Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Miaou!
Expert Onirien
Inscrit:
09/10/2014 17:39
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 9634
Hors Ligne
Miaou !

Je veux remercier les lecteurs qui se sont arrêtés sur ce texte et ceux qui parmi ces derniers m'ont livré leur sentiment.
Il est certain que le thème du chat n'est guère nouveau, traité à maintes reprises par des auteurs autrement plus talentueux que moi. Toutefois, j'ai essayé de lui donner un tour un peu original en imaginant entrer dans l'esprit du matou en train de se fantasmer une vie glorieuse de grand prédateur sauvage. Bien sûr, il ne s'agit là que d'un jeu, le chat, quoi qu'on en dise, n'ayant pas connaissance du monde que j'évoque, encore que...
Je lui ai donc prêté, fasciné par l'attitude hiératique qu'il adopte si souvent, le trait anthropomorphique d'une ambition définitivement hors de portée, d'où « le grand fauve fragile ».
Merci donc à MissNéko dont l'enthousiasme me fait chaud au cœur et qui semble éprouver pour ce bel animal une grande tendresse éclairée. Merci aussi pour une analyse soignée et approfondie qui permet de saisir bien des allusions pas toujours évidentes. D'ailleurs Néko ne signifie-t-il pas chat en japonais ?

A Papipoètequi a su employer des expressions bien amusantes « tueur des vasistas » et qui a donc bien senti ce que ce poème pouvait contenir de tendresse ironique.

A Socque, pour les mêmes raisons, même si le côté sérieux des deux quatrains centraux est volontaire, destiné à évoquer combien le rêveur se prend au jeu, entre dans son rêve pour le vivre intensément. En cela il ne diffère guère de nombres d'humains...

A Robot qui semble apprécier le caractère indomptable du matou.

A Pizzicato, Léni et Vincendixqui semblent avoir goûté l'aspect ludique de ce petit texte.

A Miguel, Piieralun et Hananke dont l'allusion à Leconte de Lisle me flatte beaucoup et qui ont accepté de passer sur les négligences techniques qu'autorise le néoclassique.

A Jfmoods dont les analyses sont toujours aussi pointues, permettent de mettre en évidence des imperfections à corriger et dénotent une intelligence aigue de ce qui peut se cacher derrière les mots employés. Je pense que cette capacité à mesurer l'impact des expressions, loin de nuire au texte, en enrichit la valeur. Merci aussi pour avoir attiré mon attention sur l'univers de Borges que je ne connaissais guère.

Enfin merci à Pimpette, sûrement gamine mais nullement acariâtre qui exprime sa préférence pour une autre poésie que celle dont je suis capable. Je préfère rester jouer dans ma cour que d'affronter un genre que je connais mal, ne comprends pas vraiment et, au fond, à de rares exceptions prèt, n'aime pas. Cela est dû sans doute au fait que cette poésie, semblant chose simpliste à beaucoup de chatouilleux de la plume, nombre de productions affligent par leur médiocrité alors que les pépites restent rares. Je crains d'ailleurs que cela ne soit en partie à l'origine de la désaffection contemporaine marquée des lecteurs pour la poésie en général.
Oui j'ai besoin de la rime. C'est pour moi un instrument de cadence, de musicalité, un peu comme les percussions en musique. Quand Verlaine dans son art poétique écrit :
« De rendre un peu la Rime assagie.
Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où ?

O qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou
Nous a forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ? »

j'ai bien l'impression qu'il ne la néglige pas tant que cela et la pratique assidûment tout en lui serrant le cou.
Désolé, il est trop tard pour que je sois capable de me convertir, mais en tous cas, tes mots me marquent ton amitié, c'est l'essentiel.

Mes remerciement renouvelés et mon amitié à tous.
C.

Je me dois d'exprimer également ma gratitude à Ramana et Arielle qui met à mon crédit une tentaive d'originalité dans le traitement de ce sujet mille fois abordé et fait à juste titre remarquer l'aspect alambiqué de quelques expressions. Je vais y regarder de plus près.

Contribution du : 11/05/2016 12:05
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Miaou!
Expert Onirien
Inscrit:
17/05/2008 18:11
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 7861
Hors Ligne
Miaou! =^•^=
Et oui Neko veut bien dire chat en japonais. J'ai deux chats, j ai toujours eu des chats et j en aurai toujours tant je trouve cet animal proche de la perfection ! Bref je suis une grande fan des animaux en général mais particulièrement de nos tigres domestiques.
Ton poème m a vraiment touchée tant il reflète le chat dans toute sa splendeur : les yeux toujours ailleurs en train de rêvasser ou de voir des choses que l être humain ne peut percevoir, le chat fragile et prédateur à la fois ... Bref j ai adoré.

Contribution du : 11/05/2016 14:42
_________________
"[...] laissez-moi vous dire quatre mots magiques, véritable « Sésame ouvre-toi de l’enfance » :

Il était une fois…..

Jean Cocteau
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Miaou!
Expert Onirien
Inscrit:
09/10/2014 17:39
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 9634
Hors Ligne
Un grand merci à Charivari, Alcirion, Pouet et Wall-E qui ont bien voulu me dire le plaisir qu'ils ont eu à lire ce poème, d'autant plus, si j'ai bonne mémoire que pour Charivari, Wall-E et Pouet ce style de poésie n'est pas ce qu'ils/elles préfèrent et pratiquent.
Bien amicalement.
C.

Contribution du : 13/05/2016 22:15
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Miaou!
Maître Onirien
Inscrit:
09/03/2013 09:32
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Groupe de Lecture
Post(s): 24072
Hors Ligne
Bsr Curwwod,

Pas du tout, j'aime la poésie en général. (En tant que lecteur s'entend car je n'ai pas les capacités requises pour m'essayer au sonnet.) Je peux apprécier autant donc, le surréalisme, le slam ou le rap que le classique... Comme j'aime autant les ris de veau aux morilles qu'un bon kebab des familles...(mais je ne dis pas que le classique correspond forcément aux ris de veau...) J'ai du mal avec les poncifs ou la grandiloquence qu'on peut parfois rencontrer dans le "classique" ou assimilé bien qu'on puisse aussi en trouver dans le libre... Bref.

Tout ça pour dire que je n'ai pas d'a priori sur la question et quand un texte me parle je le dis, l'inverse aussi.

Bonne continuation.

Contribution du : 13/05/2016 22:49
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Miaou!
Visiteur 
Pas exactement... J'étudie - si je puis m'exprimer ainsi - la prosodie classique depuis le début de cette "noble" année, pour découvrir qu'elle me plait de plus en plus. Chose étrange, car avant cela ce style poétique ne me parlait pas, et je trouvais que la contrainte technique était un frein à exprimer d'emblée ce que je pouvais ressentir en le couchant sur le papier. Aujourd'hui c'est l'inverse, car bien que cette forme reste pour moi très difficile à appréhender, je tire un certain plaisir à cet exercice.

Cordialement,

Wall-E

Contribution du : 14/05/2016 18:17
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Miaou!
Expert Onirien
Inscrit:
09/10/2014 17:39
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 9634
Hors Ligne
Bonsoir à vous,

@Pouet, je ne doute pas que vous aimiez la poésie en général, ce qui vous honore lorsque vous portez un jugement sur un texte. Comme vous je regrette que le classique stricto sensu fasse souvent la part belle au grandiloquent, parfois jusqu'au ridicule. A titre personnel, je pense qu'il est souhaitable de se soustraire à un certain nombre de règles obsolètes en opposition avec la simplicité recherchée dans une poésie néoclassique ou contemporaine par exemple. Un "beau hiatus", une synérèse cohérente n'entachent en rien la qualité d'un texte.
Le classique lorsqu'il reproduit la façon outrée dont on déclamait au XVIIe pour des raisons "techniques" (je compare cela au jeu volontairement et nécessairement outré des acteurs du cinéma muet...)n'a pas le rapport de proximité qu'on peut souhaiter avec les modes d'expression actuels dénués d'affectation et d'autant plus accessibles.
Je crois que vous ne devriez pas vous interdire, au nom d'une supposée "incompétence" de vous attaquer aux formes rimées qui apportent, par leur musicalité, tant de plaisir à l'auteur comme au lecteur.

@ Wall-E, votre découverte qui se confirme du charme de cette poésie souvent qualifiée de rétrograde montre votre ouverture d'esprit. Il me semblait seulement que ce n'était pas le genre d'expression poétique que vous affectionniez. Je suis heureux que vous en sentiez le charme intemporel dont bien des auteurs infiniment plus talentueux que moi sauraient vous faire la démonstration. Je ne suis pas trop bien placé pour réclamer la fin de la querelle des anciens et des modernes, mais je vous sais gré d'avoir surmonté vos préventions.

Bien amicalement à vous deux.
C.

Contribution du : 14/05/2016 22:10
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Miaou!
Maître Onirien
Inscrit:
09/03/2013 09:32
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Groupe de Lecture
Post(s): 24072
Hors Ligne
Citation :

Curwwod a écrit :
Je crois que vous ne devriez pas vous interdire, au nom d'une supposée "incompétence" de vous attaquer aux formes rimées qui apportent, par leur musicalité, tant de plaisir à l'auteur comme au lecteur.


Bsr Curwwod,

Je ne sais pas ce que vous entendez par "forme rimée".
Pour ma part j'écris très souvent avec des "rimes". (le plus souvent d'ailleurs) Simplement j'ai la "musique" de l'alexandrin en tête sans me demander si mes vers font 11,12 ou 13 pieds. Et comme j'ai la fâcheuse habitude d'écrire mes poèmes d'une traite et de ne pas les retoucher...
Toutefois je commence depuis peu à reprendre certains textes pour les peaufiner, donc oui pourquoi pas m'attaquer un jour au sonnet qui sait? Cela serait sans doute intéressant. Mais il faudrait pour cela que je me familiarise avec les règles du classique. Je crois néanmoins que chacun a sa propre relation à la poésie et qu'il n'est pas évident de changer ses habitudes.

Bonne soirée à vous.

Contribution du : 14/05/2016 22:22
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023