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Merci pour la philosophe et l'artiste
Onirien Confirmé
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06/12/2024 23:01
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Bonjour,

Merci beaucoup au comité éditorial d'avoir choisi de publier ce poème dont je ne sais pas trop quoi penser. C'est précieux d'avoir des retours sur les choses qui sortent de nous sans qu'on sache trop pourquoi.

Comme la question est venue d'emblée, je commence par là. Pourquoi poème ? J'ai proposé de moi-même ce texte en poésie alors je dois bien quelques justifications aux personnes qui ont pris le temps et la peine de le lire là. Puis la question me travaille aussi.
1) Instinctivement parce que c'est sorti comme un poème. Avec une forme "découpée" et les majuscules qui me tiennent à cœur parce qu'elles donnent au texte un "déroulé", un rythme à la succession des images.
2) Après réflexion (donc justification après coup), parce que c'est une sorte de petit monde qui s'auto-suffit. Pour moi, la prose, c'est directement du roman (jamais réussi aucune nouvelle, on m'a souvent dit que ça ressemblait davantage à une ébauche de roman, section construction des personnages), et du roman avec un "grand" monde, c'est-à-dire des lieux, une histoire, une flopée de personnages. Bien sûr, ça n'a pas l'épaisseur de la vie, la complexité de la réalité, mais c'est charpenté, articulé, pensé. On remplit des carnets avec les vies et les lieux qu'on imagine, plus ou moins loin de la "vraie vie". Il y a un "autour" de chaque scène d'un roman. La vie tient sur 200 pages, là où celle du poème doit tenir en quelques lignes, et vraiment tenir quand même. Pas sûre que cette justification tienne la route, mais elle m'est venue, alors je la donne au cas où. (Sans doute que c'est une conception très étroite du roman et de la poésie, et que les bons recueils de poésie ont aussi un "autour", qui souvent est le monde du poète, sa vraie vie, et parfois un monde attentivement charpenté. Bref, je ne suis pas spécialiste, j'écris comme ça vient.)

Pour être tout à fait honnête, j'ai l'impression que ce poème est un demi-poème. A mes yeux, il en devient un quand les deux ont fini de vider leur sac. La poésie vient quand les choses ont été dites. Les fleurs viennent (de cerisiers, il aurait fallu préciser, détailler), les envolées (littérales) viennent, le rythme devient plus "poétique". Ce n'est que mon impression.

Après ce long préambule d'auto-justification tirée par les cheveux, des mercis plus particulier :

à EtienneNorvins, pour votre attention (à la dernière question notamment) et votre interrogation. Au plaisir de tenter une réponse.

à Corto, pour votre disponibilité à cette saynète et à l'importance des contradictions dans la saveur de l'existence. C'est drôle que vous évoquiez le lecteur et le sportif, parce qu'on me parle souvent du besoin de se défouler physiquement après une lecture difficile, que ce soit un foot, une promenade, une sieste (si si c'est du sport). Il faudrait écrire le lecteur et le sportif!

à Robot, merci de votre retour élogieux sur le fond, même si sur la forme je tiens aux majuscules tant qu'on me laisse faire.

à Provencao, merci de votre retour!

à A2L9, merci de vous attabler au café (et dans les nuages) avec la philosophe et l'artiste pour prolonger leur échange :)

Bonne fin de journée,

Contribution du : Aujourd'hui 13:10:26
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