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Les neilikkas....
Visiteur 
Bonjour tous.tes (tiens il ne pleut pas ce matin)

Neilikka veut dire clou de girofle (par extension giroflier et fleur de girofle) en finnois (qui est la langue de mon passeport)
Pourquoi ce mot ? Pour sa belle sonorité mais aussi la symbolique, le parfum, la forme de ce clou
(plantez-en sur une orange, tout autour, puis suspendez l’orange dans le ciel… vous verrez…il change le monde)
j’ai écrit vers 2000 il n’y avait pas Google Research et le mot gardait son mystère odorant en français.

Je remercie tous les lecteurs et le fourmis du CE (qui ont dû un peu gratter leurs antennes quand ils ont lu ça).
Qu’est ce que j’ai voulu dire ? Je ne sais pas. Si je sais. Ou peut-être que non. C’est comme on veut le lire. Et moi-même je le lis 15 ans après différemment.

Bon, en bref , les Neilikkas, c’est la Poésie. C’est un petit clin d’œil malicieux (les clous de girofle sont très malicieux) à cette poésie terrestre qu’on essaye de définir mais qui restera toujours hors définition.
Mais c’est aussi un petit-croc-en jambe à nos certitudes, nos préjugés, nos prêt-à-penser, nos images d’Epinal, à notre sériosité…

C’est un petit croc-en-jambe au monde Universitaire, ses congrès, ses cravates, son jargon, au Savoir Universel… avec en sous-entendu l’ambition, la recherche effrénée de gloire personnelle (quitte à trafiquer les résultats et à poignarder les amis etc….).

Les Neilikkas, c’est ouvrir une porte, qui elle-même s’ouvre sur une autre , puis une autre...puis une infinité de portes. C’est la curiosité d’Alice ou du Petit Prince.
On aura beau versifier le monde entier, le Petit Prince restera la plus belle poésie jamais écrite (merci David d’avoir fait allusion à St Ex)

Et puis quand on sera arrivé à la connaissance du monde entier, depuis le corpuscule de Boson jusqu’au bout de l’Univers,
il ne restera plus qu’à entrer dans la connaissance de soi-même, mais là ça se sera le plus difficile.
Voilà. Chacun peut lire Les Neilikkas comme il veut.

Je suis assez nouveau sur ce site, et je n’y marche que sur la pointe des pieds. Parce que la poésie d’Oniris est classique (ou apparentée) à 90%.
Alors vous pouvez imaginer que les Neilikkas ne sont pas très à l’aise dans ce salon poétique où l’on compte les pieds sur le bout des doigts.

Mais enfin... (je ne sais pas comment terminer)

Merci encore à tous les lecteurs (et non-lecteurs). Je répondrai en perso aux gens qui ont laissé un commentaire.

Contribution du : 23/01/2018 10:25
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Re : Les neilikkas....
Visiteur 
Bonjour Kreivi,

Je n'ai pas encore lu ton poème mais celui que j'ai sous les yeux vaut son pesant d'or. Il faut peut-être connaître un peu de la magie d'une orange piquée de neilikkas pour savourer toute la poésie que tu nous offres ici, dans l'annexe... Et moi je suis adepte de ce parfum depuis toujours, au point de suspendre régulièrement quelques unes de ces oranges ainsi parées dans le ciel...

Merci donc pour ce « petit-croc-en jambe à nos certitudes, nos préjugés, nos prêt-à-penser, nos images d’Epinal, à notre sériosité… » auquel j'adhère à la puissance mille.

Zou... je m'en vais de ce pas lire ton poème...

Chemin faisant, je dédie toutes les oranges de mon cœur, ainsi que leur parfum, aux météorites qui ont traversé mon ciel et aux amis trop tôt disparus.

Kiss Kreivi,


Cat

Contribution du : 23/01/2018 11:13
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Re : Les neilikkas....
Expert Onirien
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Bonjour Kreivi

Des explications qui ne manquent pas de poésie.
Tres jolie sonorité que ce mot, Neilikkas

Contribution du : 23/01/2018 13:06
_________________
Le léopard ne se déplace pas sans ses tâches (proverbe africain)
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Re : Les neilikkas....
Expert Onirien
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De Bretagne
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Bonjour Kreivi,

Le plaisir en poésie ce n'est pas de compter les pieds, c'est de goûter à la mélodie, à l'odeur des mots.
Alors pas de soucis pour moi.
Ici c'est tout aujourd'hui.
Le ciel tombe.
Faut-il le ramasser ?

Contribution du : 23/01/2018 16:58
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Re : Les neilikkas....
Maître des vers sereins
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Oniris qui travers la baltique ! Un auteur finnois !

Un jour, peut-être, on méritera un vrai poème de lapon, avec quatre mots pour décrire la neige !



Même s'il y a beaucoup de poème autour de la forme classique sur Oniris, ils subissent une forte inflation, et les dix premiers du classement sont aux 3/4 dans la prose ou le vers bien libre, il ne faut pas hésiter à tenter sa chance !

Ce sont des poèmes comme ceux-là, et peut-être le tien à leur suite, qui ont essuyé les plâtres pour les autres.

Contribution du : 23/01/2018 19:05
_________________
Un Fleuve
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Re : Les neilikkas....
Expert Onirien
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12/11/2017 17:38
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Rebonjour Kreivi,

Merci pour ton message qui éclaire encore plus ton texte. Il y a effectivement 2 visions de la poésie qui doivent cohabiter sur Oniris et je ne suis pas sûr que la poésie rimée et rythmée soit notée de manière plus bienveillante que la poésie libre ou en prose, j'aurais même tendance a penser le contraire. Il semble qu'il y a plus de plumes distribuées pour les dernières que pour les premières donc pas de complexe à avoir, il faut foncer. Comme je l'ai dit dans mon commentaire, étant à titre individuel plus sensible à une métrique à une sonorité, je ne me sens pas à même de critiquer un travail en prose ou apparenté. Je reste modeste sur mon jugement.
Dernière petite chose, quand j'enlève ma casquette de pseudo poète, j'endosse celle de scientifique et donc je finirai par défendre la recherche et les congrès. On met de moins en moins de cravate (personnellement je n'en ai jamais mis) et le savoir n'est jamais universel. C'est même la finalité des congrès que la mise en évidence qu'on en sait pas grand chose, sinon nous ne serions pas chercheurs mais simplement savants.
Merci pour cette belle rencontre

Contribution du : 23/01/2018 20:08
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