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La soupe aux hormones, réponse à Organiris.
Expert Onirien
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09/09/2015 19:27
De Nanclars (Charente)
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Bonjour Organiris,

Vous me demandez d’ouvrir dès que possible un post sur le forum « Discussions sur les publications » pour éclaircir mon intention, au vu de la présentation de ce poème : « Modernes générations », laquelle présentation peut être interprétée de diverses manières. Vous avez décidé de l’enlever en attente de mes précisions. A l’écriture, ce manque de précisions ne m’était pas apparu.
Le fait est qu’il s'agit d'un tableau sociétal illustrant deux problématiques narcissiques, ou même existentielles. L’une concernant l’adolescence avec son épisode de rébellion s’exerçant par la provocation vestimentaire, élargie aux divers ustensiles que nous connaissons (piercings, colorants capillaires, etc) ; l’autre concernant la trans identité, qui n’est pas uniquement le fait des adolescents.
Pourquoi cette présentation « modernes générations » ? Les crises d’adolescence ont de tous temps existé, ainsi que la trans identité, mais ces tendances, à notre époque dite moderne, atteignent un point d’expression paroxystique. Les adolescent de jadis restaient globalement plus discrets visuellement dans leur révolte, et les individus mal à l’aise dans leur genre pouvaient moins revendiquer leur différence en public. C’est donc cet état d’expression paroxystique, caractéristique de notre époque qui a motivé cette présentation un peu courte.
Toujours spécifique à notre époque, la société de consommation a su accompagner la révolte adolescente pour son profit, et d’autre part, l’état lui même a décidé de rembourser les chirurgies de transgenrisme.
L’adolescent, ici présenté de manière caricaturale dans sa posture rebelle, rechigne pourtant à considérer que son père est à présent sa mère. Qui plus est ce dernier, désireux de vraiment se féminiser, a opté pour la tenue très normative d’une femme fantasmée, et cette démarche normative lui fait désapprouver l’allure de son fils avec lequel il rechigne à se montrer au dehors.
J’ajouterais que ce tableau ne contient pas de jugement de valeur, il expose les faits de manière certes caricaturale et humoristique, mais cependant « bon enfant ».
Voilà, j’espère avoir répondu à votre requête, ou si tel n’est pas le cas, je suis à votre disposition pour d’autres précisions.

Bien à vous…

PS : ceci dit, la présentation peut rester retirée, pourquoi pas ?

Contribution du : Hier 8:58:07
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Re : La soupe aux hormones, réponse à tous.
Expert Onirien
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Organiris : vous me demandez d’ouvrir dès que possible un post sur le forum « Discussions sur les publications » pour éclaircir mon intention, au vu de la présentation de ce poème : « Modernes générations », laquelle présentation peut être interprétée de diverses manières. Vous avez décidé de l’enlever en attente de mes précisions. A l’écriture, ce manque de précisions ne m’était pas apparu.
Le fait est qu’il s'agit d'un tableau sociétal illustrant deux problématiques narcissiques, ou même existentielles. L’une concernant l’adolescence avec son épisode de rébellion s’exerçant par la provocation vestimentaire, élargie aux divers ustensiles que nous connaissons (piercings, colorants capillaires, etc) ; l’autre concernant la trans identité, qui n’est pas uniquement le fait des adolescents.
Pourquoi cette présentation « modernes générations » ? Les crises d’adolescence ont de tous temps existé, ainsi que la trans identité, mais ces tendances, à notre époque dite moderne, atteignent un point d’expression paroxystique. Les adolescent de jadis restaient globalement plus discrets visuellement dans leur révolte, et les individus mal à l’aise dans leur genre pouvaient moins revendiquer leur différence en public. C’est donc cet état d’expression paroxystique, caractéristique de notre époque qui a motivé cette présentation un peu courte.
Toujours spécifique à notre époque, la société de consommation a su accompagner la révolte adolescente pour son profit, et d’autre part, l’état lui même a décidé de rembourser les chirurgies de transgenrisme.
L’adolescent, ici présenté de manière caricaturale dans sa posture rebelle, rechigne pourtant à considérer que son père est à présent sa mère. Qui plus est ce dernier, désireux de vraiment se féminiser, a opté pour la tenue très normative d’une femme fantasmée, et cette démarche normative lui fait désapprouver l’allure de son fils avec lequel il rechigne à se montrer au dehors.
J’ajouterais que ce tableau ne contient pas de jugement de valeur, il expose les faits de manière certes caricaturale et humoristique, mais cependant « bon enfant ».
Voilà, j’espère avoir répondu à votre requête, ou si tel n’est pas le cas, je suis à votre disposition pour d’autres précisions.

Bien à vous…

PS : ceci dit, la présentation peut rester retirée, pourquoi pas ?

Lebarde : heureux que vous ayez apprécié ce texte, et votre ressenti colle bien à ce que j’ai développé dans ma réponse ci-dessus aux Organiris.

Papipoete : Je vois que ma pointe d’humour a fait mouche à votre endroit, et vous me rassurez, car j’appréhendais en effet le fait de n’avoir que trop de réactions d’incompréhension face à l’esprit qui a motivé ce poème.

Mokhtar : Oui, je vous suis parfaitement dans ce fait que l’humour est une excellente chose pour relativiser les turpitudes des uns et des autres et de soi-même, et les mauvais rieurs n’ont qu’à aller se rhabiller. Votre regard d’aigle a repéré ce vers de treize syllabes, que je n’ai vu qu’une fois le texte parti. J’ai voulu solliciter Oniris dès la parution ce matin, mais hélas, vous avez tiré le premier ! Tant pis, rien de dramatique…

Volontaire : Si je m’amuse de certains comportements et que je les transcris sur le mode de la dérision, je n’ai pas le sentiment que mon amusement déborde le respect que j’éprouve à l’égard de mes semblables, et je n’ai pas à juger ce qui motive les comportements des uns et des autres. D’autre part, croyez bien que je suis fréquemment moi-même la première cible de ma propre dérision et de celle des autres, ce qui me conforte dans la modestie.
En soi, le fait d’avoir les cheveux teints en bleu ne veut rien dire d’autre que ce que l’on voit. Après, le mental sous la crinière peut avoir bien des couleurs ! Et d’ailleurs (hum !), si vous voyiez mon apparence à presque 70 ans, vous me trouveriez peut-être plus sympathique…
Si ma lecture vous a laissé l’impression défavorable que vous décrivez, je le regrette.

Boutet : Oui, on assiste à une multiplication des revendications émanant de minorités sociétales, c’est bien un fait contemporain et il convient d’en analyser les causes et les développements si l’on veut en comprendre le sens réel. Pourrez-vous dire pourquoi vous trouvez « dommage » la soupe aux hormones ?

Myndie : d’une part, vous soulignez ce fait que nos écrans sont noyés de sauce sociétale, ce en quoi je ne vous contredis pas, et cela a commence voici vingt ans au bas mot, et s’est accéléré depuis. Entre puritains et zélateurs, mots que vous employez, cela divise la société à tel point qu’on serait fondé à penser que c’est le but recherché ? Contre ceci, oui, sortons de son fourreau notre claire épée d’humour.

Provencao : Ravi que vous ayez été sensible au côté humoristique, malgré les "sarcasmes cruels ».

Cyrill : les problématiques narcissiques sont légion, et 24 vers ne suffiraient pas à toutes les évoquer. De même, les « haineux de tout poil, phobiques du transgenre ou/et de la jeunesse » que vous invoquez attendrons eux aussi d’être traités humoristiquement, caricaturés, et ce pour les mêmes raisons que les premiers.
A toutes fins utiles, j’ajouterais que, comme le disait le regretté Pierre Desproges, à l’instar de tout bon humoriste : « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ».
Même si vous dite n’avoir « pas aimé », merci infiniment d'avoir partagé votre ressenti.

Contribution du : Hier 15:54:42
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Re : La soupe aux hormones, réponse à Organiris.
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Nino : vous êtes arrivé juste après mon envoi précédent, merci pour votre commentaire, content que vous ayez apprécié ce texte.

Contribution du : Hier 15:57:57
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Re : La soupe aux hormones, réponse à Organiris.
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Ramana

C'est la construction du vers : Et ma soupe d'hormones, et mon timbre mutant (13 syllabes)
que je trouve dommageable.

Boutet

Contribution du : Hier 16:19:01
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Re : La soupe aux hormones, réponse à Organiris.
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Merci pour votre retour rapide et hautement argumenté Ramana.
Je vous avoue avoir rédigé mon commentaire en mode coup de coeur ce matin. Les poèmes pleins d'humour ne sont pas légion sur Oniris et le vôtre m'a fait plus que sourire.
La caricature sans méchanceté ni arrière-pensée, c'est bien ce que j'ai voulu y voir.
C'est bien que vous ayez cité Desproges qui reste pour moi inégalé en la matière. Pourtant il y avait chez lui certaines pointes de cruauté qui rendraient son irrévérence moins tolérérable aujourd'hui.
Passons.
Donc, disais-je, j'ai aimé la caricature et n'y ai vu aucun jugement.
Il ne me viendrait moi-même jamais l'idée d'en porter un sur le sujet.

Bien à vous

Myndie

Contribution du : Hier 17:05:35
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : La soupe aux hormones, réponse à Organiris.
Expert Onirien
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Merci Mendie, pour votre retour. Oui, ce qui est à mon sens le plus critiquable, c'est que nous en sommes arrivés aujourd'hui à ne plus pouvoir critiquer sur certains sujets, sans que la bande des censeurs moralistes nous tombe sur le dos avec parfois justice à l'appuis, si bien que nous risquons bientôt, du train où vont les choses, de tous atterrir dans "1984" de Georges Orwell. J'exagère à peine, car preuve est faite que l'histoire peut aller très vite !

Contribution du : Hier 17:26:39
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Re : La soupe aux hormones, réponse à Organiris.
Maître Onirien
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"Toujours spécifique à notre époque, la société de consommation a su accompagner la révolte adolescente pour son profit, et d’autre part, l’état lui même a décidé de rembourser les chirurgies de transgenrisme".

Hélas pas sous tous les cieux ni sous tous les dieux…

Je vais de ce pas déguster votre "soupe aux hormones" puisque vous m'y invitez. La facture classique, l'humour, les références à Desproges et Orwell, vont me régaler.

Contribution du : Hier 18:19:05
_________________
La poésie est une arme redoutable qui n'a jamais tué personne
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