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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT
Visiteur 
Suite à votre MP, Pierrick, j'ai conscience que mon commentaire est lapidaire autant que bulldozer. Mais imaginer une seule seconde le martyr enduré par les enfants victimes de ces malades pervers, m'est autrement insupportable.

Alors parler des pédophiles pour faire tomber le tabou, comme tu le proposes Senglar ? Bah, je trouve que malheureusement les faits divers s'en chargent très bien. Au point de finir par regarder son cousin ou son curé avec suspicion tant la terre entière semble regorger de ces monstres.

Admettons, il faut en parler davantage ! Mais alors ouvrons des débats, produisons des documentaires soigneusement élaborés, mais de grâce pas de romans ou de nouvelles pour faire pleurer dans les chaumières sur le sort d'un pédophile qui ne guérira jamais de ses travers et qui, s'il passe entre les mailles du filet ou de la castration chimique, peut à tout moment plonger en enfer le petit ange innocent qui passait par là.

La fascination exercée par les criminels de tous poils, les pervers et compagnie, est une réalité toute aussi dérangeante que celle des pédophiles et autres prédateurs sexuels. Il faut aussi savoir en parler.

Qui ne connaît pas ces visiteurs/visiteuses de prisons – bien sous tous rapports - qui tombent sous le charme de ces créatures vénéneuses au point de les épouser ?

Car la perversité, comme chaque trait qui façonne l'être humain, revêt mille nuances : de la simple vacherie envoyée à la copine juste pour le plaisir de lui faire mal cinq minutes, jusqu'au crime le plus sordide. A chacun de trouver son âme sœur !

L'écriture, la lecture, sont des moyens de se mettre dans la peau de divers personnages afin de vivre des aventures hors du banal quotidien, une façon de vivre une autre vie, qui pour mille raisons serait inaccessible. A partir de là il est aisé de reconnaître qu'il y a quelques ambiguïtés à se laisser aller dans ce registre glauque, ne croyez-vous pas ?...


Cat

Contribution du : 27/06/2019 14:20
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Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes
Onirien Confirmé
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Madame,

Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes et qui assènent leur vérité comme si celle ci était la seule possible. De plus, votre façon déplacée de juger un auteur ("A partir de là il est aisé de reconnaître qu'il y a quelques ambiguïtés à se laisser aller dans ce registre glauque, ne croyez-vous pas ?...") plus que son texte n’est pas très loin de la diffamation. Je trouve cette attitude insupportable et insultante.

Jamais, sur un site littéraire, je n’ai vu quelqu’un juger un auteur plus que son travail. Figurez-vous que j’ai écrit, il y a quelque temps, une nouvelle sur un joueur addict aux casinos. Donc, à vous lire, sans doute doit il y avoir « quelques ambiguïtés à se laisser aller dans ce registre glauque, n’est-ce pas ? » Figurez vous aussi, chère lectrice dogmatique, que j’ai aussi écrit une nouvelle sur deux hommes qui s’aiment. Là aussi, je présume qu’il doit y avoir quelques ambiguïtés à se laisser aller dans ce registre glauque.

Alors, je vous « rassure » : je ne suis ni un joueur addict aux casinos, ni un homosexuel.

Que vous n’ayez pas aimé mon texte est votre droit le plus absolu. Que vous n’ayez pas supporté la façon dont j’ai traité le sujet de la pédophilie est, là encore, votre droit le plus strict. Mais que vous vous permettiez, par de « subtiles » allusions, à créer une ambiguïté parce que, en tant qu’auteur, j’ai décidé d’aborder un sujet aussi terrifiant que la pédophilie est, tout bonnement, dégueulasse et infâmant. Pour ma part, lorsque je lis un texte et quel qu’en soit le thème, je
« juge » l’œuvre et non celui qui l’a écrite. Et sachez que je dissocie TOUJOURS un texte de son auteur. Simple question d'éthique et de respect pour une personne que je ne connais pas dans la vie.

Mais pour qui vous prenez vous donc pour vous éloigner ainsi
de votre rôle de « critique littéraire » en vous autorisant à dresser un "portrait robot" de la personne que je suis ?. La pédophilie me répugne autant qu’à vous et peut-être même davantage. Et alors ? Doit-on, pour autant, m'asséner, comme vous le faites, de grandes leçons de morale parce que j’ai décidé d’écrire un texte sur ce sujet ?

Tenez, avant de nous quitter une fois pour toutes (car je ne correspond pas avec des gens qui s’imaginent tout savoir sur tout et même sur ce qu’ils ignorent) je vais vous faire un cadeau. C’est une nouvelle
qui s’appelle « L’homme qui dansait sur le dos des étoiles ». J’espère qu’après l’avoir lue, vous aurez l’élégance et l'humilité de vous dire qu’un auteur (ou un écrivain) peut écrire sur des thématiques diamétralement opposées. Et j’espère surtout que vous ferez quelques efforts d'humilité pour sortir de votre petit monde criblé de certitudes. Je ne vous salue pas. Pierrick Blin.


[Modéré : Détournement de publication. Merci de suivre le cheminement prévu sur le site pour toute publication, soit d'aller sur "Proposer un texte pour avis" si vous le souhaitez. Merci de votre compréhension. Lulu, pour la modération.]

Contribution du : 27/06/2019 17:28

Edité par Lulu le 27/6/2019 20:55:06
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Re : Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes
Maître Onirien
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L'écriture, la lecture, sont des moyens de se mettre dans la peau de divers personnages afin de vivre des aventures hors du banal quotidien, une façon de vivre une autre vie, qui pour mille raisons serait inaccessible. A partir de là il est aisé de reconnaître qu'il y a quelques ambiguïtés à se laisser aller dans ce registre glauque, ne croyez-vous pas ?...


Ben non, je ne crois pas, je ne vois pas en quoi imaginer des personnages aux caractéristiques particulières sous-entendrait de fait je ne sais quelle inclination ambiguë de la part de l'auteur. Le raisonnement qui vous conduit à cette conclusion m'échappe.

Contribution du : 27/06/2019 22:04
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Re : Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes
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Bonsoir Pierrick,

On apprend à faire connaissance depuis quelques jours... J'ai donc aussi été intrigué par votre nouvelle que je n'ai pas commenté mais vous devinerez sûrement pourquoi avec ce qui suit.

Tout d'abord pour suivre le fil de vos échanges. De la même façon que l'on doit considérer que le narrateur et l'auteur ne sont a priori pas le même individu, il y a lieu de ne pas confondre une remarque désapprobatrice et la personne qui l'énonce. Pourquoi tirez-vous sans plus d'approfondissement la conclusion que Cat serait dogmatique ? Son développement qui a contextualisé le dernier paragraphe ne vous semblerait pas suffisant ? Je me sens proche de son point de vue.

Pour ma part, et plus généralement, je suis mal à l'aise avec le principe pour un auteur de se mettre dans la peau d'un pédophile et je trouve surtout malsain qu'il parle en son nom, en employant le je, etc… Et je ne penserais pas pour autant qu'il est un criminel (l'auteur). Mais ce genre de "permission rhétorique" m'écartera bien vite d'un récit, quand bien même son écriture serait de haute qualité.

Le fait est que pour apporter de la véracité à son personnage, l'auteur doit l'approcher de suffisamment près pour saisir au mieux sa mécanique psychique. Ce vécu dont vous parlez plus haut et que vous avez pu récolter est une précieuse matière pour donner du crédit à votre compréhension du personnage. Tout le processus permettant d'emmagasiner des éléments pour un récit est bien entendu nécessaire. Ce qui me dérange essentiellement est l'emploi qui va en être fait. Ici concevoir l'emploi de la première personne par l'auteur me semble inapproprié, tout comme le principe de développer une fiction de cette manière là : un auteur qui parle en pédophile. Un documentaire sans parti pris serait bien plus indiscutable pour mettre au jour ces ignominies.

De plus, je ne comprends pas ce qui pousse un auteur, suffisamment reconnu pour être publié en roman, à venir présenter sur Oniris une nouvelle faite d'un échantillon de pages de l'ouvrage à paraître. Pour moi, ça ressemble à un pitch qui viendrait lancer une promo et pas à une nouvelle avec une narration indépendante.

Je reste donc assez circonspect, mais peut-être saurait vous me rassurer ?

Vincente

Contribution du : 28/06/2019 00:02
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Re : Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes
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Voyez-vous, j'ai un médecin qui prend grand soin de ma santé. Aussi, m'a t-il souvent dit que je devais éviter le plus souvent possible de lire des âneries ou des propos fumeux. Il m'a précisé que c'était mauvais pour mon coeur.

Vous comprendrez donc que vos commentaires abscons matinés d'un soupçon de cynisme sont très mauvais pour mon équilibre cardiaque. Faire mumuse avec des gens qui ont un esprit revanchard pour cause de critique négative est au dessus de mes forces et, surtout, totalement inintéressant. J'ai passé l'âge des enfantillages et des provocations à deux balles.

Je vous laisse donc à vos arguments tarabiscotés et obscurs et sachez que le ressentiment qui vous anime n'est pas le meilleur ami qui soit.

Pierrick Blin

Contribution du : 28/06/2019 01:15
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Re : Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes
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Merci pour votre commentaire et votre rassurante lucidité.

Contribution du : 28/06/2019 01:22
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Re : Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes
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Bonjour Pierrick,

Je me permets une petite précision par rapport à votre dernier paragraphe :
Citation :

Pierrick a écrit :
Je vous laisse donc à vos arguments tarabiscotés et obscurs et sachez que le ressentiment qui vous anime n'est pas le meilleur ami qui soit.


Je n'ai rien écrit dans nos échanges porté par un quelconque "ressentiment" (dans son sens péjoratif et le plus courant qui sous-entend un esprit revanchard). Comme je vous l'ai déjà dit, vous m'avez mis une appréciation extrême sur mon dernier poème, j'ai donc cherché à comprendre celui qui me lisait et me commentait de cette façon, pour tenter de saisir la relativité de cet avis. Il se trouve que nous sommes des anonymes et que seuls nos écrits publiés sur ce site parlent de nous, je suis donc allé vous lire. Je ne vous ai pas commenté directement mais par le biais de ce fil en forum d'échange.

D'autre part, je constate que nous avons un problème de communication. Vous dites trouver mes "arguments tarabiscotés et obscurs" quand je les veux nuancés et sensibles. Nous ne fonctionnons visiblement pas avec les mêmes fondements. Donc prenons acte, ménageons nos cœurs et restons-en là.

Bien cordialement.
Vincente

Contribution du : 28/06/2019 08:57
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Re : Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes
Maître Onirien
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Je précise tout d'abord que je n'ai pas lu le texte en question, mais peu importe je crois.

Il semblerait que le "débat" porte sur la question peut-on écrire sur tout? ou plus précisément peut-on se mettre dans la peau de n'importe qui?

Question intéressante qui ne me semble pourtant pour ma part pas franchement sujette à débat.

La réponse pour moi étant bien évidemment oui.

Et par l'art bien sûr, la littérature. Il me semble que c'est aussi - et loin des moindres- l'un de ses rôles.

Je ne sais pas moi, les exemples sont tellement nombreux.

Je suis en train de lire Eldorado de Laurent Gaudé qui se met tour à tour dans la peau d'un capitaine patrouillant au large des côtes siciliennes et d'un émigrant. Il n'est bien évidemment ni l'un ni l'autre. Le sujet est éminemment douloureux, les enjeux sensibles, politiques, humains.

Doit-on s'autocensurer? Doit-on se cantonner à écrire sur des personnages lisses?

Si la littérature ne s'empare pas des sujets douloureux, horribles et détestables, qui le fera? Les chroniqueurs? Les journalistes? Les familles? Les victimes? Oui, bien sûr et heureusement.

Mais doit-on pour autant se priver de la vérité de la fiction?

Contribution du : 28/06/2019 12:00
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Je n’entretiens pas de conversations avec des gens pétris de certitudes
Visiteur 
Monsieur,

Surtout ne vous méprenez pas, il ne s'agit en rien d'une correspondance entre nous – nous sommes de sensibilités bien trop différentes pour correspondre - seulement mon avis sur votre texte publié par Oniris.

Rassurez-vous, vous n'êtes pas le premier auteur à pousser des cris d'ego effarouché parce que tout le monde n'adhère pas à sa façon de voir les choses.

Concernant donc votre texte, voici ce que je peux rajouter ce matin, inspirée par les muses amies de la nuit :

- Votre texte offre une tribune à un pédophile, inconscient de la gravité de ses actes (il veut même aller chez les flics pour dénoncer les parents d’élèves qui le traquent), sans qu’aucun adversaire n’intervienne ou n’oppose une résistance équitable. C’est déjà là un gros défaut du récit qui ne respecte pas les codes du thriller. On comprend mieux si on accepte que le texte ne soit qu’un chapitre de roman. Mais ici vous proposez un texte dans la section nouvelles, où le récit doit se refermer sur lui-même, et donc pour moi c’est un ratage complet.

Imaginez-vous un concept télé où un pédophile nous dévoilerait sa conscience, comme vous le faites avec votre personnage, assis sur une estrade devant un parterre d’auditeurs (transposez aux lecteurs que nous sommes) sans que personne ne puisse lutter, s’indigner ni même donner son opinion dans le cœur de ce débat ? Votre texte n’est pas une nouvelle, c’est juste une plaidoirie d’avocat commis d’office.

Et vous voudriez m’empêcher de combattre ces méthodes qui consistent à n’opposer aucune résistance aux justifications d’un psychopathe, fût-il romanesque ? A le laisser convaincre d’autres lecteurs pédophiles potentiels, que ce comportement porte une légitime bienveillance envers l’objet de fascination, la future victime, qui bien sûr ne le deviendra jamais, puisque je vous dis que tout ça n’est que de l’amour !!!  
 
Alors écrivez ce que vous voulez, que Oniris diffuse ce qu’il veut, mais je ne retire rien de ce que j’ai dit : votre texte est malsain dans la conception du récit.
 
Je ne comprends d’ailleurs pas comment un éditeur à compte d’éditeur (si j’ai bien compris) permet à son auteur de dévoiler des pages du roman qu’il s’apprête à éditer…  


Cat

Contribution du : 28/06/2019 12:00
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Re : Merci pour le "débat" sur mon texte ANAT
Maître Onirien
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De Rhône
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Merci Pouet d'extraire de ces lignes la question de fond " Peut-on écrire sur tout?"

Oui, assurément oui mais on ne peut pas totalement ignorer la forme.
En choisissant le je, Pierrick prend plus de risques que s'il avait choisi le point de vue d'un narrateur omniscient.

Alors, peut-on écrire au je sur n'importe quel sujet?

je me souviens de la polémique que le livre " Tom est mort" de Marie Darrieuseq a suscité en 2007. A cause de ce livre qui a eu un joli succès de librairie et de critique, l'auteure s'est faite accusée de plagiat psychique par une autre auteure, Camille Laurens, qui avait, elle, perdu un enfant dans la réalité et avait écrit un roman de deuil et de douleur. Elle lui déniait le droit de se mettre à la place d'une mère endeuillée, et elle supposait, pour des raisons que j'ignore, que c'est justement son histoire qui avait inspirée Marie Darrieuseq.

j'ai suivi de très près l'histoire de JC Roman, ce faux médecin qui a tué toute sa famille et dont Emmanuel Carrère raconte le parcours dans l'adversaire aurait-il pu écrire cette histoire au "je" en se transposant en tant qu'auteur dans la peau de cet imposteur sans se faire accuser de démarche malsaine?

le "je" rapproche tandis que le il met parfois la distance dont on a besoin avec certains sujets difficiles.

Contribution du : 28/06/2019 12:28
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