Bonjour,
Merci à tous ceux qui ont lu mon texte. Merci vivement à ceux qui, en plus, ont laissé un commentaire. Merci à Philippe qui l’a choisi pour le calligraphier, j’en suis très honorée.

@bipol : Vous soulignez la sensibilité du texte, et j’en suis ravie.
@tizef : Bien vu le lien entre le marronnier journalistique et l’arbre dont la récurrence saisonnière s’y apparente.
@lulu : Le ton change avec la conclusion, bien sûr, le toboggan ne peut pas dégager la force sensible de l’arbre.
@pivoine : Vous évoquez à votre tour la sensibilité perçue, et c’est pour moi un compliment fort.
@PIZZICATO : Je suis contente que mes images vous parlent. Vous questionnez sur l’apport du toboggan, qui certes, en tant que jeu d’enfant n’est pas négligeable, mais, chose inerte, il le restera de janvier à décembre.
@Alexandre : Merci de ressentir émotion et sensibilité, qui s’échappent du corset classique que je n’ai toujours pas enfilé … Vous mentionnez qu’ « il manque un "pied" de ci de là » … Là, je suis perplexe, pouvez-vous m’indiquer les vers concernés svp ? Merci pour l’extrait de Henri de Régnier, qui aborde la souffrance de l’arbre.
@papipoete : Vous êtes touché, ce qui me touche … Pourrions-nous imaginer une Terre sans arbre ?
@Robot : Vous n’êtes pas emporté, c’est ainsi, c’est même plutôt sain que chacun ne réagisse pas aux même images, aux mêmes références. Si ce texte n’est pas classique, merci de ne pas en faire pour autant un faux … ! C’est un vrai lala ou un vrai n’importe quoi ! Le classique n’a pas fait partie de mon but quand j’ai pris la plume. Mes rimes en i sont restées pauvres, je n’ai pas souhaité les condamner sur l’autel de la catégorie … A propos de la ponctuation, j’avais pour habitude de ne pas en mettre du tout, invitant le lecteur à définir ses pauses, à être actif dans sa lecture. Ici, la ponctuation est encouragée, alors je me suis laissée gagner, sans en abuser. Votre commentaire me fait maintenant hésiter …

Très cordialement,

Bonjour lala... Je vous dois en effet des excuses pour le soi disant manque de pieds... Il s'agit des vers suivants sur lesquels j'avais un peu buté :

Les abords d'une école/pour enfants malades
Aux fenêtres desquelles/des regards mendient.

En effet, en prononçant é/co/le/ ainsi que des/quel/les/ le compte est bon et ce n'est plus qu'une affaire de césure, ce qui n'est pas répréhensible dans la catégorie choisie...

Je retire donc ce que j'avais écrit un peu précipitamment et vous prie de m'en excuser...

A vous lire

Merci, Alexandre pour ces précisions qui me rassurent sur mes capacités en calcul !
Tout excusé, bien sûr !
A bientôt.

@Francis : Merci d'avoir osé scarifier mon marronnier, et surtout d'avoir salué sa force et souligné la fragilité des enfants pour qui il représente encore plus un compagnon idéal.

@Blacksad : Vous avez le droit de tiquer, et c'est mieux que l'indifférence ! Pour "claustré", c'est une image évidente pour moi, que j'associe aux marronniers, peut-être liée à la ville, où ces arbres sont le plus souvent enfermés sous des grilles. Pour "dissiper les troubles", je ne comprends pas vraiment le souci, je parle d'enfants malades et je n'ajoute pas d'artifice.
Et pour la fin, vous avez tout bon !

Je comprends mieux le claustré, merci de l'explication =)

Pour les troubles, j'avais bien compris le sens mais je trouvais la formulation un peu "en-dessous" du reste... un poil moins harmonieuse.

Mais ce sont des détails, très beau texte.

Au plaisir de vous relire.

@RB : Merci pour votre passage.
Une petite clé pour passer du "plaisant" au plaisir :
La répétition de "C'est ce ..." a pour fonction de souligner la permanence du même marronnier, alors que chaque saison en fait un nouvel arbre. L'apparence est trompeuse, l'amitié est fidèle.

@jfmoods

Bonjour,
Quel plaisir de découvrir et de savourer votre commentaire d'une qualité d'objectivation exceptionnelle. Votre neutralité est réellement exemplaire, vos explications justifiées. En vous lisant, on se sent grandir. Merci vivement !