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Néant avide, merci !
Organiris
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03/05/2015 18:24
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Je viens remercier tous ceux qui ont participé, sous quelque forme que ce soit, au parcours de ce poème sur Oniris.
La plus grosse critique est la longueur de la première partie. Je l’ai fait pour un autre poème, il y a assez longtemps, et j’avais obtenu les mêmes critiques.
Je comprends tout à fait qu’il peut y avoir ce côté lassant à la lecture. Mais cela est pour moi le temps long, l’étirement du temps avant que soudain il se passe quelque chose, ou plutôt avant que soudain la conscience se réveille et l’âme n’y trouve plus son compte.
Nous pourrions parler ici de « L’intranquillité » de Fernando Pessoa, de cette faculté qu’il nous faut avoir d’accepter que les moments de plénitude ne durent pas.
L’Homme est une bête sauvage pour l’Homme et le problème est que lors de la confrontation, ils fonctionnent de la même façon. Alors la résolution n’existe pas avant d’avoir tout fait pour réduire à néant l’Autre.
Nous sommes ainsi fait et, comme le dit Papipoète, ça fait longtemps que ça dure !
Quelques points dont je voudrais parler ici ou là à propos de vos coms :

Lebarde : un seul point d’interrogation. Oui, tu sais bien compter :))). Mais il n’y a dans ce texte qu’une seule question : avons-nous un ailleurs ? Non. Nous n’avons pas de refuge. Il nous faut affronter notre propre violence. Hélas.
Donc là, j’ai parlé du sens de cette virgule. Mais dans l’absolu, libre est libre. Il n’y a pas à chercher une unité d’expression d’un poème à l’autre, je pense, les « règles » du libre peuvent évidemment paraître fort peu tangible, mais je pense que la règle est que chaque décision de l’uateur serve le sens ou l’émotion.
Mais c’est aussi pour ça que j’aime lire les auteurs classiques ici, ils m’offrent en quelque sorte un miroir où tout est  « réfléchi » autrement. Et c’est pour moi une grande source d’intérêt pour la poésie.
Don : je me suis exprimée en préambule sur cette « problématique » de la longueur, du temps long. Je comprends qu’on puisse ne pas y souscrire.
Robot : idem Don. Je suis pas contre un peu étonnée du manque de simplicité évoqué, je me suis attachée à ne pas m’égarer dans un « fondamental » en général reconnu de cette simplicité.
Geigei : merci de saluer les « pépitounette »… même si elles ne t’ont pas vraiment aidé à passer la barre !
Papipoète : Je t’ai mis en avant en préambule, mais je voudrais cependant ajouter que oui, peu importe le niveau d’évolution de l’humanité, le chemin est le même. Donc, réfléchir sur le mot « évolution » est pertinent !
Moktar : Je pense que l’instabilité humaine nous est intrinsèque et si nous sommes asujettis, c’est en premier à l’ignorance de ce que nous sommes. nous ne le comprenons pas, ou ne voulons pas le comprendre. Les « débordements » ne sont que le résultat de notre incompréhension de ce que nous pourrions être, en somme.
Mais bon, c’est beau de pouvoir mettre tout ça dans et sous un poème, la réalité ne fait pas beaucoup de cadeaux si nous n’avons pas le courage d’aller les chercher !
Eskisse : oui, c’est tout à fait ce que tu dis, l’Homme devrait habiter la terre poétiquement, n’est-ce pas ? Nous en vivons des bribes… et peut-être qu’un jour l’espoir disparaît, il y a une résignation, celle de ne prendre du monde que ce qui est à notre portée, ce qui ne nous dépasse pas. Les hasards malencontreux, géopolitiques ou climatiques (même source) font le reste.
Vincente : j’aime bien que tu soulignes ce long vers, ce cataclysme de flamboiement du coucher de soleil. La nature est violente, et nous en faisons partie, et rappeler la violence dans ce qu’il y a de beau, sous nos yeux, peut-être nous remet à notre place humaine.
Louis : je bondis sur ta réflexion quand tu reprends le vers « de famille » et que tu ajoutes entre parenthèses – quand tout se passe bien-. Car c’est vrai pour les amis, pour les fleurs, pour les moutons : tout peut arriver qui casserait une sérénité, car la sérénité n’est qu’instant. Et à partir de là, oui, nous sommes bien ici dans une réflexion sur la poésie, pas de la poésie jolie, mais la poésie dénuée d’enjolivement, la poésie de ce qui reste après toutes ces questions, tous ces pourquoi. Que resterait-t-il, alors, s’il ne restait pas la poésie. Un oiseau, un seul pour témoin, pour accompagnant, peut faire la différence.
La beauté du monde ne résiderait-elle pas dans sa noirceur vaincue par la lumière d’un seul oiseau ?
Rêvons.
Polza : c’est un très beau compliment à un auteur de lui dire qu’en tant que lecteur il a fallu se plier au texte pour entrer. Là, vraiment, je le garde précieusement !
Castemore : tiens, de retour ? Super, castelmore, ça faisait un bout de temps qu’on ne t’avait vu par ici !
Merci pour la baguette, tout imaginaire, et de l’orchestre qui fit ce qu’il peut pour raconter le Monde ; il y a de la discordance, oui, de la discorde.

Un très gros merci à tous de vous être penché sur ce poème, à la fois d’actualité mais finalement éternel. Puisque l’humain ne changera pas.

Cela n’empêche pas les fleurs et le chocolat, on n’est pas des bêtes, quand même !!!

Contribution du : 02/12/2023 21:21
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Personne n'est Étranger sur Terre.
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Re : Néant avide, merci !
Expert Onirien
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24/08/2018 12:05
De Près de ceux que j'aime
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Bonjour hersen,
… après tout l’oiseau n’est-il pas le descendant direct des dinosaures… cela se veut un simple sourire 😊🌺

Contribution du : 03/12/2023 10:01
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Re : Néant avide, merci !
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
08/04/2022 10:50
De Tannhäuser Gate
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Merci pour le retour sur commentaires hersen.
Vous pouvez effectivement garder le compliment, je vous l'offre avec plaisir

J'ai le gardeur de troupeaux quelque part dans ma bibliothèque, merci de m'y avoir fait penser, je vais y jeter un coup d'œil !

Contribution du : 03/12/2023 12:10
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« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. » René Char
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