Bonjour à tous

Je remercie tout d'abord le CE d'avoir publié ma poésie

Puis tous les membres qui ont lu et commenté ce texte

Je doit préciser qu'il est lié à mon analyse que j'ai réussie grâce à quatorze de mes peintures ce qui a été très profitable pour moi car j'étais soigné depuis plus de vingt ans pour de la bipolarité alors que c'était beaucoup plus grave, il me reste ce fantôme

Bonjour Bipol,

Je suis épatée par vos dires. Plus grave que de la bipolarité, qu'est-ce donc ? Je me permets de vous poser la question car vous l'avez abordé.
Je précise : je sais que c'est une maladie complexe qui peut pousser au suicide les personnes en crise, c'est en cela que je trouve cette maladie grave.

Vous avez donc réussi une thérapie par l'art pour vous soigner ? Cette conception est nouvelle pour moi, je suis curieuse d'en savoir davantage. Si vous souhaitez développer le sujet, je vous lirai.

La poésie relie l'étrange qui est en nous.

Bonne continuation en poésie !

Bien à vous,

Capry

Tu écris un texte qui parles de fantôme, Bipol.

SOS Enfance Volée tout y est écrit

Mais pour répondre à votre question j'ai été soigné pendant plus de vingt pour une bipolarité alors que je suis remplaçant d'un frère mort avant ma conception puis j'ai subit des sévices de ma mère

Je me suis analysé à partir de quatorze toiles expliquées par mes poésies

La thérapie, même par l'art, c'est très difficile. Des fois, on en a marre. On pense au pire. Faut pas y voir une facilité, comme tu l'affiches bipol... une bénédiction, plutot. les idées noires, peut être pas à ton niveau, celui que tu as réussi à atteindre, restent très très présentes.

Perso, en ce moment j'en ai ma claque. C'est la maladie. Faut tenir, espérer mieux pour le lendemain... en tout cas essayer...

L'artthérapie est efficace, utile.
Mais on ne peut se déclarer "guéri" que lorsque l'arthérapie perd sa thérapie pour devenir Art.

@Bipol : puisque vous évoquez toujours vos maladies, je vous dirai que vous serez guéri (complètement) lorsque vous n'aurez plus besoin d'en parler, juste de créer des chansons, des poèmes, des toiles, des sculptures etc.

@ Eclaircie c'est un peu plus complexe que cela, il me reste le fantôme, et ma démarche est de vous faire profiter de quelque chose d'exceptionnelle

Merci beaucoup Bipol pour vos réponses, ainsi qu'aux contributions d'Eclaircie et de Dugenou.

Effectivement, l'inconscient se délivre quand on lui fait une place, parfois il s'invite à notre insu. Je pense que vous avez été une éponge, vous avez tout absorbé et maintenant vous faites tout sortir, soit par la parole qui est curatrice si elle trouve une véritable oreille (sans jugement, c'est là que l'on reconnaît un bon thérapeute), soit par l'intermédiaire d'un art.
Je pense que cet art permettra de faire de la prévention car il permet une porte d'entrée dans un monde inconnu pour le "spectateur". Il est impossible pour quiconque d'imaginer ce qu'un enfant abusé ou maltraité peut subir. On imagine l'être humain sous l'angle de ses qualités et on est horrifiés face à la maladie mentale qui peut emprisonner un être ou face à la folie. Je ne sais pas où puise-t-elle sa source cette folie, est-elle génétique, créée par l'environnement ? Vaste sujet...

Contrairement à Eclaircie, je pense que la guérison est là quand on arrive à avoir du recul sur cette souffrance, qu'on peut la nommer et qu'il n'y a plus d'angoisses associées, quand on peut parler de son vécu pour protéger les autres. La lecture de Boris Cyrulnik est intéressante, son concept de résilience aborde bien la capacité de l'être humain de renaître de ses cendres...

Dugenou, courage, c'est maintenant qu'il vous faut écrire un maximum. On sera tous et toutes traversés par des ouragans d'émotion. C'est bien elle qu'il nous faut faire vivre et exprimer, si on la tait, on meurt avec elle. Il faut savoir accepter de l'aide tant qu'il est encore temps.

Avec cette pandémie, l'art thérapie va prendre une place considérable. Comment survivre à un stress post-traumatique ? Nos soignants vivent des choses épouvantables. Qui sera en mesure de les aider une fois que leur esprit ne voudra plus rien leur donner ?

Merci pour le partage de votre sensibilité,

Capry

merci beaucoup Capry

@ Capry, n'en plus parler veut dire, pour moi, ne plus avoir besoin d'en parler, comme on dit affaire classée.
Le suit en Mp, Capry si vous voulez me répondre, ici est le sujet de Bipol, je ne veux pas empiéter sur son sujet ni entrer dans le trop perso en public.
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Bonne journée à tous !