Bonjour à tous.




Je remercie à l'encre verte les fenêtres et les tuiles du Comité d'Oniris
de laisser passer mes eaux, goutte à goutte.

Le vent n'est pas tombé,
il fait noir,

et je m'approche de la porte pour y découvrir, un à un, les premiers noms, les premiers mots :


Volontaire a inscrit son nom et "urbex", et je m'interroge sur l'alliance du plaisir et de la ruine.


Provencao a écrit son nom et avait parlé de "labyrinthe". Je lui dois en partie ce "texte sans issue".


Un peu plus bas, on peut lire " à voix haute" en face de papipoete
et je pense au plaisir subtil et monotone de la diction.


Puis vient Boutet dont on peut lire le "très joli ", et ça suffit.


Une fenêtre claque quelque part à l'étage. Il fait froid mais je me sens chez moi.


Entre-temps Robot avait inscrit sur la porte du salon "l'ailleurs personnel" et "l'esprit". J'ai cru bon d'ajouter "les oreilles".



Je remerciai sincèrement chacun de ces commentateurs
et c'est alors,

que mes yeux furent attirés par une encre bien plus vieille : tout en bas de la porte, là où vient frapper l'eau :


" Un poème doit être absolument inépuisable ".



Je remontai dans la chambre sans couverture, au rythme des gouttes, une à une dans les seaux.



Merci à tous

Aldo

Merci pour votre retour
Cordialement
Véronik

Je perçois du bruit au sous-sol et je dévale l'escalier,
cours vers le salon aux murs noircis.

Il n'y a plus de porte !

On l'aura sortie de ses gonds !

Où l'a-t-on mise ?
J'ai un peu peur, mais je la retrouverai car cette maison n'a pas d'issue.

Il y aura Eskisse écrit dessus,
je le sais.

Je la remercierai.