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Mes divagations coutumières
Expert Onirien
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26/03/2014 04:34
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Bienvenue pour cette nouvelle tournée de remerciements et de questionnements trop longs. Attachez votre ceinture, car j'ai tout mon temps : ma session est finie, yark yark.

Dédoublée est une nouvelle, comme vous pouvez vous en douter, qui réactive l'univers de brûlerie. Je n'ai pas commencé à travailler dans une brûlerie dernièrement, mais avant que je n'écrive Lampadaires, ma grande soeur qui, elle, y a travaillé quelques années, a pu me raconter plein d'anecdotes, certaines hilarantes, certaines un peu tristes, des gens seuls de qui elle était la seule à connaître l'existence. Des prostituées, des malades mentaux, des quinquagénaires tentant de retourner aux études en dépit de leurs six enfants... Le thème m'est donc venu naturellement, car Dieu sait qu'on est ce qu'on se fait raconter (et non ce qu'on raconte, bien sûr, je n'ai jamais connu un avortement et m'excuse si mon traitement imaginaire de la chose a pu offenser quelqu'un).
Une fois de plus, vous avez été plus que généreux, en nombre et en qualité des commentaires.

Neojamin : Votre accès à l'espace lecture est un des plus beaux présents qu'on pouvait faire aux auteurs du site. Merci d'avoir si bien décortiqué les images, entre celles qui vous plaisaient et celles qui gênaient votre progression. J'en prends bonne note, comme toujours. Pour tout vous dire, le "c'est tout ?" que vous avez ressenti, je l'ai ressenti aussi en l'écrivant. J'avais moins le sentiment de finition, même si j'avais dit ce que j'avais à dire. Enfin, je remuerai tout ça, merci pour la lumière que votre commentaire y fait, ça aidera
Oh, j'oubliais un petit détail : Solenn n'envoie pas une photo du feotus, mais de Gaëlle, quand cette dernière est endormie. Si on avait pu voir un corps, il n'y aurait certainement pas eu de droit à l'avortement :P

Asrya : Je lis toujours votre commentaire en premier, il me rassure et me dit toujours que ma plume vaut quelque chose :P Merci d'avoir pris le temps, malgré votre appréciation, de chercher du "plus ou moins" dans ma nouvelle, c'est très apprécié pour la relecture. Et merci, merci à la fois de votre fidélité de lecteur et de la générosité de vos compliments. Je ne peux pas vous en faire lire des "comme ça" tous les jours mais après tout je n'ai pas pitié de vous, au nombre d'auteurs incroyables que ce site connaît. On se retrouve au prochain tour

jaseh : Merci infiniment, je suis ravie que mon texte vous ait touché authentiquement (en dépit des images, pour ainsi dire). Une écriture cinéaste, voilà qui est un chouette pendant à exploiter. Votre sensibilité m'a fait sourire. Je vous remercie mille fois pour vos mille bravos, et espère pouvoir vous lire bientôt.

jfmoods : À quel beau décorticage stylistique ai-je encore droit ! Ça me donne l'impression que mon texte est plus que jamais pris au sérieux, ça flatte mon ego ;) J'aime également la trouvaille des phrases "phares", pour ainsi dire, je trouve effectivement qu'elles résumaient bien, lors de l'écriture, mon propos. Un immense merci, en espérant pouvoir vous inspirer encore au prochain tour

in-flight : Merci pour un commentaire toujours aussi sincère. Ces flammes de bougie qui vacillent, elles s'étaient imposées à l'écriture, mais visiblement la lecture n'en reçoit pas la même chose. Je vous avoue que je ne sais jamais (et ne cherche pas à savoir) avant la publication, c'est là tout son intérêt. Merci, donc, d'avoir ainsi ciblé vos impressions, et de la gentillesse de ces dernières. Je vous retrouve à la prochaine escale avec grand plaisir !

bigornette (alias Un lecteur de polar) : Lecteur de polar ou pas, votre commentaire est très pertinent et je suis très heureuse que vous ayez exploré de nouvelles avenues pour moi. Ah, en plus, les bougies vous ont plu, tout de même ! :P C'est une excellente idée que de retirer "bien remplaçable" dans l'histoire du voleur, je vous en remercie. J'ai trop appuyé sur le message à la relecture, je suppose que j'ai la phobie de ne pas être claire en me relisant, et j'en rajoute. Merci infiniment de votre passage !

mbh : J'ai eu l'impression d'entendre mes camarades de classe, au temps du secondaire, parler d'Amélie Nothomb :P Votre commentaire est simple, intelligent et sincère, et il exige un type d'écrits bien différent que celui dans lequel j'évolue, je crois que l'on s'entend très bien pour dire que ce type n'est ni meilleur, ni moins de la "belle littérature", et qu'il est normal que ça soit votre souhait que de le retrouver. Merci d'avoir pris le temps de me lire et de me commenter tout de même. Vos remarques sur l'écart entre les personnages et le style sont très intéressantes.

RB : Toujours un bonheur de retrouver vos commentaires imprégnés de poésie. J'aime quand ça commence avec un adjectif :P Votre façon de recevoir mes textes est très sensible et votre façon de le retranscrire est authentique, je vous en suis doublement reconnaissante et vous dis à la prochaine

dodo-chan : Ah haaa, LE commentaire. Je me permets de dire, surtout, que je n'ai pas peur de décevoir d'autres personnes que moi-même, et croyez-moi avec le regard d'ours enragé que je porte sur ma personne c'est suffisant. Sans doute que ça se retrouve (comme le reste) dans l'écriture. J'aime l'expression de se regarder écrire. En ajoutant des détails à la relecture, c'est certainement ce que je fais. Au premier jet, je crois que je me regarde écrire comme je me regarde vivre, continuellement, mais pas pour mes lecteurs, pour ainsi dire. J'ai peut-être un semblant de schizophrénie, mais je suis en continuel dialogue avec moi-même.
Comme toujours, ici, ne prenez pas ça personnel, je me parle à moi-même, s'entend.
Ah, cette fameuse question de la poésie. J'ai mis longtemps à me comprendre moi-même là-dessus, et mes publications sur le site m'y ont aidée. Je suis une personne redoutablement cynique au quotidien. Plus que pessimiste, je suis franchement fataliste, je vois des petites morts partout. Mais à côté de ces morts, j'absorbe des détails de beauté qui, au fond, la rendent encore pire. J'ai longtemps cru que je dépeignais les choses un peu comme je les voulais. Mais ce n'est pas tout à fait ça.

La vie est parfois moche. Oui. Souvent même. Ce n'est pas de rendre consommable l'inconsommable dont il est question, et c'est bien loin de traduire des choses de façon trop optimiste, c'est de traiter l'inconsommable dans l'angle dans lequel il est le plus ridicule, dans mon regard à moi. Par la vue constante de la poésie, des potentiels symboliques tout autour, des mots à achever, semés partout, et je dis bien partout. Ils gâchent mes moments les plus heureux avec le sarcasme et ils ridiculisent mes moments les plus malheureux avec les enjolivements d'un élément du contexte qui n'a rien à faire là : le sourire de quelqu'un qui ne sait pas que le grand-père d'une personne dans le bus vient de mourir, la nuance de vert dans la feuille qui ne sait pas qu'une fille vient d'avorter ; un million de je-ne-sais-pas que le monde humain et inconscient nous jette à la figure. Ce que j'écris par instinct, ça sonne certainement peu vrai à plusieurs. Ça sonne certainement décalé, sans simplicité. Ça ne plaît pas à tout le monde et c'est tout à fait normal, même souhaitable, mais ce n'est pas par manque d'expérience, je le dis sans vouloir sonner pédante. C'est un effet du contraste que je vois partout depuis que je suis capable de réfléchir, le contraste qui fait souffrir encore plus que la souffrance elle-même. Le décalage entre le sujet et le traitement, il est dans mes yeux depuis vingt ans. Il se ramasse donc dans mon écriture et je crains bien qu'il soit là pour rester. J'ai certainement des choses à alléger dans mon style, au fil des années, naturellement, mais je crains autant de ne plus voir de traitement poétique dans mes écrits que de croiser un nouveau visage, un matin, dans le miroir.

Waouh. La. Digression. Respirez, les enfants. Extirpez-vous avec joie de mon monologue intérieur et retournons à des remerciements bien plus mérités :
Merci, donc, dodo-chan, de vos commentaires qui, comme vos textes, n'ont jamais froid aux yeux. Ils me poussent à réfléchir sur moi-même et c'est précieux.

Lulu : J'ai été bien surprise que vous sentiez un côté optimiste à la chose. Ça doit être un effet, également, de mon mode d'écriture qui ne fait certainement pas toujours mouche, qu'il soit apprécié ou non. Enfin, si ce que vous retirez de tout cela est que ça aurait pu être plus triste, c'est sans doute tant mieux, je préfère ne pas donner d'idées noires. Merci de la générosité de votre analyse

Anthyme : J'avais également pensé à la "poupée déchirée" dans cette nouvelle de souffrance de femme. Quelle belle sensibilité, et quelle générosité que de même se souvenir de mes anciens textes ! J'aime la forme de votre commentaire, tout en éclairs d'impressions justes. Je vous remercie infiniment pour vos compliments. Vous êtes le genre de lecteur qui éclaire un texte.

Bidis : Merci beaucoup pour votre passage et pour votre appréciation. Votre bref commentaire m'a mis du baume au coeur. Ne m'enviez pas trop, pour ce que je risque d'en faire, du peu que j'ai ! Merci pour ces phrases ressorties du texte, on les discerne toujours mieux une fois isolées. À une prochaine fois !

corbivan : "À fleur d'émotions", c'est une chose qui peut être agaçante en me côtoyant mais qui, si elle se retrouve bien dans mon écriture, me rend très heureuse. Merci de qualifier mes balbutiements de débutante de "don", je ne suis pas sûre de le mériter mais je vous sens sincère et c'est assez pour me faire un grand cadeau. On se retrouve tout bientôt

Skyen : Bonjour à vous. Quel bonheur d'avoir un avis sur la fin ! Ainsi que je l'ai mentionné dans mes remerciements à Neojamin, j'ai effectivement eu un sentiment de vide inhabituel en finissant (alors que, n'étant pas Amélie Nothomb, je n'accouche pas de mes textes :P). Je vais sans doute tenter de fignoler un peu cette fin, si ce ne sont les dernières lignes, du moins la mise en contexte. Ça dépendra de ma motivation :P Merci infiniment de votre analyse

Cat : Ma chère amie poète, je suis très heureuse que tu aies donné une seconde chance à mon texte, bien que je tienne à ce que tu saches que même des impressions plus tièdes m'apparaissent généreuses et pleines de bonne volonté de ta part, je n'en suis jamais blessée. Si je suis heureuse que ce texte t'ait finalement plu, je suis surtout heureuse de la réflexion que tu m'en fais, toujours aussi sensible. Tu as cette richesse d'âme qui réussit à atteindre à travers un médium aussi froid qu'un écran d'ordinateur : les gens comme toi se raréfieront toujours. C'est plus qu'à moi de te remercier, je peux te l'assurer. Et ne te sens pas mal pour la "longueur" de ce préambule, t'as vu tout le chemin que ce post vient de faire avant d'arriver jusqu'à toi ?
On se retrouve bientôt, avec toujours autant de plaisir et d'émerveillement de ma part.

Voilà. Haha ! Je regarde la longueur et vous plains.
Détail à part : je ne suis pour rien dans la double (maintenant triple) mention d'Amélie Nothomb dans ce post. Je ne sais pas trop pourquoi, elle était dans ma tête cet après-midi. Je ne fais aucune fixation sur elle et je connais d'autres auteurs, ne nous affolons pas.
Autre détail à part : Il est très complexe de choisir quel émoticône convient. Si ça continue je vais laisser un espace blanc, puis inscrire "insérez l'émoticône qui vous ferait le plus plaisir ici".

En tant qu'universitaire tout juste libérée, je me permets un accès de gaminerie (qui doit de toute façon vous paraître routinier) et colle sous le nez de tout le monde le fait que je suis en vacances alors qu'on est en avril. Merci de votre compréhension :

C'EEEEEEEST LEES VACAAAAAAAAAAAANCEEEEEEEEES !!!!!!

Bonne journée à tous, un immense merci aux oniriens dévoués qui sélectionnent, peaufinent, corrigent, commentent inlassablement. Au prochain round !

Alice

Contribution du : 30/04/2015 21:00
_________________
Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture.
-Jean Cocteau
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Re : Mes divagations coutumières
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Me revoilà déjà pour deux nouveaux mercis :

Sylvaine : Je vous remercie beaucoup pour vos impressions. Merci pour vos compliments, ils me font très plaisir. Pour le reste, à mon sens, une plume n'est jamais mûre, mais je vois votre point et vous remercie de sa clarté. Je n'aurais jamais songé à la possibilité de la vulgarité dans cette phrase que vous avez relevé, recevoir votre avis sur la matière est intéressant. Du reste, je dois avouer que le souci de la clarté est rarement ma tasse de thé, comme vous l'avez très bien compris apparemment. Et je me targue d'avoir pu lire le mot "amphigourique" au bas de mes nouvelles deux fois, c'est quelque chose ! À une prochaine fois, qui je l'espère vous paraîtra un brin moins maladroite.

Louis : Un aspect commenté, certes, mais un aspect qui, surtout par la magie de vos analyses, est essentiel. C'est la seule chose que j'ai véritablement passé à mon héroïne ici, ignorante que j'étais de sa condition : mon unique regret, à la pensée que je ne veux pas d'enfants, est de me dire que je ne leur raconterai pas d'histoires à l'aune de celles qui ont bercé mon enfance et nourri mon imagination et mon instinct poétique. Je vous remercie, comme toujours, infiniment.

A.

Contribution du : 02/05/2015 09:11
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Re : Mes divagations coutumières
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Dans la même matinée, j'ai eu droit à un excellent texte et à un utile commentaire de Widjet.

Merci, en effet, de ne pas ramener la question à l'âge ; ni pour flatter, ni pour expliquer des faiblesses qui auraient certainement été là quarante ans plus tard. Un "bien" de votre part me fait toujours un grand plaisir, et si je ne prétendrai pas prendre les passionnément qui passent sans plaisir, c'est surtout le contenu du commentaire qui me motive dans ces cas-là. Je comprends en quoi les appréciations élevées peuvent être énervantes, surtout lorsqu'on commente en dix-neuvième.

Merci d'avoir relevé des phrases, deux d'entre elles avaient déjà été remaniées. La chambre peinturée dix ans plus tard, ça désigne plutôt le fait que si elle était tombée enceinte dix ans plus tard, ça aurait été une vraie joie, et non la panique générale.

Un péché mignon selon moi bien pardonnable que le nôtre, d'autant plus qu'au-delà, comme vous le mentionnez très bien, de l'envie d'écrire avant tout pour soi, pour son plaisir, ça me vient trop fortement bien souvent. Je n'avais effectivement pas l'impression qu'à cet égard je livrais mon pire texte, peut-être est-ce une accumulation par rapport aux derniers...

Votre commentaire sur la phrase suivant l'histoire de Bill est très clair, ne vous en faites pas, et original qui plus est. Je songe peut-être à même seulement retirer le saut de ligne, c'est idiot mais souvent ça aide.

En général, les Québécois ne disent pas "putain", sauf ironiquement, et j'en suis devenue chroniquement incapable d'utiliser ce mot sérieusement. Ce n'est pas contre les jurons français, mais c'est trop peu personnel dans mon esprit. "Fuck", en revanche, j'entends tous les jours, américanisés que nous sommes... :P

Merci beaucoup pour votre passage, vos commentaires me seront très utiles et vos compliments me vont droit au cœur.
Je vous retrouve bientôt, car j'avais prévu d'aller relire et commenter deux ou trois de vos nouvelles quand j'aurais un peu plus de temps.

A.

Contribution du : 02/05/2015 23:22
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