord Davide.

Et oui, il ne faut pas respirer à la fin du premier vers, pas plus qu'aux suivants mais articuler lentement avec des demies respirations ventrales. Ça marche pour moi, mais sans doute pas pour tout le monde.

Faire plus simple ? Bof, c'est trop facile, tout dépend de ma propension à la simplicité au moment où j'écris, j'espère ne jamais tirer ma plume vers le bas, préférant l'originalité.

Te reste-t-il de la place après la classe pour des cours de grammaire ?
Je te préviens, comme élève récalcitrante je me pose là, en plus on dit que je suis un élément perturbateur pour mes camarades...ce n'est pas le seuil terminal qui me guette mais le seuil de la sortie

Merci pour ta patience et ta grande attention

Contribution du : 03/02/2021 13:05
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Re : La fille de l'air vous remercie
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Si certains ont parlé d'hermétisme ou se sont exclamés "j'ai pas tout compris", c'est sans doute à cause de ces enjambements nombreux qui bousculent la syntaxe. Pour autant, beaucoup de commentateurs n'ont pas été dérangés, soit le sens leur est apparu limpide, soit ils ont pu apprécier ton poème sans tout comprendre dans le détail. C'est pourquoi, il y a toujours une part de subjectivité dans tout ça !

Pour moi, la simplicité (qu'il ne faut pas confondre avec le simplisme), c'est un synonyme de clarté, de fluidité ; un poème simple est un poème qui se comprend facilement - dont le message et/ou l'intention sont clairs - quand bien même il utiliserait des métaphores et des doubles sens. Ton poème La petite mort en fleur est simple ET original. Je n'ai pas eu besoin de trente-six lectures pour comprendre de quoi il en retournait. L'évocation, pourtant riche, parle d'elle-même.

Bon ! En fait, je ne pense pas que tu aies besoin de cours de grammaire, surtout si c'est pour enjamber tes camarades et rejeter la faute sur les autres. Je ne veux pas de hiatus entre les riches et les pauvres, ça ne rime à rien, je suis pour les respect des règles classiques ! Et surtout, je n'ai pas d'humour : rigoler, ça ne rimera jamais avec café au lait !

Contribution du : 03/02/2021 13:35
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