Bonjour,

Le Diable fait part de ses remerciements au quarante lecteurs qui sont rentrés dans la caverne de ce texte. Il offre bien des présents à cherbiacuespe pour son commentaire éclairant les entrailles textuelles.

cherbiacuespe : "Fallait oser ! Mettre dans un même texte Lucifer et Corona ( le virus, pas la bière ). J'en reste sans joie. Pardon, sans voix...

Sur la forme, rien à dire. C'est une excellente composition. Les mots cingles comme des coups de fouet. Un petit récital, un bon exercice de style.

Sur le fond, pareil. Le déroulé de l'histoire, le jeu de ping-pong entre Lucifer et le pape, les corbeaux comme des messagers funestes, la controverse avec... Je ne peux le nommer, les imageries des hommes ( on dirait ces histoires tissés au moyen âge sur tapisserie ) et le final qui sonne comme le tocsin d'une aventure loufoque, kafkaïenne : c'est plutôt bien ficelé à mon avis ( qui n'est que le mien ).

Pourtant, je l'avoue, le début me semblait un peu lourd, jusqu'à me demander si j'aurais la patience d'aller au bout. Et puis c'est monté en neige, petit à petit, jusqu'à l'apothéose. très bon."

Je n'ai pas beaucoup de mérite à mettre en scène le Diable, car l'ayant rencontré je le connais bien. Il a la particularité d'être laid ou beau d'une seconde à l'autre. Mais là je n'étonne personne, n'est-ce-pas ? Je crois beaucoup en l'inspiration, mais je me demande toujours si c'est lui le grand inspirateur ou un dieu Apollon. Ce qui est certain, c'est qu'il s'invite souvent dans les textes, clairement, en passant par la porte d'entrée, ou sournoisement, déjà là !

Le diable que l'on peut rencontrer ici ou là n'est que le résultat des choix que l'on fait. Ou alors il faut croire au surnaturel. Alors, là, évidemment...

Quarante lecteurs, un seul com, l'autre modéré et sans résultat. Il ne devait pas être d'accord avec moi, sûrement !