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Les passagers du vent vous remercient
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Les passagers du vent vous remercient...

Merci au comité de lecture d’avoir permis leur balade parmi les Oniriens...

Merci à tous ceux qui, le temps d’une lecture, se sont promenés en leur compagnie ...

Un grand Merci enfin à tous les commentateurs qui ont échangé plus longuement avec eux ...
Ingoa, BlaseSaintLuc, papipoete, Anje, Corto, Donaldo, Annick, PIZZICATO, Miguel, Stephane, FrenchKiss, hersen

Et pour chacun d’entre eux ...
« écoute la réponse est dans le vent... ». ...
(les plus anciens auront reconnu un extrait des paroles d’une chanson de Richard Anthony... l’un des premiers yéyés !)

...écoute ...


Ingoa

Votre connaissance des effets de la gravité sur la feuille morte et le duvet d’oiseau m’impressionne !

A vrai dire je m’attendais à trouver parmi les Oniriens quelque Archicube ou quelque grand spécialiste de police scientifique ... aussi m’y étais-je préparé,
et avais-je soigneusement choisi les mots, les images - et le rythme des vers de cette strophe ( ... début de réponse à BlaseSaintLuc... j’y viens plus bas ) - qui réunit ces deux rejets organiques...

Alors ... qu’ai-je écrit à leur propos ?

Ils dansent UN pas de TANGO ...
non point toute une volte ou une valse effrénée...

NON ... seulement un « pas de tango » ... qui enchaîne au plus quatre temps et un temps d’arrêt... pour la photo ... évidemment !

.... avant d’être séparés... par la force de cette gravité obsédante... qui structure toute démarche poétique post classique, n’est ce pas.

Et à -quel horrible hiatus pardon- laisser parler mon orgueil (oui je ne sors ma suffisance que dans de très grandes occasions) je pense que si vous aviez lu deux fois cette strophe, vos connaissances en physique et en poétique auraient pu vous conduire à saluer mon très grand art de la métaphore, car on ne peut mieux évoquer poétiquement cet instant où, portés par une brise trop légère pour les unir à jamais, un duvet d’oiseau et une feuille morte (petite si vous voulez...) s’envoient en l’air ensemble !

Vos interrogations concernant le distique me semblent aussi devoir trouver facilement leurs réponses lors d’une deuxième lecture...
je m’étonne d’ailleurs qu’elles vous aient échappé lors de la première...
Ah, j’imagine! ... assommée par le poids de la feuille morte vous deviez être engourdie...ou peut être le tango ... avec un petit vino santo ?

Remettez-vous bien de tous ces couacs couacs et ...
J’allais m’excuser de ce mauvais moment que vous avez passé à lire mon poème ...
mais, au bout du compte, vous avez pu jouir poétiquement de neuf vers sur quatorze...
sans compter le moment de plaisir exquis où vous avez rédigé votre commentaire très constructif et convaincant.
Un bon moment en somme qui me ravit pour vous.


BlaseSaintLuc

Merci pour votre passage et votre aimable appréciation.

J’aimerais ajouter que le rapprochement avec le tango -que j’ai évoqué dans ma réponse à Ingoa- (ces pas en avant, sur le côté...) m’a instantanément fait faire le choix d’un sujet inversé plus en accord avec l’image que je souhaitais décrire ...
et ainsi, d’une certaine manière, a influencé aussi la structure et le rythme des autres strophes...


papipoete

Cher papipoete, vous avez bien noté que je je porte un grand intérêt aux nues ... toutes les nues ... du ciel et de la terre ! Amoureuses de musique ou de parfums exaltants...
Et vous l’avez compris, ce sont d’elles aussi dont je parle à ce confident discret ... le vent, devant des lunes totalement indifférentes à ma peine !

... et j’égrène des larmes, oublieux de mes pieds !

Merci pour votre passage et votre aimable appréciation.


Anje

L’inversion des sujets et des verbes dans la première strophe, m’ont semblé, et pour tout dire me semblent encore, plus en accord avec les pas d’un tango - avant côté arrière...- et mieux «coller » à l’image du vol irrégulier de ce couple très singulier d’une feuille et d’un duvet « gravitationnellement » incompatibles selon certains. ( et moi aussi ...! )

Un grand merci pour les quelques pas qui vous ont conduit à danser avec mes mots, à l’écoute d’une musique aux parfums enivrants, et à en remercier aimablement l’auteur.


Corto

« Devant une telle poésie j’oublie volontiers de vérifier la longueur des vers » avez vous écrit...
Et moi devant un tel compliment, je ne sais plus où me cacher... et souhaiterais être emporté ailleurs par une brusque rafale ...Vers ces lunes sereines ... à vous remettre la tête à l’endroit et vous faire redescendre vite fait sur terre !

Merci d’avoir réglé votre métronome au rythme de mes sensations et sentiments.


Donaldo

Bonjour Donaldo,

Bravo à Vous !
Comment peux-t-on être à la fois poète ... et avoir cette concision, cette précision chirurgicale dans la critique, avec cette vision aiguë à la fois du général et du particulier ? En si peu de mots !
Vous m’épatez... et en plus vous parlez de mon texte ... êtes-vous sûr ?

Tout en étant parfaitement sincère dans mes propos, j’ai spontanément choisi la fuite ... par un retour de compliment et avec le pauvre humour dont je suis capable,
car je suis muet de confusion devant votre appréciation...

Merci


Annick

« Mouvement et légèreté sont les clefs de voûte de ce poème aérien, délicat et subtil... » avez-vous écrit...

Passagère du vent vous aussi ...

vous nous avez accompagnés dans les tourbillons de ce duvet et de cette feuille ,
Vous avez approché votre oreille de ces pleurs de violons s’évadant de leurs classes , pour s’en aller courtiser des guirlandes de jasmin, de lilas, de muguet ... et s’en vêtir en écharpes exaltantes ...

Et le vent complice gardera comme moi le souvenir de la grâce de votre envol et l’amabilité de vos mots à le décrire.

Merci


PIZZICATO

Oui, la première strophe est clairement la plus visuelle s’appuyant sur plusieurs mouvements différents de la plume et de la feuille... jusqu’à ce moment de suspension...que je ressens comme magique ... quand tout s’arrête !
Clic clac vous voilà dans la boîte !

J’ai eu aussi beaucoup de plaisir visuel à imaginer les larmes de violon accrochant leurs petites affaires à un courant d’air ( ... de flûte enchantée bien sûr) afin de s’échapper de leur salles de classes...

Merci d’avoir porté votre regard vers ce poème et dit votre plaisir à l’avoir lu.


Miguel

Oh que c’est dur ! Comment vous répondre ?
Que dire ... Je ne sais pas. Que faire .... oui ... je sais !

Ce vers Michel ,
je vous le dédie, je vous l’offre, il est pour vous ... il est à vous !

Il n’a traversé mon esprit que pour que je puisse vous en faire le cadeau...

à vous qui enseignez et défendez jour après jour notre si belle langue dans un métier si difficile,
cette langue qui est notre « pain quotidien » ici chez Oniris ... et qui nourrit notre plaisir, notre esprit et notre cœur !

et je suis ravi que ce vers soit venu à vous dans les pas d’un tango,
porté par une brise enivrante ... pas très loin d’une école...

Meilleures pensées.


Stephane

Bonjour Stephane,

« Elégant classicisme » . Ce qualificatif me touche beaucoup.

Mon texte contient beaucoup trop d’imperfections, d’entorses à la règle classique pour affleurer même le « néo-classique » et je ne vous cache pas que je n’ai pas ménagé mes efforts pour l’apurer le plus possible de ces méchants défauts...

Mais voilà je n’y suis pas arrivé... une prochaine fois peut-être...
J’ai cependant tenté de garder un « balancement » et une élégance propres à cette forme poétique... et au sujet traité...

Un grand merci pour l’avoir apprécié lors de votre passage et m’avoir suggéré un dernier vers parfaitement classique, que je retiendrai en le modifiant légèrement :

« Qui m’écoute et m’emporte en des lunes sereines... »
... grâce à vous...


FrenchKiss

Bonjour FrenchKiss

La mélodie de l’alexandrin m’a toujours envoûté !
avec son équilibre si particulier dégageant une puissance apaisante mais aussi avec les quelques « déhanchements » plus modernes que certains auteurs maîtrisent - enjambements et trimètres - qui en brisant une certaine monotonie lui donne un élan renforcé...

« Il fut héros, il fut géant, il fut génie »!

Et quelle jouissance qu’une diérèse bien placée !


En un mot , si vous me faites le plaisir de croiser un de mes « essais » dans le futur, n’hésitez jamais à disséquer sa prosodie ; j’en serai honoré. Mais je crains fort de ne pouvoir un jour maîtriser cet art malgré les conseils de tous ...

Que dire de vos compliments? Je les reçois avec plaisir et humilité, imaginant ce qu’ils vous ont coûté... à dépasser les barrières de votre rigueur prosodique...

Merci


hersen

Je vais vous décevoir hersen ...
lorsque j’ai imaginé les blanches, les noires , les croches. ...les clefs ... les pauses ... suspendues dans l’air , j’ai « vu » des enfants les accrocher... pour qu’elles s’échappent de leur école... par une fenêtre bienveillante.

Je n’ai pas imaginé « la douce cacophonie attendrissante » de leur apprentissage... j’en suis désolé !
Cette cacophonie vous appartient, mais... mais ... je commence à l’entendre ... elle est là ... C’est un plaisir que vous m’offrez !

Un grand merci pour votre « joli » et « délicat » compliment.


Et @ tous les commentateurs et lecteurs:

Que le vent qui nous a réuni vous soit favorable tout au long de cette année nouvelle !

Contribution du : 03/01/2019 10:15
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Re : Les passagers du vent vous remercient
Visiteur 
Citation :
Castelmore, vous dites : « Et quelle jouissance qu’une diérèse bien placée ! »

Bonjour Castelmore,

En fait, quand je me braque contre la diérèse, c’est qu’elle n’est que le conservatisme de ses racines latines et de sa diction de l'époque (j’ai dit à ma mère de me faire arrêter le latin dès le deuxième trimestre de CP). Mais je comprends très bien qu’à notre époque on n’ait pas forcément envie de passer du temps à comprendre pourquoi le hiatus interne de « envoyaient » est accepté, et celui de « envoient » refusé dans le corps d'un vers classique.

Pour moi la diérèse devrait être en phase avec le mouvement qu’elle souhaite donner aux mots. Je suis donc tout à fait d’accord avec votre remarque : « Et quelle jouissance qu’une diérèse bien placée ! ».
Personnellement, je n’en accepte que deux : « vi-olon et mi-aou », que je mettrai toujours en diérèse, même dans un alexandrin contemporain. Je vous jure, dites mi-aou dans le cou de votre Dulcinée et vous la verrez se pelotonner dans ses coussins, ou alors vous demander de partir plutôt début-Aou.
Je dirais que j’ai du mal à lire une diérèse dans un texte qui a la chance d’avoir pu se libérer de cette contrainte auditivement anachronique. Mais je ne réclame ni ne revendique rien, et mon jugement n’est jamais modifié à cause d’elle.

J’ai aimé votre poésie sans m’attacher à tout ça, et je crois vous l’avoir dit.

Cordialement

FrenchKiss
qui partira cette année mi-aou

Contribution du : 03/01/2019 11:04
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Re : Les passagers du vent vous remercient
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Castelmore,

Aurais-je abuser de la licence du lecteur ? sans doute, et j'espère que ce ne sera pas la dernière fois !

tes mots "école de musique" mélangés à "duvêt" m'y ont incitée !

Je ne suis pas sûre qu'en tant qu'auteur tu puisses me croire : avoir écrit un poème qui colle pile poil avec l'ambiance de la petite ville où j'habite, très au sud.

Dans le très sud, le mélange des genres ne fait peur à personne. Il est même l'essence de la convivialité qui peut y régner.

Ainsi,je suis bonne cliente de la coopérative agricole de cette petite ville. Qui vend force poussins et canetons, comme on s'en doute; Cela ne esrait rien si, car il faut bien qu'il y ait un si dans cette histoire, cette coopérative ne possédait un mur mitoyen avec l'école de musique municipale. Ces bâtiments sont abrités du soleil par des arbres immenses, sans cesse pépiant. Et j'ai fait mon mélange à moi de tes vers, j'avais les notes, avec quelquefois des petits couacs attendrissants, et les plumes des bébés volailles attendant le chaland.

Toute une ambiance.

Alors si je suis à côté de ton poème, je suis par contre tout à fait au coeur de ma lecture. Et j'ai adoré !


Contribution du : 03/01/2019 11:20
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Re : Les passagers du vent vous remercient
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@FrenchKiss,

Décidément vous êtes un homme de conseils avisés ...
et si je n’arrive pas avant longtemps à me soumettre à tous les impératifs de la prosodie classique , pour sûr j’arriverai à glisser quelque mi-aou, mi-aou, avant l’été à l’oreille d’une ou deux câline blottie dans ses coussins !

Un cordial merci !

Contribution du : 03/01/2019 16:13
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Re : Les passagers du vent vous remercient
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Que voici des explications riches et salutaires ; et je retrouve le plaisir de lire de si belles pages... de poésie...

Contribution du : 03/01/2019 22:53
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Re : Les passagers du vent vous remercient
Expert Onirien
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Pour Castelmore : Merci.

Contribution du : 04/01/2019 16:21
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"Fol ouvrier, œuvre de folie que d'œuvrer sans rien recouvrer !"

Rutebeuf.
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Re : Les passagers du vent vous remercient
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Le TANGO, bien sûr, c'est que je n'y entends rien, peut-on danser quand on a de beaux pieds ?

Contribution du : 04/01/2019 17:02
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"Fou n'y puis, sain n'y daigne, névrosé je suis."

Roland Barthes.
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Re : Les passagers du vent vous remercient
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@ BlaseSaintLuc
... oui, mais si on souhaite les garder en leur beauté... choisir un ou une partenaire... aérien...
:)

Contribution du : 04/01/2019 17:48
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Re : Les passagers du vent vous remercient
Expert Onirien
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Merci Castelmore d'avoir retenu ma petite suggestion et bravo encore pour votre poème !

Cordialement,

Stéphane

Contribution du : 05/01/2019 11:55
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Re : Les passagers du vent vous remercient
Maître Onirien
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Bonsoir Castelmore,

Je n'ai pas toujours besoin de deux mille mots pour dire à quel point et pourquoi j'ai aimé un poème. Et je suis content que ce commentaire te fasse plaisir; ce n'est que juste retour des choses, puisque lire ton poème m'a fait plaisir.

Des chocolats ?



Don

Contribution du : 05/01/2019 23:42
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