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Les lavandières vous remercient.
Expert Onirien
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Un merci chaleureux à ceux qui travaillent dans l'ombre, aux lecteurs, aux commentateurs.

Cyrill
Un grand merci, Cyrill, pour votre commentaire précis et votre témoignage précieux.

socque
J'aurais pu faire une description plus détaillée des lieux mais j'ai laissé au lecteur la possibilité d'imaginer la topographie de ceux-ci et préféré ne pas m'attarder sur ces précisions car les thèmes mis en avant étaient avant tout le travail et l'humain.
Mais je conçois que le fait d'évoquer la mer au début du texte ait pu vous perdre.
Pourquoi la mer ?: J'ai établi un parallèle entre les lavandières et la mer qui "lave" inlassablement les galets.

Un grand merci, socque, pour la reconnaissance de mon travail.

papipoete
Un grand merci, papipoete, d'avoir si bien résumé ma pensée et pour votre témoignage à propos de votre famille. Oui, c'était un travail de forçat !
Vous vous posez la question de savoir où on faisait sécher le linge en hiver : "Lorsque le temps était moins clément, le linge pouvait sécher à couvert, dans un grenier aéré par des lucarnes. En hiver, il séchait à l'air chaud, devant le poêle ou la cheminée."

Emilia
Un grand merci, Emilia, pour votre commentaire tout en sensibilité, en subtilités. Vous avez tout dit, tout compris, absolument tout ce que je voulais qu'on comprenne.

ANIMAL
Un grand merci, ANIMAL, pour votre commentaire pertinent, juste, joliment écrit.

Cristale
En effet, on peut assimiler ce texte à une toile ancienne. C'est bien un tableau vivant que j'ai voulu peindre avec mes mots, moi qui ne saurais tenir un pinceau.
Un grand merci, Cristale, pour ton commentaire pertinent.

Corto
Comme c'est une peinture réaliste du monde du travail, j'ai voulu une poésie naturelle, sans grand artifice car la scène devait rester crédible.
Un grand merci, Corto, pour votre lecture et votre commentaire intéressant.

Bellini
Un grand merci, Bellini, pour votre commentaire tout en finesse et pertinent. Les rouages qui m'ont permis de faire "fonctionner" le texte n'ont pas de secret pour vous.
Les lavandières vues par l'une d'elle ? Intéressant ! Une focalisation interne (je) aurait donné en effet à ce texte une autre dimension.
J'ai préféré un narrateur omniscient qui me donne plus de liberté.

Cat
Un grand merci, Cat, pour ce très beau commentaire, à la fois juste, pertinent et poétique.
Oui, j'ai voulu mettre en avant et en parallèle le pittoresque de ce travail d'un autre temps et l'âme humaine "dans toute sa complexité".


Eclaircie

Un grand merci, Eclaircie, pour votre commentaire qui apporte son lot d'interrogations et de réflexions.
En effet, on aurait pu classer ce texte dans la catégorie "Récit poétique". Il y a par exemple une chronologie qui fait penser à un récit.
Mais j'ai appréhendé le tableau dans sa globalité. Comme le portrait physique et moral d'un groupe de travail.

Chers commentateurs, chères commentatrices, je vous souhaite le meilleur !

Annick

Contribution du : 14/06/2021 17:10
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Re : Les lavandières vous remercient.
Maître Onirien
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Annick, c'est toujours un plaisir d'avoir un retour, et si élégant en plus d'être édifiant qu'il ne peut laisser indifférent !
Merci.

Contribution du : 14/06/2021 17:46
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Re : Les lavandières vous remercient.
Maître Onirien
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Merci pour ce retour, Annick, et encore bravo pour ce texte mélangeant avec art poésie et réalisme.

Contribution du : 14/06/2021 20:41
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Re : Les lavandières vous remercient.
Visiteur 
Citation :

Annick a écrit :

Bellini,
Les lavandières vues par l'une d'elle ? Intéressant ! Une focalisation interne (je) aurait donné en effet à ce texte une autre dimension.
J'ai préféré un narrateur omniscient qui me donne plus de liberté.


Bonjour Annick,
Dans votre récit il est difficile d’identifier le narrateur avec certitude. Il pourrait être un narrateur omniscient, extradiégétique, mais rien ne dit qu’il ne pourrait pas s’agir d’une lavandière un peu désabusée, qui raconterait leurs conditions difficiles et leurs pensées intimes, comme si elle-même ne s’intéressait plus à son propre sort.
Les formules du type « On s’entraide » ou « elles chantent pour oublier leurs bras et leurs jambes endoloris… » pourraient correspondre aux deux types de narrateurs évoqués plus haut. Par contre, « nous nous entraidons » et « nous chantons pour oublier nos bras et nos jambes endoloris… » identifieraient immédiatement une lavandière comme narratrice.
Dans le choix que vous avez fait, je préfère d’ailleurs imaginer que la narratrice est une lavandière désabusée. Cela intensifie la dramaturgie et crée chez moi davantage d’émotion.

Cela dit vous avez tout à fait le droit de parler des lavandières à travers un message communautaire. Mais ont-elles toutes le même vécu ? Quand votre narrateur omniscient dit :
« Penchées sur leur ouvrage, elles tapent à grands coups de battoirs sur les tissus qui s'écrasent, sur leurs amours blessées, les maris infidèles, les enfants ingrats, sur la vie qui les déçoit… »
ce n’est évidemment pas vrai pour toutes les lavandières. Et c’est pourquoi je préfère que cette remarque soit faite selon le point de vue de l’une d’entre elles, qui se sent mieux pénétrée de cette idée et de ses nuances, plutôt que de celui d'un narrateur omniscient, extradiégétique, qui prononce cela comme une sentence. Mais bon, c’est un sentiment personnel du lecteur que je suis, qui s’intéresse aux formes du récit… :)
Je renouvelle mon Passionnément.

Bellini

Contribution du : 15/06/2021 12:45
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Re : Les lavandières vous remercient.
Expert Onirien
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Bonjour Cyrill,

je crois qu'il est toujours intéressant de comprendre les intentions de l'auteur.
Ravie de vous avoir fait plaisir.

Annick

Contribution du : 15/06/2021 16:06
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Re : Les lavandières vous remercient.
Expert Onirien
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Bonjour ANIMAL

Parfois réalisme et poésie ne font pas bon ménage. La poésie doit servir le texte avant tout sans lui faire de l'ombre.
Merci pour votre enthousiasme.

Annick

Contribution du : 15/06/2021 16:12
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Re : Les lavandières vous remercient.
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Bonjour Bellini,

En effet, dans ce texte le narrateur n'est pas identifié (on ne sait pas qui il est), et il ne fait pas partie de l'action.
Ce pronom indéfini "on" n'inclut pas le narrateur. "On" n'est pas "je" + "nous".
Libre à vous d'imaginer l'identité du narrateur...ou pas.

Ainsi,"On" est égal à "quelqu'un" dans la phrase :
"On" le rattrape avec une sorte de casserole à long manche.

Ou encore :
"On" s'entraide...

Ici, "On" correspond à un ensemble de personnes, c'est-à-dire les lavandières.


Très bonne remarque à propos de la phrase :

« Penchées sur leur ouvrage, elles tapent à grands coups de battoirs sur les tissus qui s'écrasent, sur leurs amours blessées, les maris infidèles, les enfants ingrats, sur la vie qui les déçoit… »
En effet, les lavandières n'ont pas toutes le même vécu. Sil y a généralisation, c'est pour mieux dramatiser la scène. On est en littérature ! (Enfin... ma littérature !)

J'espère avoir répondu à vos interrogations légitimes et très pertinentes.

Merci pour votre "passionnément" qui m'encourage à progresser. Car dans ce domaine, l'idéal n'existe pas.

Annick

Contribution du : 15/06/2021 16:43
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