Je vous remercie pour la sélection de cette nouvelle et pour vos commentaires très enrichissants qui vont me permettre d’en améliorer le texte.

J’ai imaginé une embuscade dans les dunes, ce qui ne devait pas être très fréquent durant la guerre d’Algérie, car je pense que les attaques de ce type avaient plutôt lieu dans les collines et les montagnes plus au nord.

Merci beaucoup : vb, socque, cherbiacuespe, plumette, Corto, papipoete, Donaldo75 et Malitorne.

Très bonne journée !



Luz

En tout cas, l'histoire est prenante et pour ma part je l'ai trouvée bien racontée, sur un sujet qu'on a peu l'occasion de lire sur Oniris.

Merci beaucoup Donaldo75 !
Très bonne soirée.



Luz

Merci beaucoup, Bandini, pour votre commentaire !

Vos remarques sont très intéressantes. Je pense en effet que j’aurais pu créer un climat en parallèle à cet « événement » de guerre : par exemple les rapports entre les appelés du contingent et les soldats de métier ou bien insister sur le parcours de vie très particulier du « Léopard ».
Et il est vrai que j’aurai pu choisir les soldats du début de la nouvelle comme étant originaires d'un autre coin de France que la Bretagne. Mais la Bretagne me semblait assez éloignée de l’Algérie géographiquement (et météorologiquement ?) et aussi en esprit (du moins, il me semble…). En fait, la majorité des appelés se demandaient bien ce qu’ils fichaient dans cette galère, donc il aurait été préférable de ne pas faire référence à une région de France.

Encore merci et très bonne journée.



Luz

Bonjour Luz,


Je pense que ce qui m’a manqué, c’est une progression dans le déroulement, au-delà de son aspect factuel. Je pense à un film, sans doute parce qu’il se déroule dans un contexte comparable (en Lybie plutôt qu’en Algérie) et dont l’histoire est antérieure d’une dizaine d’années seulement : Un taxi pour Tobrouk. Si j’aime ce film, c’est parce qu’au-delà du contexte militaire, il s’agit avant tout d’une histoire humaine. Une patrouille allemande est décimée par des Français, sauf un Allemand fait prisonnier. Tous se retrouvent finalement dans une aventure dont le but est commun : sauver sa peau, et même, par empathie, sauver celle de l’autre, fut-il ennemi (mais l’est-il encore tant que ça ?). A la fin, l’un des Français voit tous ses camarades (ses camarades Français, mais également l’Allemand qui aurait pu être son camarade après la guerre) tués pour rien. Dans le cours de votre narration, vous évoquez le côté absurde du conflit, dans lequel sont engagés des hommes se sentant étrangers à celui-ci. Mais alors que dans un « Taxi pour Tobrouk », le contexte militaire n’est pour moi que le décor, dans votre texte en revanche, j’ai un peu l’impression qu’il en est le sujet. De mon point de vue, j’ai donc l’impression de me retrouver avec un décor sans sujet. J’exagère, bien sûr, car il est vrai que vous montrez les relations, voire l’amitié naissante entre le Bris et le Léopard, mais elles me semblent diluées dans le factuel prenant presque toute la place.

Mais comme je l’écrivais dans mon commentaire, il ne s’agit que de ma propre expérience de lecture, qui peut être totalement différente d’autres expériences.


Je comprends mieux votre choix d’insister sur la provenance des deux soldats dès lors qu’il s’agit d’opposer deux régions très éloignées de par leurs contextes, notamment climatiques. Je ne pense pas qu’il existe une seule région de France métropolitaine réellement comparable au lieu où vous situez l’action, mais la Bretagne l’est encore moins que le maquis provençal, c’est vrai.

Bonjour Bandini,

J'aime beaucoup également le film "Un taxi pour Tobrouk". Il faudra que je le regarde de nouveau. Je vois bien ce que vous voulez dire par rapport à ma nouvelle. Je vais la laisser reposer quelque temps et la reprendrai en tenant compte des remarques de chacun, car il y a pas mal de choses à améliorer.
Merci encore et bonne journée.



Luz